Vous au bout, avec les yeux bleus, levez vous.Je soulève lentement la tête vers le prof pour voir à qui elle s'adresse quand je tombe directement sur un regard gris ; je la regarde, étonné.
- alors, vous vous levez ?
Je baisse la tête et je me lève.
- vous êtes mademoiselle ?
- Reine levinston
- vous êtes nouvelle ?
- oui mademoiselle, soufflais je.
- vous venez de quel État ?
- Géorgie.
Je fixe un point derrière la prof pour ne pas supporter les regards.
- alors mademoiselle Levinston, parler nous de votre expérience littéraire, quels sont vos livres au programme ou pas que vous avez aimez lire?Pourquoi ne pouvons nous nous s'arrêter just au nom ? Je n'arrive pas à parler
- c'est sûr qu'elle passe toute la journée à rêvasser sur Roméo et Juliette.Ils ne peuvent pas la fermer ?
Je me retourne avec rage et je réponds :
- et pourquoi je le ferai ? Cherchant du regard la personne qui avait lancé ses mots.
- Parce que tu crois encore au prince charmant. Cendrillon c'est de la fiction.Rogers.
- si tu avais lu cette histoire jusqu'à la fin tu te serais rendu compte que Roméo et Juliette meurent à la fin, mais comme tu n'as pas assez d'intelligence pour comprendre et terminer une histoire aussi célèbre, tu ne peux t'en prendre qu'a toi même.
- suis au courant. Et tu penses que quelqu'un pourrait t'aimer au point de s'ôter la vie en te croyant morte ?Je le regardais, cherchant un sous entendu à cette parole avant d'entrer dans une colère noire
- tu poses la question ou tu monologues ? Parce que dans cette classe, il n'y a qu'une seule personne de trop et elle est en train de nous bouffer l'oxygène.
- t'es dans la merde poufiasse.
- comment le pourrais-je ? Elle est en train de me parlerIl se leva en reculant violemment sa table. Mademoiselle Robbins intervint rapidement et se positionna en un temps record devant lui.
- c'est fini ! Taisez vous et Monsieur rassied toi, dit t'elle fermement.
- personne ne me donne d'ordre, soufflait-il avec un regard menaçant
- un début a tout ! Tu t'asseois rapidement
Il eût une mine outré et me regarda avec un sourire qui me passait le message : tu vas le regretter. Il se rassit et croisa ses doigts sur sa table, en attendant que la prof dégage devant lui.- je me rends compte qu'il y'a assez de tension dans cette classe, donc je ne vais plus permettre que sa reproduise. Mademoiselle Levinston et son compagnon ont deux heures de colle à la fin des cours et vous serez donc le premier groupe comme vous vous aimez tant. Vous prendrez le thème ce soir. Aucune objection ? Très bien. Les autres pourrons se mettre par affinités. Mademoiselle Levinston, vous pouvez vous asseoir.
Après tout ce que je viens d'encaisser je ne m'étais pas aperçu que j'étais encore debout. Mes tremblements de mon côté gauche avaient repris et je m'assis rapidement. Toute la Chaleur de ses yeux avait disparu pour laisser place à une froideur étonnante. Elle continua les préliminaires en redevenant implacablement calme. C'est un phénomène cette femme.
La sonnerie retentit, enfin. J'avais toujours des crampes musculaires au pieds donc j'attendis le temps que sa passe. Marie s'en rendit compte et rengea mes affaires. Je la remerciais en silence. Rogers sorti en silence, avec un froid glacial derrière lui, sans me regarder. Au moins il ne verrai pas la peur qui est lisible sur mon visage.
Je sort finalement avec Marie et tout les élèves me regardent en chuchotant puis j'aperçois la bande à dérangé de Rogers et un me fixe méchamment. Je tire mon amie dans le sens opposé car elle même aussi les à vus. Je vais vers nos casiers et j'ouvre le mien. En le refermant je croise le regard stupéfait de mon amie.- quoi ? En prenant une toute petite voix
- je ne te savais pas aussi forte !
- mais de quoi tu parles ?
- tu as remis à sa place cette idiot d'Alexis. Tu es la première personne à le faire.
- et c'est un exploit ? Je me retrouve avec deux heures de colle et je dois travailler avec lui.
- et maintenant ils vont tous te pourrir la vie.
- qui "ils" ?
- Alexis et sa bande. Ils vont faire de nos vies un enfer.
- oh...tu sais Marie je ne veux pas te mêler à ça, j'ai cherché et je vais assumer. Si tu décides de ne plus me parler je comprendrais. Tu sais depuis je côtoie des gens comme ça et je suis encore vivante, quelques uns encore ne vont pas m'achever.
- mais tu t'écoutes ? Tu es devenu mon amie et je te laisserai pas tomber. Moi aussi je dois supporter les critiques dès gens à cause de mon poids et ma taille, alors je sais par quoi tu passes et ses vautours je les connais, même s'ils font qu'à même peur.Je regardais la Petite fille ronde devant moi. Elle avait les yeux marrons, très beau. Une jolie bouche pulpeuse et un nez tout droit sorti d'un cartoon tellement il était retroussé et mignon. Certe elle était enrobée et courte mais elle savait se faire passer inaperçu et fiable. J'aimais ça.
- tu as raison, tu les connais mieux que moi et seul je n'arriverai pas à les éloigner. Merci de me soutenir, je t'en doit une.
- tu es devenu une amie et je laisse pas tomber mes amis.
- merci beaucoup.Nous marchons vers nos différentes classes, j'avais cours de mathématiques et elle d'italien.
La journée se passa dans le calme, malgré les regards dévisageants des élèves. La nouvelle c'est répandue comme sable dans le vent dans tout le lycée : celle qui a répondu au grand Alexis Rogers, comme s'il était un dieu. Dès fois des gens font des montagnes pour rien. La dernière sonnerie de la journée retentit enfin et je vais dans la bibliothèque. Mademoiselle Robbins et Rogers étaient déjà là. Elle me regarda discrètement quand j'arriva. Mon camarade ne daigna pas lever sa boîte crânienne pour me regarder, c'est mieux ainsi. Je pris place près du prof, qui me pointa plutôt la chaise en face d'elle, près d'Alexis. Je soupira et je m'exécuta. Les heures défilèrent lentement et je lisais tout ce qui était devant moi, nonobstant que je les connaissais par cœur. Dès qu'elle se leva pour nous signaler la fin de la punition, je pris mes affaires et m'en allais sans demander mon reste. Maman devait déjà être à la maison et était sûrement déjà dans une colère noire. Je marchais en pensant à l'excuse que j'aurais à inventer.Arrivé à la maison je poussais la porte du salon et je découvri un monsieur en tenue policière dans notre salon.
Oh non maman qu'es ce que tu as encore fait ?
Il me regarda en souriant et ma mère arriva avec les bras chargés de couverts.
- tiens tu es là ma chérie, comment c'était au lycée aujourd'hui ? Pas trop fatiguée ?Ma chérie ?
- je te présente le lieutenant Parker.
- non c'est trop formel, appelle moi Paul, tout en se dirigeant vers moi pour me tendre la main.
Les paroles de ma mère m'avait tellement choquées que j'arrivais pas à bouger. C'est le regard amer de ma mère qui me ramena à la réalité.
Je lui rendi son geste.
- passons à table, tu déposes tes affaires dans ta chambre ?
- oui...oui, j'arrive tout de suite.Je grimpais les escaliers quatres à quatres pour aller dans ma chambre me débarbouiller rapidement. Tellement hypocrite celle là
Je descendis pour m'installer à table. Elle avait préparé ! Claire Levinston avait cuisiné ! J'avais peur d'un éventuel poison donc je scrutait le visage de ma mère pour voir une trace de mauvaise réjouissance. Rien.
- alors tu seras à la fac l'année prochaine ? Le lieutenant me parlais.
- oui, s'il plaît à Dieu.
- et tu aimerais étudier quoi ?
- je ne sais pas encore, mentais-je
- tu sais que tu peux compter sur moi, pour tout, juste pour parler je serai là.
Merci mais je me passerai de tes services
Un sourire se dessina sur mon visage comme seule réponse.
Le dîner fût assez bien fait et sans poison, à part s'il agît lentement. Ils parlaient, parlaient encore. J'en avais mal à la tête. Je desservi et rengea la cuisine. En ressortant il était en train de s'en aller. Enfin le premier qui ne reste pas dormir ! Il me dit quelques mots avant de partir et je montais rapidement pour ne pas affronter ma mère. Après un tour à la salle de bain et m'être changer, je parti enfin me coucher, avec mes écouteurs. Set fire to the rain de la chanteuse anglaise Adèle envahissait mes pensées, me fesant flotter...L'abandon est ma nature
Le silence est ma signature
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souffrance
RomanceDans se monde, certains souffrent à cause de leurs relations amoureuses ou amicales, d'autres a cause de la pauvreté ou de la faim ; mais moi je souffre parce que j'ai une mère. Chelou, j'avoue car une mère est la représentation de la bonté, de la d...