Chapitre 9

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John est venu dormir chez nous, c'était plus prudent. D'ailleurs, il est toujours dans les bras de Morphée sur le canapé de l'appart.

Sam et moi sommes assis dans la cuisine, je me demande qui va engager la conversation à propos de la soirée d'hier.

- Bon mec, tu m'expliques ton délire d'hier?

Ça y est, on y est! C'est lui qui a ouvert le bal.

- Tu m'expliques d'abord ton délire avec Agnès et puis je t'expliquerai le mien.

- Bon, j'ai peut être un peu abusé quand je t'ai dis que je l'a kiffais. J'étais sous l'effet de l'alcool. Mais ça n'empêche pas le fait que c'est une fille super douce et elle mérite qu'on prenne soin d'elle.

- Il n'y a pas de place pour l'amour dans notre métier, tu le sais ça?

- Oui je sais, me répond t'il simplement.

Je tourne ma cuillère dans mon café.

- Et toi alors, il s'est passé quoi avec Ambre?

- Disons que la soirée a un peu dérapée..

- Comment ça?

- Je ne sais pas mais à un moment donné Victoire m'a demandé de monter avec Ambre.

Il fronce les sourcils et je commence à lui expliquer toute l'histoire. Le moment où Victoire me donne les clés jusqu'au moment où je me suis rendu compte que Ambre était saoule et que je ne pouvais pas faire quelque chose avec elle sans son consentement. Samuel est choqué et j'en profite pour lui rappeler les règles dont celle du consentement.

***

Ça fait dix minutes que je suis à l'agence et que Constance s'énerve sur moi.

- Mais à quel moment tu refuses un truc comme ça toi? À quelle moment, hein? S'excite t'elle.

- Constance, ce n'était pas dans le contrat..

- Mais évidement que si elle demande tu obéis point final.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle surenchérit.

- Et puis elles vont penser quoi de nous et de notre agence? Nick je te faisais confiance, merde!

- Elle était saoule, c'est son amie qui m'a demandé. Elle n'était pas dans son état normal, Constance, dis-je en m'emportant un peu moi aussi.

- À quel moment tu refuses de l'argent Nick, c'est pas toi qui en avait justement besoin?

- Constance ne joue pas sur ce terrain là, m'énervais-je.

- Ta mère à besoin de cet argent non?

La colère m'emporte, je l'attrape par le coup et la pousse sur le mur derrière elle. Elle essaye de se débattre mais je ne l'a lâche pas. Je ne me contrôle plus et serre ma main plus fort. Ses yeux me supplient d'arrêter.

- Qu'est-ce qui se passe ici?

Je me retourne et vois Hertz.

- Lâche ma femme tout de suite.

Je le regarde et le défie du regard.

- Ah oui et tu vas faire quoi?

Je ne me reconnais plus, je ne contrôle plus aucun de mes gestes.

Tout à coup, il sort un flingue de l'arrière de son jean et le pointe vers moi.

- Lâche ma femme, hurle t'il.

Je regarde Constance qui suffoque, des larmes coulent le long de ses joues. Soudain je l'a lâche et elle se précipite loin de moi en se tenant la gorge.

- Ne t'avise plus de l'a toucher, dit Hertz avant de sortir de la pièce.

Je regarde une dernière fois Constance avant de moi-même prendre la fuite. Je cours vers ma caisse, rentre dedans et accélère comme un malade jusque l'appartement.

**

Il est 19h, j'ai repris mes esprits. Je regrette un peu ce que j'ai fais tout à l'heure, j'ai peur que Constance me vire de sa boîte. Je n'ai pas envie de retrouver ma situation instable de départ.

J'ai également été surpris de la réaction de Hertz, non pas qu'il aie un flingue loin de là. Mais plutôt du fait qu'il défende sa femme. Il est toujours accompagné de plein de jeunes filles différentes, je suis sûr qu'il ne touche plus Constance depuis longtemps.

Je mange tranquillement le riz que Samuel a préparé pour John et moi quand je reçois un message. C'est Constance qui veut que je l'a rejoigne à l'agence. Ok, elle m'appelle pour me virer. Ben oui, fallait t'y attendre connard, me crie ma conscience.

Je suis sur le chemin de l'agence et me fait plein de films. Je prépare plusieurs excuses et quand je pense avoir trouver la bonne je l'a répète plusieurs fois. Une fois arrivée, je l'a récite devant la porte quand elle s'ouvre brusquement.

- Entre, dit-elle.

- Écoute Constance je... je suis désolé... tu sais très bien que ma mère est un sujet sensible et que...

Elle s'approche dangereusement de moi et m'attrape par le col.

- Fais toi pardonner, dit-elle simplement.

Elle pose sa main sur ma joue et me l'a caresse tendrement. Puis, elle dépose ses lèvres sur les miennes. Surpris, je réponds à son baiser. Elle m'emmène dans la pièce à côté et me pousse sur le fauteuil. En peu de temps elle se retrouve en sous vêtements et détache ensuite mon pantalon. Elle se penche pour m'embrasser et force l'accès pour faire rentrer sa langue.

- On le fais là maintenant et j'oublie tout, dit-elle à bout de souffle.

- Et ton mari?

C'est la seule chose que j'ai trouvé à dire tellement je ne m'attendais pas à ça.

- Oh arrête, c'est pas comme si on ne l'avait jamais fait.

- Ok, dis-je sans trop y réfléchir.

Je l'a laisse toucher chaque parcelle de mon corps. Si il faut qu'on le fasse pour que je garde ma place dans l'agence et bien je le fais. Il ne me reste plus que ça et je compte bien me battre pour le garder même si il faut passer par ces moments-là.

HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant