Ça fait 2 semaines que je vis dans cet hôpital, toujours aucune nouvelle de lui. Les infirmiers m'ont dit qu'il y avait très peu de chance qu'il survive car il s'est trop vite vidé de son sang...
Je n'ai pas eu le droit de le voir, car ils lui font des opérations et d'autre choses, et aussi car il ne veulent pas mais la question que je me pose c'est pourquoi...
Une dame de l'accueil reste quelques fois dans la journée avec moi, elle a été très touchée par ce qu'il s'est passé alors elle essaye de me réconforter au maximum. Elle est d'une gentillesse incroyable, elle sait que je n'ai pas d'argent sur moi alors elle me paye tous les jours depuis deux semaines à manger de dehors où à la cafétéria de l'hôpital, mais je ne mange malheureusement pas trois repas par jour... Le choc de le voir à terre à pris une grande place dans mon estomac, alors je ne mange pas beaucoup...
Je suis par terre en train de dormir avec comme couette une couverture de survie et pas d'oreiller, 16 jours que mes nuits sont courtes et pas agréables. Tous les jours j'ai cette odeur de sang sur la moitié de mon haut tout marron a cause du sang séché.
J'ai du mal à dormir, à chaque fois que je ferme les yeux je le vois recouvert de sang à terre comme s'il s'était évanoui.
Mais la question que je pose chaque jour, chaque heure, chaque minute c'est comment et pourquoi c'est arrivé et par qui.
À côté de lui, il y avait un autre homme allongé à terre aussi mais il ne bougeait pas d'un poil. Quand j'ai cri quand je l'ai vu pour la première par terre il y avait un autre homme au loin qui courrait en laissant tomber un sorte de couteau.
Beaucoup de gens me regardent quand ils voient tout le sang sur mon pull banc de base, mais j'en ai rien à faire, j'ai fait tout mon possible pour le sauver.
J'ai fais la rencontre de son frère, ça n'a pas été la meilleure de mes rencontres car on se parlait pas du tout. Quand on le faisait, c'était un peu froid. Il s'imagine des choses car il s'est inquiété pour son frère pendant qu'on était à Biarritz, car il n'avait aucune de ses nouvelles, et après une semaine dans le flou il apprend que son frère est entre la vie et la mort...
Florian a eu le droit de lui rendre visite, en deux semaines une personne pouvait le voir pendant à peu près quatre heures. J'ai laissé Florian car c'est quand même son frère. Mais après ce jour-là je ne l'ai pas revu, il ne m'a même dit comment il était...
Me voilà plantée ici depuis deux semaines, à dormir à terre avec cette couverture de survie pour me réchauffer, mon col roulé imbibé de sang avec l'odeur encore accrochée au tissu...
Je ne sais pas quelle heure il est, ça fait maintenant deux semaines que c'est le flou dans ma tête. J'essaye juste de savoir l'heure qu'il est en regardant dehors, il fait encore jour mais un peu sombre, il doit sans doute être entre 17h et 20h.
Normalement j'ai le droit de le voir dans les jours qui suivent, ça me soulage énormément mais ça me dégoûte un peu de voir que j'ai dû attendre deux semaines...
Infirmière: Madame ?
Je me relève rapidement en sursaut.
Moi: Oui ?!
Infirmière: Hé bien c'est bon vous pouvez lui rendre visite
Moi: Oh merci beaucoup... combien de temps ?
Infirmière: On vous demandera de partir au lever du soleil ? Ça vous va ?
Moi: Oohh merci oui !
C'est bon, ces deux semaines ont payé, elle me fait signe de la suivre puis m'emmène dans sa chambre.
Elle est partie, je suis seule devant la porte de la chambre d'Olivio. Je stresse, j'ai envie d'ouvrir mais je sais que si je le vois, son visage horrible va rester bloqué dans ma mémoire. Mais bon, je me dis que d'arriver à ce stade-là est quand même fort, s'il ne survie pas il serait mort dans mes bras, je n'ai même pas pu lui dire un dernier je t'aime...
Je souffle un bon coup puis ouvre la porte. Il était là, allongé sur un lit, des tuyaux dans le nez et sur les bras. À côté de lui, un écran montrant son rythme cardiaque accompagné d'une petite sonnerie désagréable à chaque battement.
Je m'approche de lui, je sens les larmes couler sans s'arrêter, imagine c'est la dernière image que j'ai de lui...
Je lui prend sa main et l'enlace, je laisse un doux baiser sur sa main. En regardant son visage, je peux voir son cou recousu, il a dû tellement s'ouvrir...
Moi: Olivio...tu es tellement fort...tu ne mérites absolument pas ça... Lui dis-je en pleurant un peu.
Je baisse la tête en fermant fort les yeux, et pars en sanglot...
Moi: J'suis vraiment désolé... s'il te plaît Oli...ne me laisse pas... Dis-je en pleurant toutes mes larmes.
J'aurais tellement voulu te dire tout ce que je ressentais pour toi, j'suis vraiment désolé d'être trop timide et surtout bête...Je souffle un peu pour me calmer.
Moi: Je voulais vraiment te remercier d'être là pour moi... J'pense qu'aucun autre homme m'aurait rendu aussi heureuse...que toi....
Moi: Oli je...je t'aime... J'crois que je te l'ai jamais assez dit...J'suis vraiment chiante, j'te fais marcher... j'tai toujours aimé...j'ai toujours admiré ta gentillesse... tu ne mérites pas de mourir... sois fort Oli.
Ça fait quelques heures que je lui parle. Même sans réponse ça me fait du bien de me vider l'esprit. La seule chose qui me réchauffe le cœur c'est voir son ventre se gonfler et que ses battements cardiaques ne s'arrêtent pas...
Il est 21h, aucun changement. Je préfère rien que des choses graves. Ça fait 16 jours que je dors que 3 heures par nuit, le fait que je suis près de lui me rassure et j'ai tellement envie de dormir dans ces bras.
Alors je me glisse dans ses bras, un peu comme j'étais au dernier matin à Biarritz ; ma jambe sur les siennes mais mes mains son dans son dos, comme si je lui faisait un câlin. Ma tête dans son cou, à respiré son odeur. Ça me fais mal de le voir dans cet état, je pense que je m'en remettrai jamais. Je ferme les yeux en laissant échapper une larme...
Je me réveille, il est 3h du matin. La petite sonnerie de l'écran de son battement de cœur me stresse, j'ai peur qu'un moment le bruit s'arrête. Je pense vraiment à des choses horribles, je me sers encore plus fort dans ses bras et encore une fois, je pleure...
D'un coup, je sens sa main sur mon bras, j'ouvre grand les yeux et me relève très rapidement.
Je le vois, des tout petits yeux ouverts, aucune expression du visage, ses yeux sont très humides. Mon cœur saute, je suis tellement heureuse de le voir comme ça, je souris avec mes dents et des larmes de bonheur coulent.
Olivio: Hhh...Manon... Dit-il en posant sa main sur ma joue.
Je pose ma main sur la sienne et souriant en pleurant de joie.
Moi: C'est bon...c'est bon c'est fini je suis là...
Olivio: Hmm... Hmm qu'est-ce que t'es belle.
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On se reverra
FanfictionManon est une jeune lycéenne de 16 ans qui tombe sous le charme de Olivio Ordoñez. Entre eux c'est l'amour fou, malheureusement le père de Manon, très sévère, n'accepte pas cela et lui fait bien comprendre en la fessant changer de lycée. Quelle va...