Kirua x Reader [BxB]

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Après avoir arpenter d'innombrables couloirs, nous finîmes par nous retrouver dans une grande pièce sombre.

En face de nous se trouvait des barreaux de prison.

Participant : C'est quoi ce délire ?

Des torches s'allumèrent, éclairant faiblement l'endroit, et les haut-parleurs s'activèrent.

Haut-parleurs : Bienvenue dans la tour aux astuces. Les règles sont très simples. Si vous voulez accéder à la suite de l'examen, vous n'aurez qu'à battre ses prisonniers. Ce sont des échecs d'un scientifique fou. Abattez-les tous, et le chemin s'ouvrira. Ou mourrez. Je vous souhaite bonne chance.

'Au moins, ça a le mérite d'être clair.'

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les barreaux s'ouvrirent, dévoilant une petite armée de monstres verts à l'apparence humaine partiellement couverts de bandages. Certains boitaient, tandis que d'autres se déplaçaient rapidement.

L'idiot qui m'accompagnait fonça dans le tas. Avec son sabre légèrement recourbé, il tranchait le cou de nos adversaires avec une efficacité étonnante. Mais les ennemis devaient bien être plus d'une centaine. Il finirait par tomber d'épuisement avant d'avoir éliminer tous ces prisonniers.

Pendant ce temps, j'attendais tranquillement assis qu'il finisse le boulot, toujours vexé d'avoir été appelé "gamin".

Il ne restait plus q'une quarantaine d'ennemis.

Comme prévu, la fatigue le gagna petit à petit. D'abord il ralentit son rythme. Puis il minimisa ses mouvements, mais n'ayant plus assez de force, il finit par ne plus pouvoir trancher le cou des adversaires.

Les êtres verts prirent le dessus. L'homme lâcha son sabre et ce fut finit pour lui.

Ils commencèrent par le griffer et le mordre, puis ils lui arrachèrent son œil droit. Il criait, se débattait. L'homme tourna sa tête vers moi et croisa mon regard. Tout ce que je pouvais voir dans son regard était le désespoir.

Je soupirai et me levai. Je sortis ma dague, inspirai et avançai.

(T/n) : Eh ! Les trucs verts dégueus là !

 Quelques uns se tournèrent vers moi, mais avant qu'ils n'aient pu faire un quelconque mouvement, leurs têtes roulaient sur le sol.

Ceux qui se déplaçaient vite laissèrent l'homme pour me fonçaient dessus. Ils subirent le même sort que les précédents.

Ils ne me fallut pas longtemps pour tous les tuer. Enfin, tuer est un grand mot. J'avais lu un article sur eux. C'étaient des humains portés disparus qui avaient été retrouvés dans le laboratoire d'un scientifique. Les résultats étaient clairs. Même si leurs corps continuaient de fonctionner, ils étaient morts. Pauvres choses. Continuer de vivre en étant mort, ça doit pas être facile tous les jours.

Lorsque tous mes adversaires furent à terre, un mur bougea, laissant la place à des escaliers.

Je rangeai ma dague en me tournant vers l'homme. Il lui manquait un bras et son ventre était ouvert. Il n'en avait plus pour très longtemps de toute façon.

(T/n) : Merci quand même.

'C'est vrai, après tout, il m'avait quand même débarrassé de la moitié des ennemis.'

Je continuai ma route en empruntant ces escaliers. Ils n'étaient pas éclairés, alors je faillis me casser la gueule plusieurs fois.

'J'aurais dû écouter le Maître lorsqu'il m'avait dit de prendre une lampe torche.'