De la haine nait l'amour [Dramione]

Chapitre 4

PDV externe :

La journée de Drago passa lentement, trop lentement. Il n’avait pas suivi un seul cours, m^me pas celui du professeur Rogue, qui n’avait pas manqué de lui faire savoir. Toutes ces pensées étaient tournées vers la jeune Gryffondor. Comment avait-il pu ? Lui qui ne voulait pas ressembler à son père c’était raté.

N’empêche que pour une fois Drago Malefoy avait décidé d’agir, de faire quelque chose de bien, et il se jura intérieurement d’aller voir la rouge et or pour s’excuser.

PDV Hermione :

Malgré les potions de Mme.Pomfresh, mon cou et mes ecchymoses me faisaient affreusement souffrir. J’avais du mal à tourner la tête, et devait calculer chacun de mes mouvements. Si par maladresse je bougeais trop rapidement j’étouffais un petit cri en me mordant la lèvre inférieure, si bien qu’à la fin de la journée une sorte de coupure était apparu sur le bas de ma bouche. Je sursautais à chaque bruit, je tremblais à chaque fois que je le voyais, je faisais tout pour l’éviter, prenant des chemins beaucoup plus long car la peur me rongeait les entrailles. Après mon dernier cours de la journée, je décidai finalement d’aller à la bibliothèque travaillée, je n’avais pas la tête à ça mais j’étais sure de ne pas croiser Malefoy là-bas.

PDV Drago :

Je sortis de mon cours de Rune en trombe, bien décidé à retrouver Granger.

- Drayyyy ! Hurla une voix nasarde.

«  Et merde » pensais-je.

Je m’arrêtais mais ne fit pas volte-face pour autant

- Draki chérie. Cria Pansy

- Qu’est ce qu’y a Parkinson. Dis-je exaspérer

- Sa va Drakichou ?

- Pansy affuble moi encore une fois d’un de tes surnoms ridicule et c’est toi qui risques d’aller mal.

- Mais Dray je …

- Ta gueule Parkinson !

- Et bien tu ne tenais pas le même discours l’année dernière, tu sais dans cette salle de classe vide. Fit elle en tournait autour de moi quand un animal traquant sa proie.

Sauf que j’étais Drago Malefoy et je n’étais jamais la proie.

J’arrêtais Pansy en lui prenant le poignet.

- Ecoute moi bien Parkinson, je ne veux plus te voir. Trouve toi quelqu’un d’autre pour te sauter, tu t’es déjà fait passer dessus par la moitié de l’école, tu n’auras pas de mal à trouver quelqu’un pour satisfaire tes besoins de viande fraîches, après tout tu n’es qu’une sale chienne, et tu me répugnes Parkinson, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi tu me dégoûtes. Crachais-je

Pansy tourna son regard noir vers moi.

- Tu t’es aussi taper la moitié de l’école, je me trompe ?

- Absolument. Souriais-je. Mais je suis un Malefoy pas une traîné.

Puis sans un regard de plus je partis à la recherche de Granger.

Je fis tout le tour du château, en passant par le jardin et le terrain de quidditch. Je retourna dans le château, blasé, quand je sus enfin où la trouvé.

« Par Merlin que je suis con, bien sure la bibliothèque »

J’entra dans la bibliothèque, Mme Pince me lança un regard noir à faire fuir les détrakeurs.

J’arpentais les rayons à la recherche de Granger quand je la vis enfin, mon cœur loupa un battement.

Elle était assise seule à une table, ses boucles indisciplinées retombaient gracieusement sur son visage, elle avais les lèvres pincées et les sourcils froncés, signe d’une grand réflexion. Elle se tourna pour prendre un livre, sur la pile qui se situait à droite d’elle. Trop rapidement je pense car elle étouffa un petit cri de douleur, elle se mordit la lèvre, ses yeux commencèrent à briller, et j e m’en voulut encore plus à ce moment. J’étais un monstre, j’étais comme mon père.