La chaleur du soleil écrasait ton visage
De ta lente caresse, tu me cachais l'ombrage
D'une vie qui sans cesse épargne pour châtier,
Ne laisse à l'insouciance que des restes envolés.La mer a beau charrier un tumulte
sans fin,
Ce n'est pas l'océan qui effraie le marin,
Mais les bas fonds des cœurs dont émane la nuit,
Et dans ce gouffre amer tu t'es soudain enfui.La terre ignore les peines et déceptions des hommes
De son temps infini, elle nargue et nous assomme
Tournant en boucle quand on lui crie de s'arrêter,
Elle sera encor là dans des millions d'années.Mais notre amour dissout, lui s'efface au contraire
Il n'y aura bientôt plus qu'un vieux souffle d'air
Qui se rappellera parfois à nos mémoires
Avec la nostalgie des jolies histoires.