jerome valeska : laugh in pain

Chapitre 17 : Vengeance

A l'annonce de son frère Jerome rigola doucement et un rictus se forma sur ses lèvres , ne se doutant pas une seconde que son frère était sérieux dans ce qu'il disait

- très drôle Jeremiah , alors où est-elle ?

- c'est la vérité , elle nous a quitté. Je suis tellement désolé mon frère

- quoi ? Demanda Jérôme d'une voix brisée et choquée

il fallu plusieurs  longues et douloureuses secondes à Jerome pour enregistrer l'information et quand il a compris ce qui c'était passée il sentit un grand vide se former en lui , comme si son cœur venait de se briser en deux , comme si toute sa vie était partie en fumée, il sentit son cœur devenir lourd dans sa poitrine et essaya de calmer sa respiration mais rien n'y faisait.

- Non non non ... non ça peut pas être possible , non ! dis moi que c'est un cauchemar ! pourquoi elle ? pourquoi je ne pouvais pas mourir à sa place ? je l'aime trop , je ne veux pas la perdre dit Jérôme avec les larmes aux yeux

Les larmes lui brûlèrent les yeux , il tenta de ne pas pleurer mais la peine était trop lourde et , comme une corde qui craque , Jérôme craqua et se blottit dans les bras de son frère avant de pleurer toute sa peine , les larmes dévalaient les joues de Jerome sans qu'il ne puisse se contrôler Jeremiah pouvait ressentir toute la peine de son frère dans ses sanglots et ses tremblements, alors il décida de caresser le dos de Jerome pour le soulager mais rien n'y faisait, Jerome se sentait brisé à tout jamais.

- je suis désolé Jerome , vraiment

Tous les moments passés avec elle défilaient dans la tête de Jérôme et cela rendait sa perte encore plus douloureuse et ses poumons le brûlait à la moindre bouffée d'air , ayant de plus en plus de mal à respirer , les larmes coulaient encore et encore pour montrer toute sa peine intérieure

une semaine avait passée et Jérôme n'avait toujours pas pu arrêter les larmes de couler de ses joues et son visage n'était pas beau à voir , mais il s'en foutait totalement. Louise était morte et il n'arrivait pas à l'accepter, de ce dire que la personne qui comptait le plus pour lui était partie et que plus jamais il ne la reverra. Cette pensée lui faisait si mal , il espérait qu'à tout moment elle entre dans la pièce avec son sourire radieux mais ce moment n'arrivera jamais. Les médecins l'avait soigné mais honnêtement il aurait préféré mourir avec l'amour de sa vie que de vivre avec le poids de son absence . Jérôme avait souhaité voir son corps une dernière fois

Jerome s'habilla donc en tenue normal et les médecins le conduisirent a la morgue et Jérôme ne trouva pas la force d'entrer , il savait qu'elle était là mais ne voulait pas accepter le fait qu'elle était morte. Il fit tout de même ces pas et entra dans la salle , dans cette salle se trouvait Louise , allongé dans une sorte de table comme dans les bloques opératoires, ce qui donnait des frissons à Jérôme , Il s'approcha du corps de Louise et caressa sa joue mais elle était si froide , et son teint état si pale que Jérôme ne plus retenir plus longtemps ses larmes et demanda d'une voix étranglée par les sanglots

- comment est-elle morte ?

- d'une balle dans le coeur , mais ne vous inquiétez pas elle n'a pas souffert

Jerome resta paralysé un moment , une balle dans le coeur ? C'était exactement comme dans son rêve quelques jours plus tôt. Il se souvenait des mots rassurants de la jeune femme et de son sourire , de son doux baiser qu'elle avait déposé sur sa bouche et il pleura plus fort , tout ça n'était qu'un souvenir maintenant.

- je vais vous laisser seul jeune homme

Alors les médecins partirent , Jérôme se retrouvant face à sa plus grande peur devenir réalité. Il posa sa main tremblante sur sa poitrine , espérant sentir le battement de son cœur mais rien. Tout lui manquait déjà : sa voix douce et charmeuse , sa démarche aérienne , son sourire mielleux et sa bonté d'esprit car malgré toutes ces fautes , elle lui pardonnait toujours. Sans ce rendre compte tout son corps se mit à trembler et les larmes redoublèrent avant qu'il ne s'effondre sur  le corps sans vie de son amour , la tête posée sur son torse