Chapitre 12

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José à déposé Kylie chez elle, et maintenant c'est à mon tour de rentrer chez moi. Je suis sur la banquette arrière, ma jambe est allongée sur les sièges tellement j'ai mal à ma cheville même si je ne pense pas que cela puisse faire quelque chose. José, lui, est concentré sur la route malgré ses yeux qui tentent de se fermer, aucun de nous deux parlent et la radio n'est pas allumée. Je tente de semer le blanc.

- Je suis désolé tu dois être fatigué non ?

Il ouvre subitement les yeux, il ne s'attendait pas à ce que je parle.

- C'est dangereux on aurait dû prendre un uber, tu allais t'endormir au volant.

Il ne me répond pas. Je roule des yeux, pourquoi je suis aussi gentille avec lui ?

- Désolé, s'excuse t-il en passant sa main sur son visage. Je suis fatigué en ce moment, on aurait dû prendre un uber. Tu n'aurais jamais dû te péter la cheville, à cause de moi je vais retarder le tournage, ça va être le bordel.

Je ne dis rien, je l'observe simplement. Je peux remarquer malgré la nuit que ses yeux brillent. Merde il va vraiment si mal ?

- Pourquoi à cause de toi ? C'est moi qui est responsable de ma cheville.

Nous arrivons à mon appartement. Il descend de la voiture pour venir m'aider. J'ouvre la portière et sors en appuyant sans le faire exprès sur mon pied gauche, je lâche un gémissement.

- Tu peux pas attendre que je vienne t'aider ?

Il m'aide à monter les escaliers sauf que celui-ci loupe une marche et tombe en avant. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, lui il s'est bien foutu de moi quand je me suis manger le sol. Il se relève en riant légèrement. Nous arrivons à la porte de mon appartement, j'insère ma clé dedans et ouvre la porte. Je pose toutes mes affaires sur la table et fonce m'étaler sur le canapé.

- Tu as des glaçons ? me demande Purre.

Son surnom, j'ai remarqué que tout le monde l'appelle Purre, je ne sais même pas pourquoi. Il remarque que je me perd dans ses yeux et décide de chercher tout seul dans mon congélateur. Je l'imagine venir vers moi, me masser le pied. Oula, je vais trop loin.

- Ça va ?

Il a posé une poche de glaçon sur ma cheville, ce qui m'a vite refroidi. Je déglutis. Il a un sourire en coin. Mais pourquoi il fait ça il veut me tuer ?

- Tu es sur que tu vas bien ?

- B-bah oui pourquoi ?

- Pour rien, pouffe t-il.

J'observe ses gestes, il enlève la poche de ma cheville et la pose sur la table basse. Il se met maintenant à masser ma cheville, il veut ma mort. Puis il me regarde tout en me massant. Je me redresse brusquement, à quelques centimètres de son visage.

- A quoi tu joues ? lui demandais-je.

- Je voulais vérifier si je te faisais de l'effet.

- José, je crois qu'on ne m'a pas servi que du punch.

Il rit puis se lève, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, je comprends plus rien j'ai juste envie de dormir. Il prend ses clés.

- Tu vas conduire ?

- J'habite pas à côté.

- Tu as bu toi aussi.

- Alors comme ça Karol Itzitery Piña Cisneros m'invite à dormir chez elle ?

- Seulement parce que je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose, comme tout le monde proposerai.

José repose ses clés, je me lève donc du canapé et essaye d'aller dans ma chambre le plus normalement possible. Je lui ramène un plaid et le lui lance.

Karol Sevilla et son histoire TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant