Mer blanche de capitulation...

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Jeanne et l'homme gisaient au sol, inertes. Alienore coura à toute jambe vers elle mais son frère Charles qui avait vu la scène, fut plus rapide qu'elle, il la retint par le bras. La princesse regarda la poitrine tâchée de rouge de la guerrière.

- Alienore retournez dans vos appartements, cette scène pourrait vous heurter.

La princesse poussa le bras de son frère et se laissa emmener par un garde. Quand elle regagna sa chambre, elle s'assit sur le lit, le regard perdu. Que s'était-il passé ? Jeanne allait bien ? Ou était-elle morte ? Non impossible, elle était si forte et d'une allure si dominante, si sûre. Et si c'était sa fin, Alienore ne lui avait même pas avoué ses sentiments. Il n'y en aura eu que pour la duchesse. La scène de la clairière réapparue comme un flash. Le beau regard couleur ciel de Jeanne qui remontait de la poitrine nue d'Alienore jusqu'à transpercer son regard. Une vague de chaleur envahie le corps de la princesse quand elle repensa au corps clair et bâti de Jeanne. Elle en avait rêvé de ce moment de partage intense et interdit. Mais cela c'était arrêté là. Alienore se leva, décidée à ne plus rester dans l'ombre de ses sentiments. Elle sortit et chercha son frère dans le château.

- Jeanne se repose dans sa chambre, un domestique la panse.

- Qu'en est-il de l'autre homme ?

- Celui que vous avez tirer ma soeur ? Il se porte à merveille aux dernières nouvelles.

Alienore prit d'une rage incontrôlable monta les escaliers pour atteindre les murailles. De là, elle chercha parmi les hommes au sol celui qui avait osé toucher à l'élue de son coeur. Il était en bas de la muraille, elle n'avait qu'à pousser un saut de pierres, ce sera un accident. Cet homme qui avait voulu... et la duchesse qui croyait pouvoir détourner Jeanne d'elle... Le coprs d'Alienore était trop petit pour canaliser toute cette colère. Elle s'avança vers le seau de pierre mais une main douce l'arrêta net, les 2 corps pris dans l'élan d'Alienore tombèrent au sol. Le corps qui l'avait empêcher de faire cet homicide, c'était Jeanne.

- Eh doucement Alienore ! Vous serez beaucoup moins jolie toute poussièreuse à croupir dans un cachot...

Cette voie douce mais ferme, de femme, la calma aussitôt.

- Vous devriez vous reposer.

- J'avais besoin de vous voir pour empêcher votre intention.

- Que savez vous de mes intentions ! Cet homme il vous... J'ai eu si peur...

- Alienore calmez vous, je suis là.

- En revanche vous, vous devriez retourner au lit.

Jeanne lui sourit tendrement, étalée au sol tout près d'elle.

- Jeanne votre poitrine !

Une tâche rouge apparut sur le large t shirt de la guerrière.

- Le bandage a du se défaire, dit Jeanne calmement.

- Je vais vous en refaire un.

Une fois dans la chambre de Jeanne - qui s'était assise sur son lit - Alienore prit de quoi panser Jeanne. Une idée très attirante lui traversa l'esprit, mais elle repensa à la duchesse et se raisonna qu'elle n'avait aucune chance pour elle. Le beau regard azur de Jeanne l'examinait de près, et d'une façon un peu nouvelle. Une flamme de désire brillait dans ses 2 pupilles. Alienore détourna son regard pour le reposer sur la poitrine tâchée de sang de Jeanne. Elle lui enleva délicatement son haut d'habit, défit le bandage. Jeanne était maintenant torse nu face au désire interdit. Alienore posa sa main sur l'épaule si douce de Jeanne et ferma les yeux un instant, puis épongea avec un tissu mouillé les petites gouttelettes de sang qui coulaient le long de son sein. Elle reposa le tissu et toucha doucement la cicatrice de Jeanne, du coin de l'oeil elle la vit se mordre la lèvre, toujours avez ce regard désireux. Ce petit geste fit craquer la princesse, qui attrapa délicatement le sein de la belle guerrière. Elle le toucha, le caressa, l'admira avec attention. Jeanne était jusque là restée immobile, mais elle posa une main tout en bas du dos d'Alienore pour la rapporcher d'elle. La princesse croisa pendant une longue minute le regard de la guerrière désireuse. Elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Une explosion d'envie jusqu'ici repoussée par crainte surgit en elle.
Tout en embrassant langoureusement la princesse, Jeanne détacha sa robe. Alienore ne contrôlant plus son corps, guidée par cette pulsion soudaine, lécha avec passion du cou de Jeanne jusqu'à son nombril, lui enleva par la même occasion son pantalon. Jeanne, mouillée d'excitation, fit basculer la princesse, c'était elle en haut à présent. Elle mit 2 doigts dans la bouche d'Alienore puis les fit glisser lentement jusqu'à son bassin. Là, elle caressa les abords d'une mer de liberté à la couleur blanche de la capitulation. Oui elle avait lutté contre le désire d'aimer Alienore de très près, mais les 2 femmes s'étaient rendues nues contre ce désire intense. La respiration de la princesse augmenta, elle serrait le corps de Jeanne contre elle. Ses doigts finirent par rentrer dans la grotte afin de mettre fin aux cris. Une bouffée de chaleur très agréable s'évapora doucement du corps d'Alienore puis elle retrouva une respiration normale. La princesse fit de même pour Jeanne serrant avec sa main le cou de la guerrière comme pour l'étrangler de jouissance. Et les 2 femmes s'endormirent l'une dans les bras de l'autre après des échanges passionnés.

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Bon voilà 😂. Cette scène me tournait dans la tête depuis le début de l'histoire... j'espère que ça n'a pas choquer les plus jeunes. Hâte d'écrire la suite et d'avoir des retours sur l'histoire. Jeanne va t-elle partir au combat ? Ou s'enfuir avec sa bien aimée ? Ou les 2 ?       Sur ce, bye.

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Baignade Sentimentale Dans Un Château Du XIe Siècle (G×G)[terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant