Chapitre IV : Le maître soumis

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L'homme en blanc eu un sourire carnassier et alors que ses compagnons de fortunes se faisaient ausculter en profondeur. L'homme grassouillet prit fermement son poignet et l'a força à le suivre, il évoluait entre des dizaines de couloirs sales et éclairer par des néons en fin de vie. L'homme marmonnait dans son ignoble barbe grise : «C'est une ange», «Je dois immédiatement la conduire à l'Excellence», «César me récompensera».Il s'arrêta et ouvrit une porte banale qui dévoila une pièce, les murs à nus avec pour seul mobilier une étrange chaise, il l'a bouscula à l'intérieur et l'enchaîna d'une main habile. Alors que la rousse reprenait ses esprits et se débattait, les lanières de cuirs qui retenaient ses poignets et cheville frottait contre sa peau parsemé de taches de rousseurs. Lui, continuait son manège aussi impassible que les soldats qui l'avaient conduit ici.

-Tu dois savoir quelque règles esclave. Lâcha-t-il avec dédain, il prit un fouet en main et frappa son torse à plusieurs reprises.

Elle cria, des larmes perlèrent au coin de ses yeux alors que son torse affichait maintenant des traînées rouges sang.

-Il est inutile de résister, de te battre. Tu n'es rien, presque une bête, heureusement que ton visage rattrape ta sale nature.

Par pur sadisme, il la fouette à nouveau cette fois sur la hanche. Elle se cambra de douleur, et sentit le goût du sang à nouveau envahir sa bouche. Elle c'était mordu à cause de la douleur procurer par ces lanières qui frappait sa peau.

-Tu dois obéissance et respect envers ta maîtresse. Jamais tu ne la contrediras, jamais tu ne lui manqueras de respect. Sinon tu préféras l'enfer à ce que je te ferais subir, compris ?

La sauvage courageuse n'acquiesça pas, et le défia du regard. Ce qui l'encouragea à continuer, les coups eurent raison d'elle et presque dans un murmure elle dit :

-Oui, maître...

Avec un sourire mauvais, il posa le fouet et récupéra une espèce de petit tampon, où était inscrit la marque de Céleste. Et commença à le faire chauffer au-dessus d'un petit feu qu'il venait à peine d'allumer. Elle, brisé était dans le flou, alors que ses yeux empreint de terreur redoutait cet homme qui l'a rabaissait au rang d'une chienne. Les minutes passèrent et le Maestro commença même à siffloter étrangement d'humeur, alors qu'une femme nue gisait devant lui. Avec toujours ce même sourire qui lui glaçait le sang à présent, il se rapprocha d'elle, et la baffa toujours par pur sadisme.

-Bonne chienne. Lâcha-t-il en ricanant, car il se savait à l'abri des oreilles indiscrète entre ces murs. Si jamais César apprenait qu'il avait osé amoché un des jouets de sa fille, il finira en pâture pour les Viporys. Mais qui viendra l'embêter dans les profondeurs de l'arène ? Bonne réponse, personne. Maintenant tu te souviendras toujours de ta condition salope. Cria-t-il prenant du plaisir à la voir souffrir et se débattre alors que le métal presque en fusion entra en contact avec sa douce peau. Le tampon de fortune laissa une marque de vie sur sa hanche. Hystérique, elle criait, lâchait les pires insultes dans son dialecte et maudissait même l'homme sur des générations. Mais rien n'y faisait, la douleur ne disparaissait pas.

-Tu n'a plus qu'un seul but, et tu ne feras que ça jusqu'à ta mort. Servir ta maîtresse l'Excellence Céleste. Il se recula peu à peu puis disparut de la pièce non sans avoir dit une dernière fois. Ta maîtresse est l'Excellence Céleste.

Il s'éloigna d'un pas guilleret, presque fier de lui. Il venait d'accomplir du bon travail et le Maestro grassouillet a même pu se défouler sur une esclave dont personne n'en a faire. Demain il devra la conduire en personne à son Excellence et l'homme peureux redoutait beaucoup cette confrontation. Mais il avait d'autre chat à fouetter pour l'instant.

L'esclave morte de peur alla se recroquevillé dans un coin de la pièce dès que la lourde se referma, et plongea la pièce dans les ténèbres. Aucun bruit à part les pleures ininterrompue de la pauvre. La haine envers les soldats rouges grondaient en elle, mais la terreur que lui inspirait maintenant cet homme en blanc vint refroidir toutes ses ardeurs. Son corps était parsemé d'affreuses lignes rouges sang, il n'était plus question de résister. L'esclave était maintenant vidé de toute volonté propre de peur que l'homme en blanc ne vienne pour la punir.

Alors qu'elle croyait ne jamais revoir la lumière, la lourde porte s'ouvrit sinistrement. L'homme tant redouté se profila dans l'entrebâillement de la porte, fier de lui il rentra dans la pièce, et jeta à ses pieds une magnifique tunique blanche comme la neige rehausse de fin liséré d'or, une ceinture avec une boucle incrusté d'un bijoux vient accompagner le tout.

-Qu'elle est ta maîtresse ? Dit-il d'une voix suave, alors qu'il fit claquer un étrange bâton contre la paroi.La pauvre se recroquevilla un peu plus et n'osa pas croisé son ignoble regard de tortionnaire. Des émotions contraires en tête elle du se résoudre à lâché misérablement :

-Céleste est ma maîtresse...Pitié....

Ses mains c'était positionné sur son visage rougie et tordu par la peur. Son tortionnaire afficha aussitôt un sourire pervers et lui ordonna non sans plaisir :

-Habille-toi chienne et sèche tes larmes, personne ne viendra te sauver.

La rousse sécha rageusement ses larmes et s'habilla sous l'œil avide du Maestro qui s'empêchait avec difficulté de profiter un peu plus de cette esclave qu'il avait soumit. Elle garda les yeux rivés vers le sol lorsqu'il prit son bras meurtri avec cette habituelle violence, malgré son poids conséquent le salaud avançait rapidement à tel point qu'elle avait du mal à le suivre, sa jambe droite lui faisant atrocement mal. De loin, elle n'avait l'air que d'un esclave quelque conque, les habits ayant recouvert les affreuses marques qu'il avait laissé. Mais son habit trahissait son état, il l'avait réduite à une créature craintive, sans aucun espoir. La fougueuse jeune femme qui parcourait les dunes à la recherche de matériaux n'était plus. Remplacé par une pâle copie d'elle-même.

Ils passèrent devant un légionnaire qui ne pu s'empêcher de mater avec insistance la rousse, il suffit d'un regard noir de la part de son tortionnaire pour calmer les ardeurs de l'homme. Une part d'elle même espérait que quelqu'un d'humain vienne la sauver, mais ces couloirs semblaient être peuplé de monstre avide de chair et surtout d'elle. Le chemin lui parut lui aussi interminable, mais les couloirs changèrent petit à petit, l'odeur humide et sale fut remplacé par un doux parfum de vanille, les murs brillaient de mille feux à présent, l'étrange sol gris avait été remplacé par un enchevêtrement de noir et de blanc. Magnifique ne put-elle s'empêcher de penser. Elle n'avait jamais connu un tel raffinement, une telle propreté. L'homme grassouillet se triturait les mains, tournant ses innombrables bagues tel un fou. Les mouvements se firent frénétique alors que la porte n'était plus qu'à quelque mètre. La tension montait en lui, l'esclave sentait cela. Elle aurait bien exploiter cette faiblesse évidente mais elle se sentait trop vide, trop fatigué pour oser cela. La nuit fut une éternité de souffrance pour elle, retenter l'expérience est sa pire crainte.

Une femme dans le fond se leva, attirant aussitôt son regard. Ses yeux apeurés, la détaillèrent, explorèrent chaque angle de cette personne aux intentions inconnues, tel un animal apeuré elle se fit le plus petite possible et ne suivit que vaguement la conversation. Un brouillard semblait avoir obscurcit son âme, elle ne distingua juste que le cruel homme était totalement soumis à la volonté de la femme, il n'abordait plus son petit air de porcin. Mais malgré la peur qu'elle exerçait sur lui, il la poussa sans ménagement dans la pièce et la lourde porte se ferma avec gravité. Par réflexe elle se colla sur le mur aussi froid que la neige, ses yeux parcourant chaques recoins de la pièce légèrement éclairé par la Lune, c'est avec des yeux de biche qu'elle découvrit cet endroit luxueux parsemé de relique et décoré avec finesse. Elle ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'elle vit la gracieuse jeune femme aux cheveux bruns parsemé d'or lui tendre un objet remplis d'un étrange liquide. Par peur elle accepta ce présent les mains tremblantes. Alors qu'elle ne savait quoi faire de cet objet, l'esclave apeurée sentit une légère caresse sur sa main, ce qui lui fit l'effet d'un électro-choc. Ses poils s'hérissèrent à ce contact et ses yeux vinrent ce perdre dans ceux malicieux de sa maîtresse.

-Qu'elle est ton nom créature apeurée ? Dit-elle étrangement douce, elle s'attendait à subir les coups de fouet durant toute sa pauvre vie mais c'est-elle trompé ?

-Aiyana. Dit-elle hypnotisé par ce regard envoûtant qui le défiait.

Les Nymphes : Jeu sanglantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant