CHAPITRE 4

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  Les mots qui se poser sur son carnet étaient toujours plus dur. Il avait commencer pour extérioriser son mal être mais au fur et à mesure l'espoir le quitter.

" Je ne supporte plus cette vie. Le regard des gens pèsent sur moi, je le sens dans la rue, je suis sur qu'ils parlent aussi mais je ne les entends pas. Je n'entends rien si ce n'est le désespoir qui grandi en moi. Je ne le supporte plus néanmoins je sens qu'il est trop tôt pour partir. Mais l'idée est présente. "

  Il posa son crayon, plusieurs larmes avaient fait un chemin sur son visage. La réalité devient de plus en plus compliqué à supporter, du haut de ses dix neuf ans, il a vu et vécu beaucoup de choses comme la plupart des gens différents, le harcèlement, les coups, la violence, l'abandon. Et pourtant son masque, face a sa famille et ses amis, restait en place, on pouvait sentir une force émaner de ce jeune adulte. Il avait longtemps réfléchi à passer à l'action pour en finir mais il n'avait jamais eu le courage et maintient que le bouclé prennait une place dans son esprit c'était encore plus compliqué de se résoudre a faire quelque chose.

  Les bruits de plaisir qui sortent de la chambre, la cadence qui s'accélère puis un cri plus fort que les autres, la jouissance. C'était la dernière qu'il voyait ce soir. Mille cinquante euros. Presque riche mais bien détruit. Il n'avait eu qu'une pensée en tête : son brun. La nuit tout les chat sont gris, mais quand on regarde bien les gris sont plus ou moins profond, plus ou moins sombre. Celui qui émané de Valentin était beaucoup trop sombre, cette nuit fut la nuit de trop. Il avait senti quelque chose se briser en lui.

  Le soleil brille, les oiseaux chantent et le plus petit avait remis son masque, un immense sourire sur le visage. Il avait l'air sur de lui. Cette journée aller peut être être meilleur que celle d'avant. Et bien non. Elle fut pire que tout les autres. Ses camarades avaient été horrible, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas été aussi ingrats. Les bousculades, les coups discret, les moqueries, les mots dans le casier, les insultes, l'enfermer dans les toilettes, le plateau sur les genoux. Valentin était à bout. Mais surtout il s'en voulait, c'était sa faute s'il était différent, il ne rentrait pas dans le moule.

  Il avait décidé de ne pas aller en cours aujourd'hui, la nuit ayant été compliqué. Trois coups à la porte et Jordan était dans le salon.

- Mec, t'es dans un sale état. Jordan avait l'air inquiet.
- Je sais la nuit a été compliqué.
- Tu as recommencé cette nuit pas vrai ?
- Tu me connais trop bien. Il avait soupiré.
- C'est normal tu es mon pote, allez raconte moi tout, tu as l'air encore plus mal en point que d'habitude.
- Je crois que... Que je suis amoureux. Il avait baissé la tête.
- D'une de tes dames ?
- Non. C'est... Comment dire... Un mec de ma classe. Il avait chuchoter la dernière partie de sa phrase.
- Je suis pas étonné. C'est qui ?
- Son nom de famille c'est Halter. C'est tout ce que je sais.

  La conversation entre les deux amis continua pendant au moins une heure accompagné de quelques joints et bouteilles de bière.

  Une impression de grande solitude était présente. Son voisin de classe n'était pas là. Son meilleur ami n'était pas là. Il ne fini pas la journée, se sentant de trop comme d'habitude, alors il est rentré, mais pas chez lui. Il est allé dans un parc, juste pour prendre l'air, voir autre chose que sa vie morose. Les arbres, le silence, les passants, le silence, les regards, le silence, les lèvres qui bougent, le silence, les insultes, le silence. Le quotidien trop dure. Mais au fond de cette noirceur, il y avait un point lumineux.

  Les ténèbres, l'alcool, la drogue, la prostitution, mais au fond pour faire quoi ? Pour vivre ? Pour survivre ? Pour faire chier ? Peut être. Mais là, sa lumière était en train de s'essouffler, au fond de son canapé. Comme un espoir qui se meurt un vide dans l'espace qu'il occupait avant. Il planait totalement, la drogue, qu'il avait pris pour oublier, venait de lui faire oublier son nom. Quand une âme est brisée, vraiment brisée, il est difficile de la réparer. Mais encore faudrait-il qu'elle est envie d'être réparée. Il souffla, son esprit avait décidé de tourner ses pensées vers le petit brun comme bien souvent depuis plusieurs jours.

  Le regard dans le vide, la tête déjà dedans, le silence. Valentin avança un pied vers l'infiniment vide, mais pas encore le buste de manière à ne pas perdre l'équilibre tout de suite. Il se laissait une chance de faire demi tour. Son âme, son cœur lui criaient de ne pas le faire de ne pas sauter. Mais les voix dans sa tête lui criaient de sauter que de toute façon sa vie n'était que de la merde, que sa ne vallait pas le coup, que personne ne l'aimait et ne l'aimerai jamais. Puis l'image de son voisin de classe apparu, il avait appris qu'il s'appelait Valentin comme lui. Il le trouvait encore plus beau maintenant qu'il connaissait son prénom. Mais évidemment qu'il ne l'aimerai jamais, il était différent, presque un monstre une abomination, il voulait mourir, il voulait disparaître, ne plus exister. Il regarda son téléphone, son fond d'écran représentait une fleur, simplement dessiné de manière graphique, ça voulait dire tellement pour le jeune sourd. Comme une beauté interdite. Une larme coula, se sera la dernière, il a sauté.

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