Une nouvelle journée commençait, néanmoins le soleil n'était pas présent, la pluie avait pris le dessus. Le jeune Valentin se rendait au lycée afin d'entamer une dernière année de calvaire. Il arriva en retard, il se dirigea vers les listes afin de savoir où il devait aller pour le premier cours. Salle 206. Il monta alors au deuxième étage, il vit alors quelqu'un en haut de l'escalier, pris de panique il se dépêcha de monté mer et constata que la personne présente ne représentait finalement aucun danger puisqu'il était endormi contre la rambarde. Valentin souffla un coup soulagé de ne pas avoir commencé la journée par s'en prendre. Il continua sa route vers sa salle et entra sous le regard d'une professeure pas forcément très heureuse de faire interrompre par un élève qualifié de bizarre.
- A ta place.
Se sont les seuls mots que dit la professeur mais n'ayant ajouté aucun geste à la parole et n'étant pas face au jeune handicapé, Valentin ne compris pas l'ordre donné. Il resta alors pendant cinq bonnes minutes dans l'encadrement de la porte sous les rires de ses camarades. Les enfants sont ingrats entre eux et encore plus face a quelqu'un de différent.
Le jeune squatteur se réveilla au moment où le lycéen souffla mais il ne montra rien ne voulant pas le faire fuir. Il attendit seulement que la personne parte, il ouvrit les yeux, malgré le bleu qui était present on pouvait voir un rouge vif l'entourer. Il avait pris sa dose avant de venir, il était une fois de plus défoncé. Il enleva sa casquette et parti vers sa salle. 204. 205. 206. Il toqua trois coups avant d'entre un entré. Il ouvrit la porte et entra, non seulement dans la salle mais également dans une personne.
- Monsieur Palun nous fait l'honneur de revenir en cours. A votre place.
Il s'exécuta, néanmoins il remarqua alors que l'autre élevé n'avait pas bougé et n'avait rien dit. La professeur sembla le remarquer aussi elle se mit face à l'inconnu.
- Monsieur Halter à votre place maintenant.
Elle s'était mise très prêt et avait bien articulé. Le dit Halter alla donc s'asseoir à côté de notre drogué. Il sortit ses affaires. Valentin était intrigué par le comportement du jeune homme.
Le jeune handicapé ne compris pas pourquoi la professeur l'avait laissé aussi longtemps face à la classe puis il compris que la professeur lui avait certainement déjà dit d'aller s'asseoir mais il ne l'avait pas entendu. Il en avait marre d'être a part. D'être différents. Il soupira. Une main lui tapa doucement sur l'épaule. Il tourna la tête.
- ...
Il soupira et pris un papier et un crayon afin d'écrire à son voisin.
" Je suis sourd, je n'ai pas entendu ce que tu as dit. "
Il transmit le papier à sa droite sous un regard interrogateur. Ce même regard se posa sur le papier qu'il lit avec attention. Il attrape un stylo et griffonne quelques mots.
'' Pourquoi tu soupire ? ''
'' Je commence à ne plus supporter ma différence. ''Le papier ne revient pas, toujours le silence. La professeur ne faisait aucun effort, aucunes notes au tableau et elle parlait souvent de dos donc impossible pour Valentin de suivre le cours. Il soupira encore. Il en avait marre de ce silence qui le ronger de l'intérieur.
Il était donc sourd. La drogue dans ses veines le fit réfléchir un bon moment. Les bruits de la classe finirai par le rendre fou, son ouïe étant légèrement plus développé que quand il était clean. Deux filles parlaient et se moquaient clairement, en fait, du jeune handicapé. Mais comme ce dernier n'entendait rien il ne pouvait riposter.
- Vous allez la fermer.
La classe venait de cesser ses mouvements. Le jeune Valentin chercha à comprendre ce qui avait créé ce manque d'activité. Il regarda alors à sa gauche et vit que ses camarades regardaient dans sa direction enfin plus précisément à sa droite. Il se tourna alors face à son voisin.
Le jeune brun se leva de sa place après avoir insulté une nouvelle fois les deux filles qu'il savait être de vrai catins. Il prit ses affaires et claqua la porte en sortant. Il se sentait coupable mais touché par le sort du jeune handicapé.
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DIFFERENCE
FanficLes deux avaient des problèmes l'un à vie, qui ne le quitterai jamais, l'autre avait des problèmes profond mais qui au fond ne sont que superficiels. Mais les deux sont au fond deux âmes brisés, l'un par un handicap qui le couper d'une parti du mond...