Cᴇ ϙᴜ·ᴏɴ ᴀ ᴘᴇʀᴅᴜ

Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ₇.₂

-Ce qu'on a perdu -

Départ

Les jours de convalescence de Stiles avaient été pénible. Son stresse montant inexorablement parce qu'il manquait des jours de travail et qu'il avait peur de perdre son job. Jusqu'à ce qu'on trouve la solution.

-"Je pourrais payer les factures."

-"Surement pas ! Tu m'as pris pourquoi ? Je m'en sortirai."

-"Stiles ... Ne soit pas si buté. J'ai assez d'argent pour vivre quatre vies sans m'en inquiéter. Et il faut vraiment que tu te ménages et que tu prennes soin de toi."

-"Je vais bien ! Et non ! Je ne veux pas que tu m'entretiennes ou peu m'importe comme tu veux appeler ça."

-"D'accord. Et si je te prêtais cet argent ?"

Il me regarde suspicieusement.

-"Continue."

-"Je paye les factures, les dettes, ... Tout ce que tu as et qui te rends si angoissé en permanence. Et toi, tu me rembourses petit à petit, quand tu peux. Sans te tuer au travail. Je n'ai pas besoin d'autant d'argent, je peux très bien attendre le temps dont tu as besoin."

Il semble analyser le pour et le contre et finit par acquiescer.

-"Ok, mais je te rembourse la totalité." me dit-il sérieusement en me pointant du doigts.

Je lui souris, heureux qu'il entende enfin raison, et me penche sur lui pour l'embrasser alors qu'il est allongé dans le canapé, la tête posée sur mes cuisses.

Il se passe quelques minutes où ne disons plus rien et où je le sens somnoler sur moi alors que je passe ma main dans ses cheveux.

-"Tu n'as jamais pensé à reprendre tes études ?"

Il ouvre les yeux pour me regarder, puis dirige son regard vers sa main qui a attrapé la mienne pour jouer avec mes doigts.

-"J'y ai pensé un temps, mais ça ne s'est jamais fait."

-"Et maintenant, tu aimerais ?"

Il inspire et semble réfléchir à la question.

-"Je ne pense pas, tout ça me parait tellement loin. J'ai l'impression que c'était une autre vie."

-"Et qu'est-ce que tu voudrais faire de cette vie-ci alors ?"

Il me regarde dans les yeux et semble perdu dans ses pensées avant de me sourire.

-"Je vais y réfléchir."

Il se redresse pour m'embrasser, avant d'entourer ma nuque de ses bras pour nous rapprocher et approfondir le baiser.

Je l'attrape et le renverse dans le canapé pour l'allonger en dessous de moi. Son rire provoque des ondes de bonheur en moi, dont jamais je ne pourrais me lasser.

Les jours qui suivent, on profite d'être au calme pour reprendre l'enquête, mais la vérité est qu'on n'a rien du tout.

-"J'abandonne." Je me tourne vers Stiles qui vient de refermer violemment son ordinateur. "Je viens de passer en revue tous les fichiers que Chris nous à envoyer, même ceux qu'un de ces amis, Bobby je crois, lui a envoyé et rien. Je ne vois pas de quel rituel il s'agit."

-"On devrait peut-être tout reprendre à zéro."

-"C'est inutile." Il frotte son visage, semblant fatigué de tout ça. "Et si on abandonnait ?"