PARTIE 6

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PDV Li :

Que.. pourquoi il m'a pris dans ses bras ?! Qu'est-ce qu'il lui prend ?!

Je me débattais désespérément, tout en essayant de comprendre pourquoi il avait fait ça.

Moi : Suzuki ! Qu'est-ce que tu fais ?! Lâche moi ! Tout le monde nous regarde !

Au bout d'une dizaine de secondes il me lâcha brusquement puis me regarda dans les yeux.

Suzuki : Bah... c'était pour te prouver que je te voyais comme une fille..

Attendez..quoi ? Il est sérieux là ? C'est ça pour lui "prouver que je suis une fille à ses yeux" ?

Mes joues devinrent légèrement rosées, tandis que je me retenais de l'insulter.

Moi : E-en quoi ça prouve ?!

Suzuki : Ah bah... je sais pas.

Moi : QU'EST-CE QUE T'ES IDIOT.

PDV JISUNG :

J'observais ses joues qui étaient teintent en roses. Je la regarda d'un air amusé, tout en me remettant à marcher.

Moi : Tu as pris un coup de soleil ?

Sanazaki : N-non pourquoi ?

Moi : Oh, comme ça.

Je rigola légèrement puis marcha d'un pas plus lent pour être à son rythme. Mes yeux parcouraient ses cheveux d'un noir brillant et, sans m'en rendre compte, un petit sourire se traça sur mes lèvres.

Sanazaki : Suzuki ?

Moi : Mmh ?

Sanazaki : Il est 10h23...

Moi : Et ?

Sanazaki : La boulangerie ferme à 10h30.

Je tourna ma tête brusquement vers elle, les yeux écarquillés.

Einh ? Le temps est passé aussi vite que ça ?! J'avais l'impression que ça ne faisait que 5 minutes qu'on marchait ! Bordel !

Moi : V-VRAIMENT ?

Sanazaki : Dépêche toi au lieu de rester planté là, abruti.

Moi : AH EUH OUI.

Je me mis à courir le plus vite possible mais, une fois que je fus à au moins 30 mètres d'elle, je m'arrêta rapidement et me tourna vers elle.

Moi : MERCI, À DEMAIN ! Dis-je en levant mon bras.

PDV LI :

Je souris puis leva mon bras à mon tour.

Moi : Ouais, à plus.

Je le regarda partir en courant, immobile.

Et bah, cette matinée était spéciale. Il est sympa au fond Suzuki. Enfin bon, c'est pas pour autant que je continuerai à lui faire des visites de ce genre ! J'veux bien être gentille, mais être guide n'est pas un métier qui me passionne énormément.

Le lendemain matin, à 7h15

Aaah, les prochaines vacances sont dans plus d'un mois... j'en ai déjà assez des cours. Toujours la même routine, se lever tôt, se préparer, partir et travailler. Vous appelez ça "une vie" vous ?! C'est vraiment l'enfer.

Sale con.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant