VIII - Amour Physique

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Le ton de la voix de Daiki fut suave, rendant son amoureux dans tout ces états. Et Aomine savait pertinemment le pouvoir qu'elle avait sur lui, c'en était presque mystique. Quand, Kagami se cambra et lui offrit ouvertement son cou, bercé par les effets exaltants de cette mélodie sensuelle, l'as de Tôo ne put retenir un sourire fier. Le voir ainsi, si peu vêtu, si délicieusement désirable, à sa merci, fut suffisant pour qu'il ne se retienne plus. Son torse était encore trop loin du dos délicat de Kagami, alors Aomine resserra son emprise sur ces hanches, descendant ses paumes un peu plus bas. Mais juste assez haut, pour ne pas brusquer son amoureux, qui voulait faire les choses bien avec lui. Et de cette manière, le hâlé souhaitait lui faire comprendre que c'était la même chose de son côté. Cette tête brûlée, ce couillon de première, ce givré de basket, c'était le sien : son copain. Le rival qu'il attendait depuis si longtemps, l'homme qui lui vola ses sentiments, c'était Kagami. Alors, oui, avec lui, sa niaiserie ressortait en force et rien que pour cela, Daiki détestait le carmin. Mais au final, tout chez cet américain lui plaisait follement. Donc, si il devait subir des soirées romantique au restaurant, payer l'addition à la fin et lui offrir tout les quatre matins un cadeau, Aomine le ferait sans hésiter. Tout simplement car son cœur était entre les mains de Taiga. Il aurait très bien pu lui faire part de ses sentiments à haute voix, mais les mots lui manquaient horriblement dans ces moments-là. Et de plus, il ne considérait rien de mieux que les actes. Alors, sous la force de ses sincère sentiments, il planta tendrement ses crocs dans le cou de son adonis, puis lapa la zone attaquée, avec douceur. Il sentit sa proie frissonner adorablement contre son torse, l'incitant à réitérer.

Et en effet, Kagami se délectait de la multitude de frissons, que lui provoquait son amant. Cet homme avait un pouvoir sur lui, comme si Aomine le connaissait sur le bout des doigts, et Taiga appréciait grandement ce don. Au moment où il frémit de nouveau, après que le numéro cinq de Tôo ait déposé un autre baiser sur son cou, Kagami se dit qu'il ne lassera jamais de ses sensations délicieuse. La tendresse d'Aomine à son égard dépassait toutes ses espérances, il avait définitivement comblé ses attentes. Et c'était pour son plus grand bonheur parce que jamais, l'américain n'aurait cru qu'il soit aussi patient et attentionné. Jamais, il n'aurait imaginé le voir aussi niais et romantique. Et pourtant, Aomine avait su faire ses preuves. Ces mains possessives et ancrées à ses hanches, ni trop hautes, ni trop basses, était crispées et emplies de désir. Taiga le savait et le sentait, car l'envie de partager cet amour physique avec son bien aimé grandissait en lui aussi, doucement mais sûrement. Pourtant, son charmant rival ne cherchait pas à paraître trop insistant ou impatient. Et en toute honnêteté, quand ce dernier fit glisser ses mains des hanches du carmin à son fessier, suivant la lanière de son tablier, avant de le dénouer ; Kagami fut victime d'une montée de désir incontrôlable. Et ce fût lui qui devint impatient. Cela dit, peu de temps après, il vit son outil de cuisine voler à travers la pièce et l'air ambiant caressa son gentiment torse. Alors, il se tourna hâtivement, souhaitant se retrouver face à son amant le plus vite possible.

Tout de suite, il capta ses lèvres pulpeuses et si tentantes, sans prendre le temps de se perdre dans le regard bleu nuit de Daiki. Il l'embrassa passionnément, profitant de la saveur excitante de leur baiser. Kagami voulait sentir la douceur de cet échange, s'abandonner dans les courants amoureux de leur sentiments partagés. Ces moments comme celui-ci, où à travers un baiser, il devinait l'amour de son compagnon pour lui, le rendait ivre de beatitude. Ainsi, l'un comme l'autre savourait ce goût unique et inoubliable du parfum de leur amour. Pris dans cet instant délicatement agréable, Kagami passa ses bras autour de la nuque du hâlé, qui resserra encore une fois leurs corps. Jamais, il n'était assez proche de lui et chaque centimètre loin de sa chaleur, le faisait péniblement souffrir. Puis, une fois suffisamment proche, doucement leurs langues vinrent se mêler à cet échange, s'enlaçant impunément, s'enivrant de chacune. Elles se retrouvèrent avec tendresse, dansant l'une avec l'autre dans un ballet de passion magnifique. Toutes les deux se calinèrent tendrement et s'échangèrent mille et une paroles d'amour. Mais inconsciemment, cette valse entre ces muscles roses changea l'atmosphère de la pièce. Le désir des deux amants s'amplifia considérablement, taquina le brasier de leur bas ventre, avant d'irradier leurs esprits. Aomine et Kagami sentirent cette tentation les posséder au fil des secondes et ne purent la réprimer. Et dans un élan fou, ils tombèrent sur le lit du carmin. Séparés un bref instant, ils se perdirent dans les iris de chacun. Les deux amoureux décelèrent une pointe d'amusement et une autre de luxure scintillante, dans leurs regards. Cet instant dura une seconde infime, ou peut-être moins, mais Kagami nageait dans une eau sombre de malice et de désir, tout comme Aomine se baignait dans une source chaude et luxurieuse. Puis, ils reprirent le cours de leur baiser.

Tu es l'homme que j'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant