On se reverra

"à ces yeux "

Il est 20h05, je suis rentré plus tôt que d'habitude, je suis debout sur la terrasse de mon appartement et j'essaye de contacter ma mère pour prendre un peu de ces nouvelles après la mort de mon père, il n'est plus là depuis 2 mois, sa me fait ni chaud ni froid. En regardant la vue de ma terrasse j'entends qu'elle décroche.

Moi: halo maman ?
Mère: bonjour Manon
Moi: tu va bien ?
Mère: oui très bien et toi ?
Moi: bah écoute oui !
Mère: ça va le travaille ?
Moi: Uuh... oui, oui bien sûr
Mère: Mmm t'es sûr ?
Moi: bah oui 'fin... pffff maman ?
Mère: oui ?
Moi: tu te souviens de Olivio ?
Mère: bien sûr oui pourquoi ?
Moi: il est devenu rappeur et là... je tourne son clip...
Mère: ... je comprends que se soit compliqué Manon... j'ai bien vu que ton père n'acceptait pas mais... maintenant tu est grande...
Moi: quoi ?! Ahh non mais...nan c'est bon t'inquiète j'ai tourner la page ahah là c'est juste professionnel... sa fait juste bizarre quoi
Mère: Mmm j'te comprends... c'est décider ? Tu ne veux pas aller à son enterrement ?
Moi: mais maman... j'ai l'impression que tu n'as toujours pas compris à qu'elle point il m'a fait du mal... il l'a fait même sous tes yeux...
Mère: je sais mais c'est quand même ton père
Moi: non ! Si sa serai étais un vrai père il m'aurait jamais emmener à l'hôpital...

Flash-bac

Enfoui sous ma couette, entrain pleurant en silence, il est 22h50, j'entends mon père entrain d'expliquer tout ce qu'il c'est passer durant cette soirée, je pense que c'était les dernières fois que je verrais Olivio de toute ma vie. Il parle avec une rage intense à ma mère qui elle essaye de le calmer mais de parvient pas. J'entends un point frappé contre une table et des pats devenant le plus en plus entendant, puis la porte de ma chambre s'ouvre, j'ai une peur immense, je tremble, je pleure puis je sent qu'il soulève ma couette et directement après je sent sa main venir se poser sur mes cheveux et d'un coup l'es serrer  fort dans sa mains et commence à me traîner par terre en me tirant les cheveux. Je suis à terre, je mal, je souffre mais lui continue à me traîner par terre en me tirant les cheveux jusqu'au salon. Enfin il me lâche, je ressens du bien mais sa me fait toujours mal, je lève les yeux au ciel et je vois mon père à me regarder avec une haine, les dents serrer, un regard froid, je l'ai jamais vu comme sa, sa m'effraie plus que autre chose. Puis celle-ci j'ai l'ai bien senti, oui il m'a belle et bien frappé une fois , puis deux, puis trois. Je lui cri d'arrêter mais plus je lui dit plus il le fait alors je décide de me taire mais mes larmes montre ma souffrance. J'entends ma mère lui crier d'arrêter mais rien y fait. Je me relève doucement, j'ai peur, je tremble, j'ai envie de vomir mais lui en a rien a fair, tellement qui plaque ma tête contre un mur en me tirant encore les cheveux. Ma tête vient de taper fort le mur, je pleure de toute mes larmes, et dire que c'est mon père.

Père: tu comprends là ?! TU COMPRENDS MIEUX ?!!!
Moi: arrête papa...tu m'fais mal...
Père: C'EST LE BUT

Pas le temps de dire un autre qu'il me plaque violamant la tête contre le mur, cette fois si j'ai plus de forte, je commence à voir flou, j'entends ma mère crier mais je l'entend comme si elle étais sous l'eau, je sent plus mes jambes j'en tombe par terre mais ne sent pas se choc, ma tête devient lourde, j'entends un bruit très aigu qui envahit mon crâne. J'ai mal partout, j'essaye de crier mais je n'arrive pas, j'ai perdu ma voix, je sais même pas si je pleure encore ou pas. Je lève la tête et je vois une silhouette très flou puis je sent une dernière claque sur mon visage avant que je tombe dans un trou noir comme si je mourrais...

Mère: je comprends qu'il a étais horrible avec toi... bon je vais pas t'embrouiller avec sa, gros gros bisous et passe une bonne semaine ma chérie
Moi: bisous maman