𝐧𝐮𝐦𝐞𝐫𝐨 𝐮𝐧 |𝟏| 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜'𝐞𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭

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Note d'auteur.

Bonjour ! Aujourd'hui je reviens avec une petite fanfiction IwaOi, qui je l'espère vraiment vous plaira =) J'y suis tout particulièrement attachée, alors je tiens à dire que j'aime vraiment l'écrire, que j'y prends beaucoup de plaisir, alors n'importe quel retour me comblerait de joie !

Ici, il est donc question d'un petit UA un peu angst, qui devait être à la base un three-shot que j'ai coupé en deux (en six) pour Wattpad car chaque OS faisait dans les 10k, donc ça devrait être un peu plus simple à lire héhé

Oikawa est le personnage principal de l'histoire, ça se jouera entre passé et présent, et grosso modo elle se compose à 30% de Oikawa,  20% d'Iwa-chan, et 50% de CHIEN (parce que je suis une dog person et que lui rajouter un chien divisait le coté angst par 6 alors...)

Petit TW pour cause de souffrance psychologique et quelques fois physiques, avec divers traumatismes, alcool, et d'autres petits trucs joyeux (point positif: pas de warning pour character death, tout le monde reste en vie)

Voilà, je crois que c'est tout ! Pour les chapitres pas la peine de demander à quand la suite, elle est en top priorité donc ça ne devrait pas être trop long (mais les chapitres, eux le sont alors dites moi bon courage si vous voulez commenter quelque chose aha)

Des bisous !

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OS n°1 – comme c'était avant | part 1

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La lumière clignote au-dessus de sa tête et Tooru plisse les yeux. Il résiste à l'envie de porter ses mains à son visage ; elles sont sagement restées crispées sur ses genoux depuis qu'il est entré dans ce bureau, et tout son corps lui fait mal.

Lumière en haut, table devant, deux personnes, rien derrière, douloureux douloureux douloureux.

– Tooru, insiste la femme assise sur la chaise devant lui. Est-ce que tu m'entends ?

Il l'entend, oui. Mais il ne sait pas de quoi elle parle. Ce qu'elle veut de lui. Il ne comprend pas ce qu'il fait là ; il peine à se souvenir, à se rappeler. Comment est-il arrivé ici ? Comment ces gens connaissent-ils son nom ?

Il continue de fixer la table en espérant y trouver des réponses, sent le dossier de son siège lui rentrer dans le dos, et le silence inquiétant du couloir lui prend toute son attention.

– Il ne répond pas, remarque l'homme debout derrière elle. Il faut qu'on attende encore.

Ses grands yeux sombres sont fixés sur lui depuis qu'il est entré – qu'ils l'ont poussé à l'intérieur – et sa posture le met mal à l'aise. Il est trop droit, trop sérieux, trop à l'étroit dans son propre corps. Il garde les mains dans le dos, comme les militaires qu'on voit à la télévision, et sa barbe sombre lui mange la moitié des joues.

– Que fait le médecin ? fait-elle soudain. Il ne peut pas rester comme ça ; regarde-le.

Elle effectue un geste lâche en direction du visage de Tooru, et ce dernier soulève légèrement sa main avant de la reposer immédiatement sur sa cuisse. Quand la lumière de la pièce se fait trop forte, il a parfois l'impression de sentir son cœur battre sur son front. La plaie brièvement soignée à son arrivée ne saigne peut-être plus, mais elle n'en est pas moins douloureuse et il serre de plus en plus les dents.

Dehors, la tempête fait rage – la pluie claque sur les volets, le vent souffle dans les branches des arbres, et un sifflement amer résonne à ses oreilles – et empêche les voitures de circuler, alors il se retrouve là, encore tremblant et trempé sur sa chaise en bois, à attendre que la voix du père d'Hajime revienne dans le couloir. Il ne l'a pas laissé là, c'est impossible.

Dompter le temps || IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant