Une Nouvelle Famille Bien Particulière

Chapitre 22

Pdv Julien :

Je me tenais devant ce large portail sans savoir quoi faire. Mes Daddys étaient en arrière et Charles se tenait à mes côtés. La peur me tiraillait de part en part. Mon ventre se tordait désagreablement, ma couche me conférait une sécurité dont j'avais grandement besoin.

On y était. Le moment de tout révéler. Ma vie après cela ne serait plus jamais la même. Charles n'avait eut de cesse de me rassurer mais il n'en demeurait pas moins que j'angoissais. Je n'avais pas voulut cette situation, elle s'était imposer à moi.

Ces... nos parents, jamais beaucoup de mal à les voir comme tels pourtant je n'avais eu aucun mal à admettre que Charles était mon frère, étaient rentrés de voyage d'affaire.

J'avais fait des cauchemars toute la nuit et je dû même dormir avec nos Daddys et Charles tellement ces mauvais rêves me tourmentaient. Et le matin, j'avais décider d'y aller. Je ne pouvais pas vivre avec ça ni demander à Charles de ne rien dire. Je ne cessait de m'imaginer leur douleur d'avoir perdu un enfant. Alors leur cacher plus longtemps n'était pas envisageable. 

La sonnette retentit en moi comme la sentence d'un condamner à mort. Le portail s'ouvrit avec une lenteur insupportable. Je ne tenais plus, il fallait que la vérité éclate. Pour mon bien, pour le leurs. Je retiens ma respiration en voyant une femme nous attendre derrière le portail. Je relâchais tout en voyant qu'il ne s'agissait que d'une femme de ménage. 

- Oh mon petit Charles comme ça fait longtemps. La dame avec un tablier se rapprocha aussi vite qu'elle pu vers Charles pour le prendre dans ces bras. Charles répondit avec un plaisir non dissimuler à cette étreinte. On voyait une forte complicité entre ces deux là. Il m'avait déjà parler d'elle, elle s'occupait de lui depuis tout bébé, quand ces parents n'étaient pas là. C'est à dire tout le temps. 

- Je suis contente de te voir Maria. Un doux sourire se vit sur son visage. Il se sépara d'elle et lui demanda. Mes parents sont là ? 

- Oui mon garçon dans le salon et je ne te cache pas que tu les as inquiété avec ton message et moi aussi.

- Je dois leurs parler de quelque chose d'important mina. On peut entrer ? Le regard de Maria se posa enfin sur nous. Quand ils passèrent à moi, ils s'écarquillèrent. On aurait dit qu'elle avait vu un fantôme. Inconsciemment, je me rapprocha de mes Daddys restaient en retrait. 

- Oh mon dieu ! Dit moi que je rêve ! Elle avait pâlit d'un coup et j'eus peur qu'elle nous fasse un malaise. Si déjà, elle réagissait comme ça je n'ose même pas penser à la réaction de nos parents.  

Charles se décala et commença à s'avancer vers la porte d'entrée. Je ne tardais pas à le suivre ainsi que nos Daddys. Assis sur l'énorme canapé noir de leur salon, Mr et Mme Forget se tenaient tendus. Je sentis l'angoisse se faire encore plus forte. Je n'étais vraiment pas serein. 

La scène qui se déroula ensuite se passa au ralentit. Les tetes de nos parents se tournèrent, en me voyant derriere Charles, leurs visages se décompèrent. Plusieurs émotions passèrent, le surprise, la tristesse, l'emerveillement puis les larmes. Beaucoup, énormement. Ils se leverent en concert et se précipitèrent vers moi en hurlant. 

- Julien ! 

- Je rêve, seigneur dit moi que je ne rêve pas ! pria ma mère biologique.

En les voyant dans cet état, je ne pus m'empêcher de me cacher derrière mes Daddys. Me voyant faire, Charles se mit entre eux et moi, me protégeant. 

- Charles ! Qu'est ce que c'est que ce bordel ! La perte de maitrise de son père du étonner Charles au vu de sa posture. 

- On va tout vous expliquer mais calmer vous d'abord vous faites peur à Ju'. Cela eu l'air de les calmer bien que je préférais rester coller à Daddy Hazz. 

On s'installa sur les canapés, moi sur les genoux d'Harry, Louis à cote de nous, Charles dans un fauteuil et mes parents biologiques sur le second canapé. 

Et commença l'un des moments les plus pénibles. Par choix j'avais décidé de laisser la parole à Lou. Je ne me sentais pas de revivre tout ça une seconde fois. Elle pleurais et lui n'en était pas loin, de plus ces points serrés laisser présager une rage sourde. Hazz me serrait contre lui et cela me rassurais et me permettais d'avoir les pieds sur terre. 

- Je vais leur faire le procès du siècle, jura Mr.Forget rouge de colère en se levant. 

- Non ! Non vous ne ferai rien ! Hurlais je en me levant à mon tour. 

- Mais ils t'ont enlevé à nous ! Toutes ces années à se demander ou tu étais et avec qui ! A se ronger les sangs jour et nuit. A crever de ne pas pouvoir te tenir dans nos bras et te dire je t'aime. s'emporta ma "mère"

- Et alors ! Celui qui m'a enlevé est en prison et pour un bon moment ! Et ma mère car c'est ce qu'elle est, a été tout ce dont j'aurai pu rêver ! Pas parfaite mais sincère et protectrice ! Quelle vie j'aurai eu ? Comme Charles a pleurer parce qu'encore une fois vous êtes barrer au quatre coins du monde non merci ! Je l'ai vu souffrir de votre absence et même si mon enfance était loin d'être idyllique je ne veux pas la changer car grâce à elle je suis celui que je suis aujourd'hui ! 

Je ne regnais pas leur douleur mais je ne pouvais pas vivre avec des " et si ", c'était impossible. Alors certes je peux comprendre leur volonté mais qu'ils se mettaient à ma place trente secondes avant de juger et de prendre des décisions à chaud. Je ne voulais pas que celle qui m'a élevé ai des problèmes cela peut se comprendre non ? 

J'étais essoufflé et mon sang pulsait à toute vitesse dans mes veines. Mes parents me regardèrent choquer par ma tirade. Lou me prit dans ces bras dans le but de me calmer avant que je fasse une crise d'angoisse. 

- Et vous vous êtes qui ?! Rugit mon père 

Et s'est reparti pour les explications, décidément on aura fait que ça de la journée. La réponse eu l'air de les laisser perplexe et en les voyant hésiter je décidai de prendre encore une fois la parole. 

- Je ne veux pas vous blesser mais je ne veux pas vivre avec vous. Je voulais vous dire que je suis là, que je vais bien. Peut être qu'on se verra quand vous rentrez de voyage ou pas. Cela dépendra de moi et de moi seul. Je suis en âge de décider si oui ou non je veux vous voir et pour le moment je ne suis pas prêt à me dire que nous sommes une famille. Pas encore, peut être un jour mais pas là. Alors pour le moment je continuerai à vivre avec Harry et Louis, j'y ai pris mes marques et je mis sens bien. Donc si vous voulez que l'on se voit et qu'on commence à avoir un semblant de relation vous ne m'empêcher pas de rester avec Harry et Louis.

Je les vis réfléchir et j'eus peur un instant qu'ils m'empêchent de rester avec mes Daddys. Pourtant et à mon plus grand soulagement, ils acquiescèrent. Et je pus respirer sereinement. 

Pour mon plus grand bonheur, nous partions peu de temps après. J'avais accepter que ma mère me prenne dans ces bras puis avec Charles. Je lui avais promis de revenir assez vite pour lui en dire un peu plus sur moi. Aujourd'hui c'était surtout le temps des révélations et j'étais content que ce soit fini. 

On reparti direction la maison. Ma maison. J'avais trouvé en mes Daddys et Charles une maison. Tous les quatre, ensemble dans notre bulle. La, à cet instant, c'est ce dont j'ai le plus besoin et le plus envie.  Protection, amour et douceur, c'est ce que je veux. J'avais eu assez d'émotion comme ça pour aujourd'hui, je voulais retrouvé mon calme et ma sécurité. 

En voyant la maison s'approcher, je sentais mon angoisse diminuer. Mon doudou contre moi, la main de Charles dans la mienne, les regards de mes Daddys sur nous et entre eux me fit un bien fou. Je n'étais plus seul. 

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Enfin un nouveau chapitre ! Je sais je sais ça va faire un mois mais le plus important et là, le chapitre ! 

J'espère qu'il vous aura plus et que la confrontation ai été à la hauteur de vos attentes. N'hésitez pas à voter et à commenter. 

A très bientôt, Sarah 

PS : La fin se fait sentir peut-être deux ou trois chapitres...