One-shots Queen et The Beatles ✌︎('ω')✌︎

McLennon {Partie 2}

UwU !

Me revoilà avec du McLennon. ŌwŌ

/!\ Ce one-shot est le sequel de mon premier one-shot McLennon /!\

Bonne lecture ! UwU

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PDV Paul McCartney

Assis sur la chaise en bois du bureau, je mâchouillais le bout de mon stylo à encre, écoutant le professeur. Mes pensées n'étaient pas tournées vers celui-ci, mais sur un autre homme. John Lennon. Il hante mes pensées depuis que je l'ai vu au bar, depuis que je l'ai rencontré. Lui et ses airs de "Teddy Boy".

Une main posée sur mon épaule me sortit de mes pensées. Mon stylo tomba sur ma table et je me retourna vers mon interlocuteur qui n'était autre que George Harrison, mon meilleur, et seul, ami. Je lui fis un petit sourire qu'il me rendit.

« Tu voulais dormir ici ou quoi ? »

Je fronça les sourcils d'incompréhension. George ferma les yeux et soupira.

« Ne me dit pas que tu n'as même pas entendu la sonnerie... »

Mon visage laissa maintenant place à de la surprise. Je regarda autour de moi pour ne voir qu'une classe vide. Je n'ai vraiment pas entendu cette foutue sonnerie sonner ?

« Il semblerait que j'était trop dans mes pensées... En tout cas, merci Geo. Sans toi je serais toujours là avec mon stylo à la bouche. »

Il ne répondit qu'un sourire avant d'ajouter.

« Je suis désolé de te dire ça, mais je vais devoir t'abandonner ici Paul. Je dois aider mon père à repeindre le salon et je n'ai pas envie de me faire engueuler. »

Je souris à mon tour et mis mon stylo dans ma trousse, avant de mettre celle-ci dans mon sac avec mes cahiers.

« Ne t'inquiète pas, tu peux y aller, et encore merci Geo ! »

Il sortit alors, pendant que je ferma mon sac et le mît sur mon dos. Je sortis de la salle, et me fondis dans la masse des quelques personnes qui restaient. J'arriva au hall principal, pour ensuite aller à mon casier et prendre les cahiers que j'avais laissés là à la pause de midi. La routine. Je les mis tous dans mon sac et le porta avec mes mains, le sac étant plus lourd.

Je sortis du hall et me retrouva à l'entrée de mon collège. Je m'arrêta devant la grande porte. Je vis un visage que je connaissais bien, qui était dans mes pensées tellement souvent, que je pouvais le décrire dans les moindres détails.
John Lennon était devant la porte de mon collège, cigarette à la bouche. Je fus surpris de le voir ici. Il était au lycée, pourquoi serait-il ici ? Il a un petit frère, une petite sœur ? Je serra mes poings et me dirigea vers lui. Il me remarqua et me sortit un petit sourire moqueur. Je souris.

« Bonjour John. »

Dis-je, peu sûr de moi. John me répondit, toujours son rictus moqueur sur ses lèvres.

« Salut Paul, comment s'est passée ta journée ? »

Je fus encore plus surpris de la question, mais lui répondit.

« Bien mais qu'est-ce que tu fais là ? Sans être indiscret. »

John laissa tomber sa cigarette au sol et l'écrasa avec son pied. Il mit ses mains dans ses poches avant de me répondre.

« Je suis venu te voir, idiot. Sinon pourquoi je serais venu ici ? »

Je ne répondis pas, stupéfait. John m'attendais à mon collège. À moi. Ce qui me toucha beaucoup et me fis rougir. Mais la question du pourquoi ? me vint à l'esprit.

« Mais pourquoi ? »

Son sourire s'agrandit à l'entente de ma question. Il prit ma main avec enthousiasme.

« Pourquoi ? Car j'ai envie d'être avec toi Paul. Pour mieux te connaître. Tu as l'air d'être un bon gars, et un bon ami. »

Je souris à mon tour, rougissant. Dire que je croyais qu'il ne se souciait pas de moi. John tira mon bras pour m'amener quelque part. Enfin c'était ce qu'il disait.

« Cet endroit signifie beaucoup pour moi. Je suis sûr que tu vas adorer ! »

« Et c'est quoi le prénom de ce fameux endroit ? »

« Mais je ne vais pas te gâcher la surprise, Macca. Sois patient... »

Le surnom qu'il me donna empourpra mes joues encore plus qu'elles ne l'étaient déjà. Je me souvint alors que ma main était toujours dans celle de Lennon, ce qui fit l'effet d'un bref court-circuit dans mon cerveau. D'un coup net, John s'arrêta. Je me cogna le nez contre son omoplate. Je me frotta mon nez pendant que lui, rigolait de ma maladresse.

« Voilà, voilà l'endroit que je voulais te montrer... »

Je me plaça à côté de John, toujours main dans la main, et contempla le paysage qui s'offrait à moi. Nous étions devant un champ absolument vert. Quelques arbres étaient plantés par-ci, par-là, et quelques fleurs jaillissaient du sol. Le coucher de soleil rendait ça encore plus merveilleux que ça ne l'était déjà, avec ces nuances de rouge et orange.
Personne ne parla pendant quelques secondes avant que John réplique.

« Nous voici à Strawberry Field Paul. »

Je me tourna vers lui et remarqua qu'il me regardait, souriant. Mais pas avec le même sourire moqueur de quand on était devant la porte de mon collège. C'était un sourire calme, apaisant, que je n'avais pas l'habitude de voir sur son visage.

On se rapprocha du champ et s'assit sur l'herbe fraîchement coupée. John ne lâchait pas ma main. Je ne m'en plaignais point. Être avec lui me détendais. On se regarda sans rien dire. Une sorte de courant passait entre nous. Ce genre de courant ou juste les regards traduisaient les paroles. On se rapprocha de plus en plus, sans s'en rendre compte, jusqu'à ce que nos épaules se touchent. Le sourire apaisant de John était toujours là, sur son magnifique visage. Je me retrouva à sourire niaisement, le détaillant.

Sans plus suivre le court de nos pensées. Sans plus suivre nos doutes, nous nous embrassèrent. C'était un baiser doux, et amoureux. Nos doigts s'entremêlaient de plus en plus à mesure que notre baiser durait. On se sépara, voulant recommencer, mais en manque d'air. Le sourire apaisant de John revint sur sa figure tandis que j'essayais d'assimiler toutes les informations venants à mon cerveau. Je venais d'embrasser John, John venait de m'embrasser. Je pense que c'est bon.

Nos deux corps, comme si on avait lu l'un dans le cerveau de l'autre, s'allongèrent sur l'herbe verte. Ma main toujours entremêlée à la sienne, ma tête à côté de la sienne.

« Je crois que je suis tombé amoureux de toi, Macca. »

Je ferma les yeux, souriant. Cette phrase, était ce qui me rendait heureux à l'instant même. Même si on ne se connaissaient que depuis quelques jours. Même si on avait échangé que quelques mots, quelques phrases, c'était avec lui, et juste lui, que je voulais vivre le reste de mes jours.

« Moi aussi John, je t'aime. »

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Me: Qui pense que mes trucs c'est à peu près la même chose ?
Also me: ✋😔

:')