partie IV

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Bismilah

Mariama Fatima Mbengue

Ma tête va exploser, les images défilent comme si j'allais devenir folle. Un incendie intense [...], deux personnes qui criaient [...], une petite fille sauvée par une dame. Qu'est ce que je fais dans ce lit d'hôpital ?

On tapait à la porte.

Moi : Entrez !

C'était un docteur (vu la blouse qu'il portait) et un jeune homme barbu.

Docteur : Bonjour mademoiselle Mbengue !

Moi : Bonjour !

Doc : vous savez ce qui vous a amené ici ?

Moi : Non, mais il y'a des images floues qui surviennent dans ma tête.

Doc : Vous avez eu un accident, heureusement pour vous, vous en êtes sorti saine et sauve.

Moi : Je suis là depuis combien de temps ?

Doc : Deux semaines. Bon je vous laisse avec Monsieur Dia, il vous expliquera. Appelez-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Il sort et me laisse seule avec l'autre. Il me parlait sans me regarder droit dans les yeux :

Lui : Salam Mariama Fatima Mbengue, je m'appelle Ibrahima Dia. Ma voiture a heurté la votre et vous vous êtes cogné violemment la tête. Celà vous a causé un traumatisme crânien et vous êtes entré dans un coma artificiel pendant deux semaines. Je suis sincèrement désolé, votre véhicule est au garage ; on l'a déjà réparé. Et votre sac et vos pièces sont avec moi ; je vais vous l'apporter demain inchallah. En effet, il y'a une certaine Mathilde qui vous a appelé quand vous étiez inconsciente ; vous vous souvenez d'elle ?

Moi : Non, (dis-je en pleurant) je ne me souviens de rien. Il y'a juste des images floues sur un atroce incendie qui surgissent dans ma mémoire. Une femme et un homme brûlaient sur les flammes en criant et une petite fille pleurait dans les bras d'une dame qui la tenait hors de l'endroit où le feu était.C'est horrible et terrifiant ! ...

Je ne pouvais plus me retenir. Puis j'eus une crise d'angoisse...

Ibrahima Dia

Elle : Non, (dit-elle en se morphondant) je ne me souviens de rien. Il y'a juste des images flous sur un atroce incendie qui surgissent dans ma mémoire. Une femme et un homme brûlaient sur les flammes en criant et une petite fille pleurait dans les bras d'une dame qui la tenait hors de l'endroit où le feu était.C'est horrible et terrifiant !

Je ressentais de la peine pour elle, je pense qu'elle a eu un vécu douloureux et ça se sens dans sa voix.
D'un coup, elle se mis à pleurer bruyamment puis elle criait en suffoquant. J'ai vite appelé une infirmière qui s'est fait rejointe par le médecin chef et ils m'ont demandé de sortir...

Mes larmes coulaient sans que je m'en rende compte. Je pleurais de tristesse pour cette pauvre jeune femme .

Ya Allah, toi qui assiste toujours tes serviteurs et tes servantes qui sont dans le besoin ; vient en aide à ta servante Mariama. Délivre la Ya Rahmane et guide la sur le chemin de la vérité...

Docteur Diop qui est chargé de s'occuper de Mariama m'a dit qu'il lui a donné des calmants (somnifère) qui ont pour but de la soulager. Il m'a conseillé de la laisser se reposer et de rentrer jusqu'à demain...

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Je ne peux pas dormir, toutes mes pensées sont sur cette pauvre femme. Je me retourne dans mon lit en essayant de trouver le sommeil mais impossible d'y parvenir. Je regarde ma montre et il faisait 1h du matin. Je me lève, pour aller prendre l'air en bas et en profiter pour boire un verre d'eau.
Je retrouve ma mère dans la cuisine,

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