Baignade Sentimentale Dans Un Château Du XIe Siècle (G×G)[terminé]

Le mariage

- Je ne veux pas me marier et je ne veux point que vous partiez. Que vais-je devenir ?

- Doucement ma belle, j'y ai déjà réfléchi. Une fois que la guerre sera terminée, je viendrai vous enlever à votre château. Avec tout l'or que je gagnerai nous pourrons habiter tranquillement dans une contrée voisine, je passerai pour votre soeur ou cousine. J'ai un ami qui viendrait avec nous et son ami à lui, ils passeront pour nos maris ou nos frères.

- Vous me promettez de revenir me chercher ?

- Je ne peux en aucun cas vivre sans vous Alienore. Savez-vous combien je vous aime !

Jeanne serrait fort la princesse dans ses bras, dans sa chambre.

- Je serai mariée avant que vous ne reveniez j'en ai bien peur.

- Attendez moi dans votre tête le temps qu'il faudra. Même si vous devrez passer par le mariage vous serez mienne une fois la victoire.

Le mois d'entraînement au château pour Jeanne fut bientôt achevé. Les 2 femmes s'échangèrent tout leur amour durant leur dernière nuit ensemble, dormant à peine afin de se rassurer et de profiter une dernière fois pleinement l'une de l'autre.

- Tenez Jeanne, c'est l'histoire que j'ai imaginé sur nous, je veux que vous la gardiez et que vous pensiez souvent à moi sur le champ de bataille comme je penserai à vous ici dans ce lit.

- Alienore, ma belle, ma promise, je penserai à vous du levé de soleil à son couché, je relirai tous les soirs dans nos souvenirs et ce bout de papier. N'ayez crainte ma douce.

- Comme je vous aime.

Jeanne embrassa longuement sa bien aimée. Le jour se levait lentement. La guerrière préparait ses affaires et les deux femmes descendirent manger.
Une fois l'infanterie et la cavalerie prête Jeanne monta sur son cheval.

- Alienore n'oubliez pas ce que je vous ai promis. Je reviendrai.

Elle donna un coup à son cheval et partit au trot suivie d'une masse de chevaliers. Alienore déchirée rentra se coucher.

Deux semaines plus tard.

- Ma douce il faut se lever.

Alienore sursauta et perdit ses moyens face à ce surnom qui lui était familier ; mais ce ne fut que son père qui vint la réveiller pour son mariage.

- Je ne veux pas me marier mon père, je ne connais pas cet homme. Et s'il me faisait du mal !

- Alienore enfin je ne vous ai jamais vu de cette manière. Voyons vous aurait toute la vie pour vous connaître et devenir une gentille épouse. Je ne laisserai aucun homme faire du mal à ma fille, n'ayez crainte.

- Mon mariage ne peut-il pas être repousser de quelques mois ?

La princesse comptait chaque jour avec toujours autant d'espoir que sa chère bien aimée vienne la délivrée.

- Impossible. Nous comptons tous sur vous pour sceller notre alliance avec le duc de Beauvoir. Cela éviterait des morts lors d'une bataille.

- Alors vous sacrifier votre fille.

- Allons assez discuter, préparez vous vite, ils arrivent bientôt !

Alienore dépitée, resta immobile sur son lit à songer aux derniers souvenirs d'elle et Jeanne. Elle se prépara lentement quand une bonne, envoyée par son père, lui annonça que son futur époux était arrivé.

- À quoi bon être une princesse quand on a pas le pouvoir d'écrire son propre destin ! souffla t-elle.

La mère d'Alienore entra dans sa chambre pour lui faire un bref résumé de la posture et la conduite à tenir pour être une bonne épouse.

Elle s'avança, tremblante, dans la grande salle de balle, avec son air timide et raffiné, admirée par les principaux des contrées voisines et amis des seigneurs. Son futur mari se tenait près de son père, en habit blanc scintillant. Une nuance de dégoût lui retourna l'estomac. 《Que sa guerrière blonde lui manquait》, pensa t-elle.

La cérémonie du mariage fut terminée, Alienore partit le lendemain pour le château de Beauvoir, ayant préparée ses affaires la veille. Jeanne n'allait jamais la retrouver dans ce château. Cette pensée lui arracha le coeur. Le soir venu, le futur seigneur de Beauvoir, le nouveau mari de la princesse, la conduisit dans leur futur chambre.

- C'est maintenant que vous allez vraiment devenir ma femme ! dit-il avec un grand sourire.

- Je suis si fatiguée. Pouvons-nous reporter cela ?

- Pas plus tard que demain alors.

- Soit.

Alienore savait qu'elle ne pouvait pas repousser cela indéfiniment. Pourtant c'était ce qu'elle allait faire.

☆☆☆☆☆☆☆☆☆ J'hésite à terminer l'histoire ou à continuer avec les quelques idées que j'ai pour une suite. Comme j'ai aucun avis je doute de quoi faire... Si je termine cette histoire ce sera pour en commencer une nouvelle, qui se passe dans un monde plus récent.... Bref svp des aviiiiiiiiis. ☆☆☆☆☆☆☆☆☆