VIII- Dîner

1.4K 53 24
                                    

Une petite demie heure s'étaient agréablement écoulées, sous de tendres caresses amoureuses, des paroles envoûtantes et des regards ensorceleurs. Mais, il était temps pour le cuisinier de se remettre aux fourneaux -bien qu'il n'en avait aucune conviction. Alors, il s'extirpa tant bien que mal des bras de son amant, enfila un jogging qui moulait divinement ses fesses et un tee-shirt, avant de repartir derrière son plan de travail. Cela dit, en tournant le dos à Aomine, il fit une légère erreur que son copain rattrapa bien vite :

"Hé, t'as pas zappé un truc par hasard ? Lui dit-il, juste avant que Kagami ne franchisse le seuil de la porte.

- Quoi ?

- Ça."
Et après ce mot, Aomine attrapa le col rond du tee-shirt de son carmin entre ses mains et rapproche brusquement leurs corps, heurtant leurs torses. Devant le visage interloqué de Taiga, Daiki sourit, attendri . Puis, il vint finalement coller ses lèvres à celles de son beau tigre, doucement, lentement, langoureusement. Un instant qui dura une poignée de secondes, et pourtant, qui parut beaucoup plus. Enfin, Daiki laissa partir son amoureux et plongea en étoile sur le lit.

Le joueur de Tôo était dans les nuages. Il nageait en plein bonheur. Enfin, son américain l'avait appelé par son prénom. Et honnêtement, Aomine se demandait quand est-ce qu'il allait finir par le faire... Ses attentes étaient comblées. Ils avaient partagé un moment unique, incroyable, inoubliable et à refaire sans plus tarder. Inconsciemment, il affichait un sourire niais, comme celui des imbéciles heureux. Ô que son cœur vibrait uniquement pour celui du carmin. Seulement, il était incapable de s'en défaire, bien trop immergé dans ce moment délicat. En solo, il prit quelques minutes, histoire de s'en remettre, pour en fin de compte s'empresser de rejoindre Kagami dans la cuisine.

"Tu veux de l'aide ? Demanda-t-il, innocemment, en entrant.

- Bah, ça alors ! Si on m'avait dit, que je connaîtrais un Aomine courtois, j'aurais signé direct, se moque gentiment Taiga.

- Ça veut dire quoi, ça ? Demande le bleuté, piqué à vif.

- T'es prévenant et bienveillant, c'est mignon ! Se justifia l'américain. Il ne fallait pas heurté la sensibilité de son petit-ami, pensa-t-il ironiquement.

- Je disais ça pour toi : j'ai peur pour tes doigts, répliqua Daiki, sur un ton rempli de malice.

- Et, je peux savoir pourquoi ? S'enquit Kagami, de suite, les nerfs déjà à vifs.

- Oh... bah disons que, tu n'es pas très adroit avec tes mains. Ou adroit, tout court en fait, déclara Daiki, en fendant son visage d'un sourire provocateur, totalement fier de sa provocation.

- Tu déconnes là, j'espère ? S'exclame le rouge.

- Ouh... La question piège ! Mieux vaut ne pas répondre.

- Oh, l'enfoiré ! Sortit Kagami, scandalisé par le ton cynique et presque réaliste de son imbécile d'amant.

- Hé ! c'est pas des façons de parler de son mec, Tai !

- Dit-il !

- Aurais-je besoin de me faire pardonner ? Glissa Aomine dans un souffle, en collant son buste contre celui de son bien aimée, tout en caressant les abdominaux finement taillés sous le tissus de son amant. Je suis très doué avec mes doigts, moi...

- J'y réfléchirai, sourit Taiga, devant le ton et la demande charmante de son petit-ami. Mais, ne me déconcentre pas, s'il te plait.

- Parce que je te déconcentre ? Murmure l'as de Tôo à l'oreille du carmin, avant de lécher son cou.

- Daiki... arrête s'te plaît. J'cuisine.

Tu es l'homme que j'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant