I- De nouvelles rencontres ?

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Quelle magnifique journée pour un départ, se dit Aomine lorsqu'il sortit de chez lui, les yeux vers ce ciel sans nuage, sa peau bercée par les doux rayons du soleil. Il se mit en route, direction : chez Akashi, où ils devaient tous se retrouver en debut d'après-midi.

Arrivé, Kuroko était déjà sur place, bien que ce ne soit pas étonnant. Par contre, Daiki etait d'autant plus troublait par la coiffure, quasi explosive, de son ancienne ombre. Un style si ébourrifé ne lui ressemblait pas, sauf lorsqu'il venait à peine de sortir du lit. Venait-il de se réveiller ? Daiki en doutait sérieusement... Akashi n'aurait jamais laissé dormir Testuya jusqu'à une heure pareille. Et puis, en toute connaissance de cause, les épis témoignaient surtout d'une partie de cartes plutôt agitées.

Sans déconner ! Testu' lui servait une occasion rêvée pour le taquiner, pourquoi s'en priver ?

"Et bien Tetsu, on a pas beaucoup dormi à ce qu'on dirait... , lui lança-t-il un ton rempli de sous-entendu obscène.

- Aomine, je te prierai de te mêler de tes affaires", répondit le concerné de son ton impassible.

Daiki ferma sa bouche, fusillé par le regard terrifiant d'Akashi qui lui coupa net toute envie de répondre. Il était préférable pour lui, qu'il la mette en veilleuse.

Pour une fois, l'as de la génération miracle n'était pas en retard. Il n'était pas arrivé dans les premiers non plus, mais il manquait encore du monde. Et le dernier à arriver fut celui qu'il attendait le plus.

La grande star se laissait désirer, pensa Aomine lorsque Kagami passa enfin les portes. Dans le salon, il debarqua sac en main, débardeur blanc dont les trapèzes tiraient le tissus, sous lequel de délicieux pectoraux se dessinaient discrètement. Daiki bavait presque, en tout cas il eut du mal à le quittait des yeux. Pendant que Taiga saluait tout le monde, ses iris bleus sombres re-détaillèrent le galbe magnifique enveloppé d'un short vert kaki, qui mettait parfaitement en valeur le teint caramel de sa peau.

- Salut, sourit Taiga, en posant la main sur son épaule, quand vint son tour.

Il est vraiment beau, putain, garda-t-il pour lui, avec un léger pincement au cœur de ne pas pouvoir le complimenter.

- Salut, suivit-il simplement en posant une main amicale un brin au dessus des hanches.

- Kagami, t'es en retard, le gronda le framboise.

- J'suis désolé, j'ai eu un petit contre-temps", s'excusa-t-il.

Puis sans plus tarder, ils prirent le moyen de locomotion qu'ils avaient choisi précédemment. Quand ils furent enfin arrivés à la villa des Akashi, Aomine fit subjugué par l'immense superficie de la maison, bien que sa contemplation s'interrompit par son rival.

"Et bien, t'as jamais vu de villa ? se moqua gentiment Kagami.

- Parce que tu t'attendais à ce que ce soit aussi grand, toi peut-être ?

- Oui, fit-il tout simplement.

- Menteur"

Et ils rirent de bon coeur. Le son mélodieux du rire de Kagami remplit le coeur d'Aomine et amplifia sa passion à son égard. Il adorait le voir sourire. Et l'entendre rire était comme le chant envoûtant d'une sirène.

Quel romantique celui là, se moqua Aomine envers cette réflexion qui frôlait le gnangnan.

D'un commun accord, ils décidèrent de partir en ville pour commencer cette soirée comme il se devait. Enfin, c'était surtout Takao et Kise qui forçait pour sortir. Les deux ensemble etaient synonyme de beuverie, ils devaient constamment être géré comme des enfants. Pour Takao, Shintaro s'occupait d'être sa raison incarnée, mais pour Ryouta, il n'y avait que Akashi pour le tenir à la baguette. Cela dit, l'idée ne déplut pas à Daiki, qui menait l'ouverture du groupe. Il ne connaissait pas du tout la ville, toutefois il admettait que les rues décorées de fleurs roses, jaunes et mauves ou lampion en guise de lampadaire donnait un côté minimaliste, tendance et mignon.

Tu es l'homme que j'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant