Pousser les portes du bahut pour la première fois en trois ans, m'a provoqué une énorme boule à l'estomac, et une envie de vomir. Ça commence bien. Mais je devais me ressaisir, je ne devais pas me laisser dépasser par mes émotions, et je ne devais pas me trahir non plus, au bout de seulement deux minutes. Alors, accompagné de mon fidèle ami, j'ai levé la tête, plaqué un sourire confiant sur mon visage, et je me suis avancé vers mon casier, qui ironie du sors, est mon ancien, car le directeur trouvait ça rigolo. « tout à changé chez vous, sauf ça ! Ah ah ah ! ». Quel con !
Non mais je dis ça, mais c'est pas vrai, Monsieur Valerian, est, et a toujours été un homme très gentil, très bon, et très ouvert d'esprit. Quand je lui ai expliqué la raison pour laquelle je m'en allais, il m'a directement soutenu, et m'a dit que si un jour je décidais de revenir, il m'accueillerait les bras ouverts ! Et il l'a fait !
Quand mes parents et moi, sommes entrés dans son bureau pour ma réinscription, il avait un immense sourire sur le visage, et m'a dit qu'il était extrêmement heureux de me revoir, et m'a promis de tout mettre en œuvre pour que je me sente à nouveau comme chez moi, et que si j'avais le moindre problème, je devais venir le trouver sur le champs.
Mon casier et celui d'Eugène étaient aux opposés les uns des autres, si bien qu'à un moment donné, on a dû se séparer, et ma confiance en moi en a pris un coup. A chaque fois que je passais devant quelqu'un, j'avais l'impression qu'il me montrait du doigt, qu'il me jugeait, qu'il se moquait de moi.
« monstre », « contre nature », « dégénéré ». Ce sont les mots qui résonnaient au fur et à mesure que j'avançais dans ce couloir interminable. Pourquoi est-ce qu'ils me regardent tous ?Comment ont-ils su ? Eugène ? Non impossible ! Le directeur ! Ça doit être le directeur !
Mon cœur a commencé à s'emballer, ma vue s'est embrouillée, ma respirations'est accélérée. Je n'entendait plus rien, je ne voyais plus rien,j'avais mal.
Et puis soudain, des mains froides se sont posées sur mon visage, et ont retirées mes solaires. Une personne floue est apparue devant moi, mais je ne parvenais pas à l'identifier. Cette personne essayait de me parler, mais je ne comprenait rien, je ne comprenait rien !
Puis soudain, il a fait tout noir.
Je me suis réveillé à l'infirmerie, j'avais fait une crise de panique. J'aurais peut-être dû écouter Eugène, (et mon psy), je n'étais pas prêt à revenir. Pas psychologiquement en tout cas ...
L'infirmière est apparue quelques minutes plus tard, elle m'a aidé à me redresser, avant de me donner un verre d'eau. Madame Lovelace, une femme charmante, qui étant donné qu'elle tenait mon dossier, savait exactement qui j'étais, ou de moins, avait été. Elle ne m'a pas posé de questions, elle m'a juste fait un check-up complet pour être certaine que j'étais apte à aller en cours.
- Tout est ok, mais si tu veux, le directeur m'a dit qu'exceptionnellement il t'autorisait à rentrer chez toi, car il se doute que ce retour ne doit pas être facile pour toi.
- Non ça ira, je vais mieux.Mais merci.
- Comme tu veux.
- J'ai entendu les élèves se moquer de moi, et m'insulter. C'est pour ça que j'ai paniqué.
-Liv, personne ne s'est moqué de toi. Je te le promet. Tout est dans ta tête, personne ne sait. Tu n'as rien à craindre.
- Est-ce que c'est Eugène qui m'a amené ici ?
A l'entente de ma question, madame Lovelace s'est soudain figée, elle semblait extrêmement mal à l'aise.
- Euh, non, euh. En fait, une jeune fille t'a intercepté avant que tu ne t'effondre. Mais, elle n'est pas très grande, et elle est assez fine, alors elle a appelé son petit ami pour qu'il te transporte jusqu'ici.
- Et ?
- Sont petit ami, c'est Page, Liv ...

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Liv - (BxB)
Romance- Désole ! Mais c'est pas une bonne idée que tu sois revenu ici Liv, les gens vont finir par te reconnaître ! IL va finir par te reconnaître, et quand il va faire le rapprochement, ça va mal finir ! - Eugène, tout va bien se passer! Personne ne va...