Chapitre 6

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- Hé, je sais que... Vous ne pouvez pas parler, mais...

Je n'eus pas le temps de continuer que la personne avec qui je partageai la voiture me balança un objet sur les à côté de moi. Ce fut apparemment un téléphone, ce qui me fit le deviner furent les sonneries, signe qu'un appel avait été lancé.

Je tâtai donc le siège jusqu'à le trouver, juste à temps apparemment, puisque lorsque je le portai à mon oreille, la même voix que d'habitude retentit.

- Vous rencontrez un problème ?

- Plutôt, pourquoi m'emmenez vous dans cette histoire ? Je ne vous sers à rien.

- Oh, Leylou, c'est toi.

Il y eut un silence.

- Donc ?Relançai-je la conversation.

- Ce ne sont pas tes affaires.

- Bien sur, et je préfère y rester en dehors... Je peux quand même savoir à quel moment contez-vous me laisser reprendre mes vacances ?

- Dès le moment où ta mère t'a transmis ce livre, tu es entrée automatiquement dans nos affaires. Nous sommes en train de te ramener.

- Oh... Très bien. Répondis-je à la partie de sa phrase répondant à ma question, avant de me rendre compte de ce que voulait dire la première.Non, attendez... Comment ça dans vos affaires ?

- Maman n'est finalement pas si gentille, n'est-ce pas ?

Cet homme commençait vraiment à m'énerver.

- Je commence à croire que tout cela n'est qu'un coup monté d'une personne qui m'en veut pour je ne sais quelle raison... Vous êtres là pour me rappeler ma mère en plus de son décès, pour me détruire, vous ne vous rendez même pas compte qu'une partie de moi est morte avec elle... Et en plus, vous voulez la faire passer pour la méchante ?

- Oh... Je n'ai pas de cœur...Se moqua l'homme. Continue à croire l'ennemie. Lâcha-t-il avant de raccrocher.

Je reçus par la suite un message.

« Ne parle à personne de cette affaire. Je suis sur que tu peux deviner ce qu'il se passera si c'en est le cas. Petit indice : tu paiera le même prix que pour un écart. Puisque au fond, c'en est un. Supprime ce message ou on s'occupera de supprimer autre chose. »

Très bien...

Je soufflai, exaspérée par cette situation.

Comment voulez-vous vivre tranquille en ayant conscience d'avoir aidé aussi facilement des personnes qui vous ont kidnappé, ont ouvert votre maison par vous ne savez quel moyen en plus du « bureau interdit », ont fait des trous dans un mur de ce dernier, ont en quelques sortes volé votre mère en prenant quelque chose dans ce fameux mur. Tout ça sans que vous ne sachiez rien sur la situation ?

Encore un temps qui me parut une éternité plus tard, on me déposa à quelques maisons de celle où se trouvait normalement Antoine et les autres. La personne avec qui j'avais vécu tout ça, cagoulée comme toujours, me fit signe que je devais rejoindre mes amis. Quelques pas pressés en direction de la maison de vacances plus tard, j'entendis à nouveau le moteur de la voiture démarrer. Puis ce bruit s'éloigna.

- Leylou ! Alors, avec ta cousine ?

Carole fut la première à me sauter dessus après que j'ai sonné au portail pour que l'on m'ouvre.

- Heu... Petit temps passé ensemble assez sympas ! Lui répondis-je, essayant d'être le plus sur de moi.

- Super ! Rappelle moi comment elle s'appelle.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 05, 2019 ⏰

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