Nos mots dansent sous les étoiles

Court mais intense

J'étais sous le choc de la nouvelle. Une fois sortie de prison, je commence à paniquer : j'étais en fin de vie, mon frère presque innocent en prison, et en plus dans la cellule de mes agresseurs. Je ne sais pas comment Théo a fait pour s'en sortir, si il m'a presque tuée. Mais j'en avais marre. J'allais devoir accepter la mort, je savais très bien que le traitement était inutile. Malgré mon jeune âge. Mais avant, je voulais faire une chose : réaliser mon rêve.

J'ai fait un courrier à l'Opéra de Paris, en expliquant les circonstences. Et ma demande à été acceptée. J'ai invité tout les proches que j'ai pu. Et ce soir là, les places à lavant leurd était réservées. Et ce soir là, l'Opéra était plein a craquer. Et ce soir là, les places étaient gratuites. Et ce soir là, la scène m'étais réservée.
Les projecteurs braqués sur moi, et moi, le centre de l'attention. Mais le plus étrange, c'est que je n'avais pas le traque. Alors j'ai dansé, dansé à en perdre le souffle, dansé à m'en détruire les pieds, dansé à n'en plus finir. J'étais heureuse de ne pas avoir craché du sang sur scène, mais encore plus davoir briller comme une étoile. Et tanpis si ça n'était pas parfait, car je n'aurais pas le temps d'apprendre plus. Ce soir je voulais être une étoile, pas la plus brillante.

Ma danse à été diffusée sur plusieurs chaînes TV, et tout le monde m'a vue briller. C'était si incroyable que je n'en revenait pas. Alors je me suis dit : 《quelle vie 》, et j'ai sourit, parce que oui, elle est courte, mais incroyable, alors cela me suffit. J'aurais aimé plus, mais je n'avait plus le temps de vouloir, seulement celui d'apprécier. Être une étoile est appréciable.

Maintenant que je pouvais mourir en paix, j'allais profiter de chaque instant comme le dernier. Puisque celui-ci était proche. Avec ceux que j'aime, avec moi-même, avec tout ce que j'avais. L'histoire aura été courte mais belle. Retenez que ça n'est pas parce que ça finit tôt que c'est triste. Et c'est mon cas.

C'est arrivé comme ça, un jour assez triste, mais c'est normal, la mort peut être belle, mais pas joyeuse pour autant. J'ai senti que c'était pour bientôt, alors j'ai appelé Théo, Mathéo, Luce, tout le monde, et j'ai même réussi à convaincre la prison à faire une execption pour mon frère. Je voulais que personne ne soit triste ou en conflit, alors j'ai écrit des lettres que j'ai adressé à tout le monde. Ils les liront lorsque je serais partie. L'une qui dit à mes parents de croire mon frère, et combien je les aimes, une qui pardonne mon frère, une qui dit à Théo combien je l'aime, qu'il aura été l'amour de ma vie, mais que je ne devais pas être le sien, qu'il ne devait pas s'empêcher d'aimer. Mais surtout qu'il ne devait pas se sentir responsable de ma mort. Une pour chacun de mes amis, les remercier de qui ils sont. Et encore d'autres, pour n'oublier personne. Et de petits cadeaux aussi. A midi, nous avons tous mangé ensembles, un repas superbe où tout le monde a bien ri. L'après-midi n'était pas mal non plus, et c'est là que ça a fini. A 16h59. J'étais tout près de Théo, puis je me suis mise à tousser du sang très fort. Tout le monde est venu autour de moi. Tout les gens que j'aimais. Puis je me suis écroulée dans ses bras. Et il a vu que je souffrais, que l'ont ne pourrais plus rien faire pour moi, alors il m'a chuchoté à l'oreille 《Tu peux te laisser partir.》, et lorsque j'ai fermé les yeux, il a ajouté un 《Je t'aime》. Tout le monde serait autour de moi, tout le monde me regardait, avec un air triste, certes, mais également plein d'amour et d'affection.
Ensuite, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, car j'étais morte, cela va de soit. Mais ne soyez pas triste, car je ne le suis pas, et je vous l'interdit !

C'est là fin, mais comme tout livre à besoin d'une dernière page, il me fallait une dernière seconde. Et puis j'ai toujours préféré les petits livres intéressants aux gros livres ennuyeux, et les petits plats savoureux aux gigantesques assiettes infectes. Alors j'aime ma vie. Comme elle est, comme elle était.