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J'ai passé la nuit sur mon chapitre sous le bruit relaxant des vagues, une mauvaise habitude que j'ai lorsque je suis trop pris dans le travail

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J'ai passé la nuit sur mon chapitre sous le bruit relaxant des vagues, une mauvaise habitude que j'ai lorsque je suis trop pris dans le travail. Vidant ma cafetière au fur et à mesure de la nuit, au petit matin, vêtu de mon jogging noir et d'un débardeur blanc, fenêtres ouvertes sur le chant des mouettes et des goélands, je retourne sur mon ordinateur, une nouvelle tasse de café dans les mains.

La nuit a été courte, je n'ai pas écrit grand chose, à peine sept ou huit pages. Pour peut-être la neuvièmement fois, je relis ce que je viens d'écrire pour m'assurer que tout est correct, satisfaisant. Hikari, le personnage masculin principal de cette histoire, n'a toujours pas retrouvé cette femme dont il ne connait même pas le nom, cette sirène qui le rend accro.

Il pense tout le temps à elle depuis leur rencontre, jour comme nuit. Tout comme mes pensées sont dirigées vers toi, petite sirène. Comment pourrai-je les faire se revoir ? Je pourrais faire de notre Hikari un sauveur, sauvant sa petite princesse de la mer de pécheurs malintentionnés. Mais cela serait peut-être trop simple, trop cliché, trop attendu. 

Décidant de faire à nouveau une pause, je ferme les fenêtres et décide d'aller au marché faire les courses pour ce midi. Mais avant de sortir, je pris une douche, me réveillant un peu plus. M'habillant en regardant dans le miroir, une sieste allait certainement devoir être prévue cette après-midi.

Sortant de la maison après un dernier coup d'œil à la baie vitrée, j'ai de nouveau le pressentiment qu'il y a quelque chose d'étrange. Mais je décide de ne pas y faire attention, de partir de chez moi pour me rendre au marché. 

La ville où je vis fait plutôt vieillotte et n'est pas le cœur même de Pohang, juste un endroit assez reculé, une petite commune à part. Certains endroits métalliques sont rongés par la rouille tandis que d'autres maisons sont entretenues et pratiquement neuves. Le marché où je me rend est présent tous les jours de la semaine. Avec ses dizaines d'étalages de produits frais, tous les habitants aiment beaucoup cet endroit, il est devenu une sorte de tradition au fil du temps. Grâce à ça, nous n'avons pas réellement besoin d'hypermarché. Quelques supérettes supplémentaires suffisent amplement pour compenser. 

Je marche parmi les gens qui font leurs courses, certains voulant des filets de poisson, d'autres des fruits de mer. Sachant très bien ce que je veux manger, je ne m'attarde pas sur ce que les autres vendent, j'ai du pain sur la planche qui m'attend. Arrivé vers un stand de plats prêts à manger, la vendeuse me regarde. 

Vendeuse : Seokjin ! Ça fait un moment que nous ne t'avons pas vu !

Seokjin : Bonjour madame, comment allez-vous ? 

Vendeuse : Très bien et toi, tout va bien ? 

Seokjin : Oui, merci. 

Vendeuse : Tu ne te sens pas trop seul dans ta grande maison ? Tu fais des rencontres ? Tu as trouvé une petite amie ? 

ArmériaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant