Chapitre 8:

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-« Comment ça elle vient de commencer ? lui demandât le psy. Que c'est-il passé après ? »

- « Patience monsieur. Répond Enzo en lançant son large petit sourire d'innocent brisé, chaque chose en son temps, écoutez bien l'histoire et peut être pourrez vous découvrir la cause de ma maladie comme vous le dite. »

-« Intéressant. S'exprima le psy. Racontes-moi la suite.....et ne m'appelle pas monsieur, tu peux m'appelais Richard. »

-Enzo le perça du regard en gardant son sourire puis lui dit: « D'accord....Richard, où en étais-je ? »

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Dimanche à 8h00 je me suis rendu au lycée en pensant que je pourrais m'échapper des regards de pitié que me lançaient ma famille, mais en vérité ce n'était pas du tout le cas car dés la seconde où j'avais franchis la porte d'entrée tout le monde a commencer à me regarder et à me lancer leurs regards de pitié, ça m'énervait mais j'avais fais comme si je n'avais rien remarqué et j'ai continué mon chemin vers ma classe.

Une fois arrivé à ma classe j'avais fais comme je faisais tout les jours, c'est-à-dire rentrer sans m'adresser à aucun de mes camarades, puis je me suis assis à la même table de toujours à coté de la fenêtre, le seul changement c'était le regard que me lançaient mes camarades, ce maudit regard de pitié que tout le monde n'a pas arrêté de me lancer.

Ils sont venues me parler (Je peux vous avouer que j'étais surpris sur ce coup là, je ne m'attendais pas à ce qu'ils viennent me parler, car ils ne l'ont jamais fait avant ça, quand ils m'adressaient la parole c'étai juste parce qu'ils avaient besoin de moi ou bien pour m'énerver), cette fois ils sont venues pour voir comment j'allais, mais ce qui avait attiré mon attention c'était elle, cette beauté angélique de malheur ce dirigeaient vers moi, dés qu'elle c'était assis devant moi, tout les autres sont partis, le silence régnait pendant à peu prés 6minutes et puis elle a finalement décider à parler.

-« Tu vas biens ? » me demandât-elle en essayant de croiser mon regard, comme si elle s'attendait à ce que je luis pardonne son geste envers moi.

-« Qu'es-ce-que tu veux Clara ? Lui demandais-je. Pas besoin de poser cette question tu connais déjà sa réponse, je vais mal ce n'est pas étonnant quand tu es comme le décrivent les psychologues un suicidaire. » À ce moment Clara baissa les yeux et resta muette quelque secondes puis s'exprima : « Je sais que je t'ai fais de la peine..... Que je t'ai causé beaucoup de souffrance.....Je sais que cela ne changera pas ce qui c'est passé, mais je suis sincèrement désolé Enzo (à ce moment elle allait pleurer mais elle retenait ses larmes) je ne peux pas corriger le passé mais je souhaiterais que tu me donne une deuxième chance, et je te promets de ne pas te faire la même chose, donne moi cette seconde chance je t'en supplie » et c'est à ce moment qu'elle a commencé à pleurer.

-« Non mais dites-moi que je rêve ! Lui répondis-je. Après tout ce temps tu viens enfin t'excusés ?! Ça fait presque 8mois que tu m'as abandonné comme une vieille chaussette, et jusque là ta conscience était plus tôt tranquille avec cette idée....Qu'es-ce-qui a changé ? » (Pour être sincère avec vous Ric, je me suis senti un peux cruel de lui avoir répondus de cette façon... mais vous me comprenez ! elle m'a fait souffrir pendant longtemps, elle a tué mon enfant intérieure pour le simple plaisir de briser un cœur, puis elle s'arrange pour qu'elle passe pour la victime dans cette histoire.)

Elle me croisa avec un regard de choc, comme si elle ne s'attendait pas à ce que je lui réponds de cette façon, elle n'a pas sue trouver les mots pour me répondre.

(Je ne peux pas vous mentir Ric.....J'ai un peux apprécier la voir dans cette état.... Je sais que c'est cruelle mais j'ai ressenti qu'elle commence à avoir ce qu'elle méritait)

Après quelque instant elle me répond tout en restant sous le choc : « Je ..... J'avoue que j'étais cruelle envers toi ces 8 mois derniers mois..... Crois-moi quand je te dis que je n'ais jamais cesser de penser à toi et à la douleur que j'ai pue te causer....mais je vais te dire.... C'est vrai que je ne t'ai pas dévoilé les causes de mon geste, mais ça ne veux pas pour que j'en ais pas de bonnes raisons......donc oui je t'ai laissé tombé, oui j'ai fais comme si de rien n'était, mais j'avais juste pensée que c'est mieux pour nous deux que chacun regagne sa vie....... Je n'avais aucune idée que tu es resté bloqué sur cette histoire... (À ce moment là j'ai remarqué qu'elle commençait à retenir ses larmes, comme si elle pensait vraiment ce qu'elle disait....mais je ne pouvais pas accepter ses excuses..... pas maintenant, car on sait tout les deux qu'elle veut juste passer pour la victime)

-En entendant comment elle a essayé de passer pour la victime, j'ai senti comme une chaleur augmenté dans mon corps, j'ai repensé au jour où elle s'était retourné contre moi, j'ai voulue la torturé pour qu'elle ressente ce que j'ai ressentis depuis ces huit derniers mois, j'ai lancé un soupir avec léger rire et lui répond : « Wow...... même avec la culpabilité tu ne peux pas t'empêcher de trouver des excuses pour te donné raison..... Tu m'as laissé tomber pour tes raisons ? Moi je refuse tes excuses car j'ai des raisons encore meilleures que les tiennes... autrement dit tu ne mérites pas de secondes chances, alors continue à faire comme si tu ne me connaissais pas, moi j'arriverais un jour à faire comme si tu n'existais pas. »

En entendant mes mots elle s'est mit à pleurer et elle a rejoint ses copines qui en la voyons pleurer me lancèrent un regard accusateur.

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-« Mais aux fond de toi tu voulais lui donner cette seconde chance. S'exprima Richard. Alors pourquoi l'as-tu repoussé ? »

-« Parce qu'elle n'a pas réellement voulut qu'on redeviennes comme avant. Répondit Enzo. Elle est venue juste parce qu'elle se sentait coupable pour ma tentative de suicide, c'est tout elle ça, elle vient te parler juste quand elle est concerné ou qu'elle n'a pas trouvé quelqu'un de meilleure avec qui parler.... »

-« Attend. L'interrompu Ric. De quoi tu es entrain de parler ? Tu veux dire que votre ancienne amitié n'était pas réelle ? »

-« C'est exactement ce que je voulais dire ! répondit Enzo. Car figure toi Ric qu'à la première année personne ne voulait parler avec elle, nos camarades de classe lui adressaient la parole juste quand ils avaient besoin d'elle ou pour l'embêter, au début je l'avais remarqué mais je ne m'adressais que rarement avec les filles cette année là, c'est elle qui est venue me parler à plusieurs reprises, c'était rien avant, une simple discute entre camarades de classe, mais ensuite on a commencé à parler régulièrement ensembles, même quand on étais pas face à face, on discutais en ligne. Elle m'a fait croire qu'on était vraiment des amis proches...... mais viens le jour où on es passé à la deuxième année, on nous a changé de classe, et tout à coup elle devenue populaire dans cette classe, et comme par hasard elle a commencé à m'ignorer, à s'énerver de tout ce que je faisais, et viens le jour où elle a décidé que je ne suis plus utiles pour elle..... » À ce moment là Enzo a eu les mains qui tremblaient et respira un bon coup pour retenir ses larmes puis continue : « Donc elle m'a laissé tomber, tout simplement..... Comme une vieille chaussette, et ensuite elle a fait comme si je n'existais pas, elle a oublié que moi je la voyais toujours quand les autres faisaient comme si elle n'existait pas.......C'est dur de voir les choses de mon point de vue..... C'est tout simplement dur d'être moi......regardez moi.....un enfant plain de talents mais qui a perdue gout à la vie..... Celui que son ennemie juré est aussi l'amour de sa vie..... Celui qui veux que tout le monde ne voit que le bon coté de ce monde, mais que lui.....il n'arrive qu'à voir l'obscurité. »

Dans la tête d'un dépressifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant