White Horse

♧ Chapitre 2 ♧

Je me suis réveillé vers neuf heure, j'avais passé la nuit à tourné dans mon lit et à me réveiller en sueur.
Je suis sortie de mon lit avec difficulté puis j'ai pris des vêtements propre et je suis sortie de la chambre.
Les couloirs étaient vides et incroyablement silencieux ; dehors le temps était grisâtre et mort.
Quand j'ai posé ma main sur la poignée de la salle de bain, la porte s'est soudainement ouverte de l'intérieur. C'était Miles qui venait de prendre sa douche. Il était encore mouillé, avec une serviette autour de la taille et sa brosse à dent dans la bouche.
Ses yeux se sont écarquillés et ses joues ont virés au rouge vif. Il m'a claqué la porte au nez.
Je suis retourné dans ma chambre un peu sonné, et si j'étais venu quelques secondes avant et que j'avais ouvert la porte ? Moi aussi, je me suis mise à rougir ; j'ai attendu une bonne trentaine de minutes assise sur mon lit, même si il devait déjà être sortie bien avant.

Après avoir pris ma douche et m'être préparé, j'ai parcouru le manoir pour trouver Flora (qui n'était pas dans sa chambre). Quand je passé près d'une fenêtre, j'entendais le claquement des sabots dans la terre, mais je ne tourner pas la tête. Mon estomac commencer à gargouillir, alors je suis descendu à la cuisine pour me trouver quelque chose à grignoter. La veille femme de ménage était en train de faire la veselle.

- Bonjour madame.

- Oh, bonjour ! Alors, tu te plais ici ?

- Oui...Je suis très contente d'avoir était adopté. Et puis, cette maison...c'est immense !

J'ai rigolais mais elle a contenté de me fixais en souriant avec de yeux vitreux. Je me suis passé la main sur la nuque ; à vrai dire, j'espérais pouvoir sympathiser avec la femme de ménage. Celles de l'orphelinat étaient comme des mamans pour moi.

- Excuser moi, vous pouvez me dire où je pourrais trouver quelque chose à grignoter ? Du pain, des biscuits...

- On mange dans une heure et demi, tu peux attendre une heure et demi sans te goinfré ?

J'ai fais un pas en arrière et rougis de honte.

- Euh...Oui oui, bien entendu.

- Parfait alors ! Aller, sort de cette cuisine. OUST !

Je suis partie d'un pas rapide en m'excusant. Peut-être qu'on ne déjeuner pas ici, ou alors je l'avais tout simplement ratée. Quoi qu'il en soit, je m'ennuyais déjà, et même si jouais avec une petite fille de huit ans n'était pas mon passe-temps favoris, je n'avais pas grand chose à faire d'autre.

J'ai traversé le salon, toujours à la recherche de Flora, quand une petite main ma brusquement attrapée la cheville. J'ai poussé un petit cri de surprise. C'était Flora, elle se tordait de rire sous la table.

- Tu es pas drôle ! J'ai failli faire une crise cardiaque !

- Désolé mais si, tu aurais du voir t'as tête !

Je l'ai aidé à se relever, puis je me suis laissé tomber dans le canapé en velours jaune.

- Tu veux jouer à cache-cache ?

- Je sais pas trop...On pourrait faire quelque chose qui tue vraiment le temps. Une cabane par exemple ?

- Oh Ouai ! Mais avec quoi...?

- Tu as des draps et des chaises je présume ?

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Une heure après, j'étais à genoux dans la terre comme une enfant, en pleine construction de la cabane. On avait presque fini de la fabriquer. Miles a surgit derrière nous, les mains dans les poches. Il portait encore ses bottes.

- Vous faites quoi ?

Je l'ai ignoré et je me suis éloigné pour étendre un drap entre deux chaises qui marquées l'entrée de la cabane.

- On construit une cabane ! Tu veux te joindre à nous ?

J'ai roulé des yeux, faite qu'il dise non !

- Merci mais j'ai beaucoup à faire...Ce soir on devrait faire notre concours de dessin dans la cuisine, on aurait plus de place sur la table.

Il lui a souris, elle a sourit avec un air gêné.

- Désolé Miles mais...Pas ce soir, Victoria et moi on va faire une soirée entre fille.

Il m'as lancé un regard noir et haineux, il me fessait froid dans le dos. Je me suis raclé la gorge en portant mon intention  sur une des chaises en fessant comme si je ne l'avais pas remarqué. J'ai vu Flora lui prendre la main, mais il s'est vivement retiré.

- C'est pas grave Flora, je t'en veux pas.

Je l'ai observé s'éloigner avec l'étrange sensation d'être en danger sous le même toit que lui. Je me suis arrêter et j'ai levé les yeux vers le manoir et le ciel gris. J'ai réfléchis un moment, me demandant à quoi ressemblaient mes journées ici.
Une cloche retentissa, nous fessant comprendre qu'il était l'heure de manger. J'étais affamé !

- C'est bon, elle est fini !
S'est exclamé Flora en contemplant notre chef d'oeuvre. Elle enroula ses petits bras autour de ma taille et me serra contre elle.

- Merci d'être venu, c'est cool d'avoir une amie à la maison.

- Je suis contente d'être là moi aussi. Mais tu n'as pas de copine de ton âge ?

- Non, je fais l'école à la maison...

- Ton frère aussi ?

- Oui, lui aussi. Mais pas pour les mêmes raisons...

- Qu'est-ce que tu veux dire ?
On a commencé à avancé vers le manoir tout en continuant de discuter.

- Il s'est fait renvoyer.

- Ah bon ?

- Il est très studieux. "Perfectionniste", comme dit mon oncle, mais honnêtement je ne sais pas vraiment ce que ça veux dire.

- Mais pourquoi il s'est fait renvoyer alors ?

- depuis longtemps déjà, il n'est plus le même. Avant, il riait tout le temps et on s'amuser bien ensemble. Parfois il me fait peur. Notre oncle dit qu'il est différent, qu'il voit les choses et les ressentes différemment de nous. C'est les autres, ils lui font faire des choses vraiment mal.

Je ne comprenais rien, mais de quoi elle parler ? Je n'ai pas insisté, nous étions arrivé dans l'entrée et j'avais bien trop faim pour continuer cette conversation. Nous assiettes étaient déjà servies, je me suis assise à ma place près de Flora. On manger une sorte de bouillon bizarre, avec un énorme morceau de viande sur le côté. Je me suis contenté de grignoter les pommes de terre et les carottes.

- C'est quoi ça ?!
A demander Miles en pointant du doigt le gros morceau de viande dégoulinant de sang.

- De la viande de porc monsieur. La cuisson ne vous convient pas ?
La dame avait posé la question sur un ton très insolent, avec un petit sourire un coin.

Soudain, Miles a balancé son assiette sur la vieille femme qui la reçut en pleine tête.
J'ai serré la main de Flora sous la table, je n'osais même plus respirer. Elle avait l'air plutôt calme, elle manger tranquillement en observant la scène d'un œil curieux.

La veille femme était à terre et se tordait de douleur, les mains appuyées sur son visage imbibé de sang. Elle poussé des hurlement atroce, le genre de cri qui vous donne la nausée et qui vous déchire le cœur. Miles s'est calmé et s'est approché d'elle tout doucement.
Il s'est accroupi près d'elle et la saisie par les cheveux, la forçant à le regarder dans les yeux. J'ai détourné le regard, écoeuré par l'état dans le quel était le visage de cette pauvre femme.
Mais je l'ai entendu lui dire — combien de fois je vais devoir vous le répéter ma chère ? Je ne mange pas d'être vivants —.

J'ai pris mon courage à deux mains et je me suis levé d'un pas tremblant, puis je me suis rué vers la sortie. Il fallait que je trouve leurs oncle à tout prix. Je l'ai alors entendu me suivre d'un pas rapide à travers les couloirs. J'étais tombé dans un cul de sac, terrorisé, je n'avais nul part ou me cacher. Lorsque j'ai vu l'escalier qui menait au grenier.