John était très attaché au groupe. Il les aimaient tous très fort. Mais depuis quelques temps, il ressentait des sentiments extrêmement forts quand il était avec une des personnes de ce même groupe. Et cette personne était Freddie Mercury. Le grand Freddie Mercury. Il ne savait pas comment il avait fait pour tomber amoureux d'un homme. Et surtout de son meilleur ami. Il avait toujours été attiré par les femmes pourtant. Mais la n'est pas le problème (un petit peu quand même). John savait que s'il allait déclarer sa flamme, il allait être rejeté.
Le gros problème, et le plus majeur, était que Freddie, s'éloignait de lui. Pas du groupe, juste de lui.
Quand John rentrait dans la même pièce que Freddie, celui-ci sortait immédiatement, abandonnant toutes ses activités. Cela inquiétait John car s'ils s'écartaient, comment allaient-ils gérer le groupe, avec les répétitions ensembles ?
John ne supporterais pas de perdre son ami.~~~~
John était dans la cuisine de l'appartement du groupe. Brian et Roger étaient partis faire des courses pour remplir leur garde-manger, et Freddie dormait toujours, ce qui laissait John seul avec ses pensées. John but une petite gorgée de son thé tiède pour ensuite reposer la tasse sur une petite assiette. Il entendit des bruits de pas venant de l'étage. Freddie venait de se réveiller. Il entendit ensuite le craquement des escaliers sous les pas de celui-ci. Il se retourna pour faire face à Freddie à peine réveillé. John l'admira. Même s'il n'était pas réveillé, il gardait cette classe sans pareil. John secoua sa tête pour en enlever toutes ses pensées. Freddie lâcha un petit "bonjour" presque inaudible puis se dirigea vers la cafetière.
John, lui, était toujours dans ses pensées, qu'il essayait de virer le plus loin possible. Il fallait qu'il lui dise ce qu'il avait sur le cœur. Il n'arrivait plus à se contenir. Chaque seconde qu'il passait avec lui, il voulait le prendre dans ses bras et lui dire tout ce qu'il pensait de lui.
John se leva d'un coup, faisant sursauter Freddie qui avait sa tasse de café à sa bouche. John se dirigea vers sa chambre, sous le regard étonné que lui lançait de Freddie. John revint quelques minutes plus tard tout habillé, prêt à sortir. Il s'avança vers l'entrée. Il lança un regard à Freddie et dit :
« À seize heures, au parc. J'ai quelque chose à te dire. »
Dit-il d'un ton sec.
Puis il sortit.
Freddie était encore plus étonné. Cela n'était pas dans le genre de John d'être aussi "sévère". Et c'était quoi cette chose importante qu'il avait à lui dire ?Freddie balança son regard vers l'horloge et vit qu'il était quinze heures et demi. Que trente minutes pour se préparer ? Il aurait put laisser plus. Freddie alla donc se changer, pour être prêt pour ce rendez-vous surprise.
Quinze heures cinquante. Freddie était fin prêt à rencontrer John. Il s'arma de ses bottines et sortit en ce bel après-midi d'été. La brise fraiche agitait ses cheveux charbon. Il ferma un instant ses yeux pour profiter du silence, puis se dirigea vers le fameux parc de leur ville, le point de rendez-vous.
Arrivé à celui-ci, tout était désert. Normal, on est un jour ou tout le monde travaille et en après-midi qui plus est. Mais cela n'était pas bien grave. Au contraire même, c'était plutôt calme, avec les oiseaux qui chantaient.
Freddie parcouru le parc du regard. Il posa ses yeux sur le seul homme, à part lui, dans ce parc. John Deacon. Il était assis sur un des bancs du parc, regardant dans le vide. Freddie prit son courage à deux mains et s'avança vers lui, stressé. Mais pourquoi stressait-t-il donc ?
Il s'avança jusqu'à être devant John. Ce dernier ne l'avait pas encore remarqué. Freddie, quelque peu vexé par cette intention involontaire (cela vexa plus son égo que lui-même), toussota pour sortir son ami de ses pensées. Celui-ci sursauta. Il regarda ensuite d'où venait ce toussotement. Il écarquilla les yeux quand il vit Freddie et se leva immédiatement du banc pour faire face à Freddie.
Un blanc s'installa. Personne n'osait parler. Freddie trouva ce silence quelque peu lourd.
« Tu m'as fais venir juste pour qu'ont se regardent dans le blanc des yeux ou bien ? »
John re sursauta à l'entente de cette phrase et regarda ailleurs pour ensuite répondre.
« N-Non...Bien sûr que non... »
« Alors pourquoi donc ? »
John tritura ses doigts en regardant le sol. Comme si ce qu'il avait à dire était insurmontable. Et c'était le cas. Dire à son meilleur ami qu'on a des sentiments pour lui sans savoir s'il ressentait la même chose en risquant de le perdre était du suicide. Mais il fallait qu'il lui dise. Il ne pouvait plus garder ce secret pour lui seul, qui le rongeait. Personne ne savait, sauf lui-même.
John inspira un grand coup, de préparant à se prendre la plus grosse humiliation du siècle. Freddie le regardait avec de grands yeux, ce qui le stressa encore plus.
Pris d'un élan de courage, il prononça :
« J-Je suis amoureux de toi...Depuis...Quelques temps, je crois.. »
John détourna son regard extrêmement gêné. Freddie, ne savait plus où se mettre. Il n'aurait jamais cru que son ami lui déclarerai sa flamme. Il lui en aura fallut du courage. Freddie ne savait plus quoi penser, plus quoi faire.
Voyant que Freddie ne répondait pas, John commença a regretter amèrement son choix. Il voulu présenter toutes ses excuses, mais quelque chose l'en empêcha. Ou plutôt quelqu'un.
Freddie avait déposer ses lèvres tièdes sur celles de John, comme celui-ci l'avait rêvé depuis plusieurs nuits. Ce baiser était remplis d'amour et de compassion. Touts les doutes de John s'envolèrent alors, comme des milliers de papillons au printemps. Il était étrangement heureux. Freddie se retira, à contre-coeur, bien sûr. John ne put s'empêcher de sourire niaisement, exactement comme Freddie. Personne ne parlait, encore une fois. Mais ce n'était pas pour les mêmes raisons. Personne ne voulait briser l'ambiance qui s'était créé autour de ce baiser.
« Je t'aime John. »
Ceci était la plus belle chose qu'il eu entendu de la bouche du chanteur, selon lui. Cela donnait si doux. Comme les majestueuses notes dans les mélodies de celui-ci. John se rua sur le chanteur, et lui fit un câlin, qu'il lui rendit.
« Je crois que je t'ai toujours aimé. »
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Bonjour ('༎ຶོρ༎ຶོ')
Pourquoi j'ai toujours l'impression que dans toutes mes histoires, c'est toujours la même chose ? (Peut-être parce que ça l'est, concombre)
Et quelle coïncidence ! Hier était le jour spécial Deacury.
.°(ಗдಗ。)°.Bref, bonne journée.
_(:3」z)_
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One-shots Queen et The Beatles ✌︎('ω')✌︎
De TodoEssayez de donner une description a ce livre alors que c'est écrit dans le titre. Vous avez deux heures. Et essayez de trouver le rapport entre Queen et les Beatles tant que vous y êtes, ce serait sympa merci. No smut, just fluff :P