La rencontre qui change ta vie...

Quand on commence à s'habituer...

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Hier, j'ai enfin fais la connaissance de Zach, j'en étais presque heureuse. On m'a tellement parlé de lui que j'ai faillie devenir impatiente. Aujourd'hui sera certainement un jour comme les autres.

Je me lève presque hâtivement, mais pas trop non-plus, j'vais juste passé une journée de plus au lycée, rien de bien exceptionnel.

Je me prépare donc, je m'habille avec un débardeur noir et un jean puisque le temps me permet (enfin) de porter autre chose que des pulls. Je chausse mes basquettes et me voilà partie. Ce matin, bien que quelques degrés se soit ajoutés sur le thermomètres, l'air est lourd, je me sens oprimée, même observée, cette sensation se répète, une crise d'angoisse sans doutes, faudrais que j'aille voir un médecin un jour...

Je garre ma voiture sur le parcking et sors. Je scrute l'horizon bondé de monde devant le grand établissement blanc, de loin je crois voir un groupe de cheerleaders, les skaters vers les rampes, les geeks et autres intellos sur les tables de dehors, le nez plongé dans leurs bouquins. Je vois aussi de loin une petite blonde. Et Zach. Il tourna la tête, me remarqua et me souria, bizarement, ça me faisait plaisir de savoir que je n'étais pas complètement invisible pour autrui. Je lui rendis son sourir. La petite blonde, qui se tenait à côté de lui ne le prit pas vraiment bien, elle lui adressa un regard d'interdiction, comme si il faisait quelque chose de mal. Je comprends qu'elle lui en veuille de regarder une autre fille, même si je ne représente pas un danger potentiel... Sans plus y réflèchir, je traçais mon chemin en direction d'Eric, qui attendait la venue de nos autres amis.

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La sonnerie retentit, nous allâmes tous en cours, Techno. pour moi, passionnant. Je pris place. Durant les 20premières minutes du cours, je rêvassais à ce qu'aurait pu être mon avenir si mon père avait survêcu à cet accident, ou mieux, si ce dernier n'avait même pas eut lieu: mon père m'aurait aider à financer mes études, je serais entrée dans une grande école de médecine, j'aurais fais carrière dans la chirurgie... Tous ces rêves semblent bien loin maintenant.... Je vais finir entant que serveuse dans ce bled pourri...

La voix stridente de la prof de Techno, madame Pilart, me sortit instantanément de mes songes:

 -Anaèle, quand a été inventé l'arbalette?

-Au X° siècle, madame.

-Correct, ...

Sans plus attendre, je fixais mon attention sur la dénommé Anaèle. Je me retourne et vois, sans m'en être rendu compte, que c'était en fait la petite blonde, la petite blonde qui reste toujours avec Zach. Comme souhaité, elle était petite, blonde, avait les yeux verts très clairs, elle était vraiment belle. Il ne me fallut qu'une seconde à l'examiner pour me rendre compte du fait qu'elle m'avait remarqué. Nerveuse intérieurement, je lui affichais un sourir qui signifiait que je ne voulais nullement être son ennemi. Sourir qu'elle ne me rendit pas, un air froid restait collé à son visage à la peau pâle. Elle reporta son attention au cour, moi, je me retournais, repensant à mes rêves de carrière.

La sonnerie retentit, je sortis de la salle, cherchant la prochaine, la salle de réunion, où l'on va parler de notre futur orientation avec la psychologe scolaire. Ne pouvant pas compter sur mon célebre sens de l'orientation, je me perds évidemment entre deux couloirs. Il n'y avait plus personne, j'entendais du bruit, un clquement de porte d'un casier je crois. Je pointais le bout de mon nez pour découvrir quelle était la personne qui herrait dans le couloir. Je ne le connaissait pas; il était plutôt grand, les cheveux bruns, courts, mais restait un inconnu. Discrète que je suis, il m'entendu et se retourna vivement. Quand il me vit, il sourit et m'adressa un rapide <<salut>> avec un sourir  puis attarda son regard vers mon décolté, je ne savais pas comment prendre ce geste:

-Euh... je me suis perdue, je cherche la salle de réunion.

-Tu est à l'autre bout du lycée. Je dois y aller moi aussi, on a qu'à faire le chemin ensemble.

Je hôchais la tête comme seule réponse.

-Et au passage, reprit-il, j'aime bien ton collier. Moi c'est Karl Nicolson.

Alors c'est ça qu'il regardait tout-à-l'heure, mon collier. Sa me rassure en quelque sorte. Il m'accopagna en silence vers la fameuse salle de réunion, 5min plus tard. Lieu où j'eus tout le temps de réfléchir à cette fameuse question qui se balade dans ma tête <<pourquoi Anaèle me déteste-t-elle?>>.

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L'heure me servit à trouver nombreuses réponses à mes questions, mais pas à celle que je me posait depuis quelques jour, elle demeura sans réponses... C'en est presque frustrant.

Je sors de la salle, un peu dans la lune, et, bien sur, je me retrouve dans un bouchon dans le couloirs. Je fais un pas en arrière sans me retourner, et heurte une chose dure, un torse pour être plus précise. Mais quel torse, et bien celui de mon cher " voisin de table d'anglais " Zach. Je me retournais pour m'excuser, mais au fond de moi, j'étais plutôt contente:

-Pardon.

-C'est pas grave, ça bouchonne.

Je lui souris pour confirmer. Il reprit:

-Sinon, ça va?

-Bah ça peut aller.

-T'as pas l'air bien conveincue. ajouta-t-il avec un sourir.

-Bah, c'est juste que tout-à-l'heure, en salle de réunion on a parlé du voyage aux caraÏbes, et au fait que l'on devait remettre un papier d'autorisation aux parents ou à nos tuteurs légaux...

Il sourit en signe de continuer:

-... et mes parents sont morts...

Il perdit vite son sourir:

-Ha désolé, c'est dur...

-Ouai, et la seule personne restante de ma famille, c'est ma grand-mère, elle est à l'hopital... dans le coma...

Il se tu un court instant, je repris:

-Pas glorieuse comme histoire de famille...

Il rit, et ajouta:

-Moi non-plus, côté famille, c'est pas vraiment très héroÏques. Mes parents aussi sont morts, il ne me reste que ma petite soeur, Anaèle... fit-il avec un sourir.

Bah au moins ça nous fait un point commun... Attends! Anaèle? La petite blonde?! C'est pas un nom très commun dans ce lycée! Sa soeur?!

Je me calmis et répondis:

-Anaèle...c'est ta soeur, la petite blonde?

-Ouai, elle me ressemble pas vraiment mais c'est bien ma soeur! fit-il en souriant.

-Ha..

Il se mit à sourir encore plus:

-Tu croyais que c'était ma copine?

-Ouai, avouais-je en riant.

-Haha nan, tu la connais un peu?

-Bah on va dire qu'elle ne m'aprécies pas vraiment, je sais pas pourquoi..

-T'inquiète, elle est toujours comme ça, ça lui passera en grandissant. fit-il avec un sourir qu'il affichait depuis un grand moment.

Je ris en esperant que ce soit vrai... Il tourna la tête rapidement et regarda mon collier, qui semble très aprécié:

-Joli pendantif. Il y a quoi à l'intérieur?

-Je sais pas j'ai jamais réussi à l'ouvrir...

-Ha... Bon je dois y aller, on se voit plus tard!

"on se voit plus tard", cette phrase revenait dans ma tête. Alors il y aurait un "plus tard".. Trop cool!