Chapitre X

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Bismillah

Ibrahima Dia

Faudrait que j'achète à Mariama Fatima beaucoup d'ensembles abaya et khimar. Elle est trop belle et le fait que certaines robes montrent ses rondeurs ne me plaît pas. Oui, je suis jaloux et possessif, je le sais ! Mais le Prophète paix et salut sur lui a dit que : 《une personne qui n'est pas jaloux n'entrera pas au paradis 》. Fatima Dia ma sœur, me dit souvent que le Prophète paix et salut sur lui, lorsqu'il parlait de jalousie, il voulait dire jalousie modérée pas excessive comme elle me taxe souvent l'être.
Mon petit frère Moussa nous accompagne aussi, le trajet a été silencieux, après une demi heure on arrive à la maison de la tante de Mariama Fatima. On ne l'a pas prévenu de notre visite car cette dernière a perdu ses coordonnées...
C'était une grande maison, ça se voit que c'était une famille aisée MachaAllah Allahouma barik. Mariama Fatima sonne à la porte une jeune femme ouvre, elle nous salut, ensuite Mariama se présente puis lui demande si sa tante est là, elle répond affirmativement et nous demande de patienter afin de la prévenir. Elle revient et nous invite à entrer dans un salon, la maison était très jolie, bien décorée et propre. Une Dame de teint clair vient nous saluer, elle voit Mariama puis la prend dans ses bras et elles pleurent ensemble. C'était émouvant.

Tante de Mariama Fatima : Ma chérie on t'a cherché partout, je suis allé chez tes grands parents. Ils m'ont dit que t'a fugué. Qu'est qui t'a pris pour faire celà ? Et pourquoi t'es pas venu ici ? Où étais-tu ? Dit-elle en larmes.

Mariama lui raconte tout le calvaire qu'elle a vécu. Elles pleuraient ensemble, un jeune homme de la vingtaine entre dans la pièce où on était accueilli, il nous passe le Salam puis s'adresse à la tante de Mariama.

Il : Ma, pourquoi pleures-tu ? Ce sont tes sanglots qui m'ont accueilli dès que j'ai mis mes pieds au seuil dans la maison.

Tante de Mariama : Tu reconnais ta cousine Mariama Fatima Mbengue, la fille de ton défun oncle Ahmed ?

Il : Oui, celle qui a disparu y'a des années !

Tante de Mariama : Là voilà !

Il : Al Hamdulilah ! Rendrons grâce à Dieu de nous l'avoir ramené et s'il te plaît arrête de pleurer Ma.

Tante de Mariama : Je ne peux pas m'empêcher de pleurer mon fils, Ahmed faisait tout pour la famille. Sa fille ne mérite pas de vivre tout celà. Dit-elle en continuant de pleurer.

J'étais tellement stupéfait par la scène qui venait de se passer, perdre ses parents à jeune âge est une épreuve très douloureuse.
Maman Ourey rassure la tante de Mariama que tout ceci est du passé et que le futur sera meilleur In-Chaa-Allah.

Maman Ourey : Sokhna Sophie Mbengue, tout ceci n'était que des épreuves. Quand Allah aime son serviteur, il le met à l'épreuve.

Tante Sophie : Merci beaucoup madame, pour tout ce que ta famille et toi aviez fait pour ma nièce. Lorsque ses parents sont décédés, j'ai tout fait pour avoir sa garde mais ses grands parents m'en ont empêcher. Je ne voulais pas impliquer la justice dedans mais si je savais ce qu'elle vivait, j'allais porter plainte. Depuis ses douze ans, ils l'ont interdit de venir me rendre visite. Je ne savais pas qu'il cachait ce vice abominable. Je vais porter plainte pour viole répétitif et complicité.

Ousmane : quoi Ma? Qui a été violé ?

Tante Sophie : C'est ta cousine, dit-elle en pleurant.

Ousmane : quoi? Et par qui?

Tante Sophie : Son oncle maternel Mactar. Dit-elle en pleurant.

Point de vue de l'auteur

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 04 ⏰

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