-Chapitre 5-

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En vous souhaitant une bonne année! 🥰
Bonne lecture ~

Je lui souris en inclinant ma tête, et partis vers Épona. La musique reprit, et je partis donc droit devant moi, là où la lumière se couchait.
Parmis le beau paysage qui s'étendait loin autour de moi, un orage fit rage. La pluie arriva très rapidement; elle était torrentielle. Je regarde aux alentours, et vis une sorte d'arbre-champignon plat géant. Il y en avait beaucoup. Je m'abrittai sous celui qui était le plus prêt de moi, quand je vis une femme passer devant moi en courant. Elle devait chercher quelque-chose ... Elle tourna en rond quelques instants, et quand elle s'aperçut de ma présence, elle fonca vers moi. Je reculai légèrement, et elle s'arrêta.

-Bonjour madame, avez-vous besoin d'aide? Proposai-je en décalant Épona.
-Oui, je cherche un endroit ...
-Hum, un endroit vous dites? Un village? Demandai-je, hésitante.
-Non .... C'est dans les Hauteurs Gerudo. Je dois rejoindre les Yigas ... Déclara la passante, me fixant droit dans les yeux.
-Les .. Yigas ..?!

Mon coeur s'embala. La Princesse m'avait expliqué que ce sont les sous-fifres du Fléau. Les Yigas jurent fidélité à Ganon, et ils s'attaquent à la Famille Royale.

«Oui. C'est mon clan. Je vais venger le Grand Kohga! »

Après ces paroles, la femme ferma les yeux. Elle a disparu dans un nuage de billets rouges et oranges, et se transforma en une femme, d'une extrême maigreur, assez grande. Son corps était recouvert de bandages, et sur sa tête, était collé un papier avec la marque Sheikah à l'envers. Dans ses mains, elle tenait un arc, à deux encoches en forme de "B". Le Yigas banda son arc, et me visa avec. Je pris peur, et je me plaquai contre le tronc au dernier moment pour esquiver les deux flèches. Il disparu, et je montai sur Épona. Je la pressai, et j'entendis un rire derrière moi, ainsi qu'un «pouf» .Je regarde derrière, et une flèche me passa très près du bras, me coupant. Je criai de douleur, et Épona, sentant le danger, partit au triple-galop en suivant la route.
J'appuyai sur ma plaie avec ma main, tenant ma jument fébrilement avec l'autre. La pluie s'arrêta, et je vis un relais. Épona ralentit, et je soufflai de soulagement.

«Je suis vivante ....»

Ma blessure toujours ouverte, je me posai près d'un feu, brûlant en dessous d'une marmite. Je déchirai un de mes habits, et me l'enroulai autour du bras, directement en contact avec le sang.
Je me posai contre des caisses en bois, et soupirai. Heureusement que la blessure n'est pas plus profonde ... Je pris dans ma poche ma bourse de rubis, et combien il m'en restait.

«Quoi?! Il m'en reste cinq cents?! Bon ... Je vais dormir près du feu ... »

Je pris cette décision rapidement, mais je me rappelai ce qui venait de m'arriver, et mes courbatures du matin. Une voix dans ma tête me conseilla d'opter pour un bon lit moelleux. Je ne pu résister longtemps, que je me levai pour aller en demander un.

-Bonjour, pourrais-je réserver un lit moelleux s'il vous plaît? Demandais-je en sortant mes rubis.
-D'accord, ça fera quarante rubis. Voulez-vous payer tout de suite, où attendre demain?
-Non, je vais payer maintenant!

Je lui donnai, et me souhaita une agréable nuit. Je lui souris, et partis m'allonger sur le lit. Je n'eue pas le temps de me déshabiller, que je m'endormis sur-le-champ.

___________Le lendemain matin_________
Ce matin, ce ne fut pas les coqs qui me réveillèrent, mais quelqu'un.

-Mademoiselle?
-Oui ..? Bâillai-je
-Est-ce que le cheval brun, et aux tâches blanches sur les chevilles vous appartient?
-Épona ?? Oui, bien sûr! Pourquoi? Demandai-je en me redressant.
-Hum comment dire ... Dans le matin, nous avons vu aperçue de l'autre côté du Pont ... Expliqua l'homme, gêné.
-Q..Quoi ...? Je marquai une pause, reprenant mes esprits. Merci de m'avoir prévenu Monsieur, bonne journée à vous!
-Attendez!

Déterminée à aller rechercher ma jument, je n'entendis pas ce qu'il disait. Je pris mon sac, et courru dehors en vitesse. J'avais toujours des courbatures, mais moins que hier. Et ma blessure ne devait pas s'être refermée, car il y avait une tâche de sang sur la manche de mon pull.
Je sortis du Relais, et couru vers le pont. Il était long, en bois. Il semblait fragile; des trous s'y trouvaient un peu partout. Je regardai en dessous, et vis une crevasse, profonde, tellement profonde que je n'en voyais pas la fin. Mon corps se paralysa; depuis toute petite, j'ai le vertige.
Le coeur tambourinant dans ma poitrine, je posai un pied sur le bois. Je regardai devant moi, et vis Épona de l'autre côté. Je me sentis un peu rassurée de la voir. Je respirai un grand coup, et commençai à marcher, doucement, mais sûrement. Plus je me raprochais de l'autre côté, plus je me sentais mieux.
Arrivée vers la fin, Épona couru vers moi.

«Eh, doucement ma belle ... Comment ça va? Pourquoi tu es là? »

Bien sûr, elle ne me répondis pas. Je pris son harnais dans les mains, et je me dépêchai de retourner sur la terre ferme. Un fois dessus, je soupirai de soulagement, puis je montai sur Épona. Je vis de loin, deux grands pilliers de pierre, avec deux choses, qui semblaient être eux aussi en pierre, qui volaient en projetant un rayon de lumière rouge sur le sol.

 Je vis de loin, deux grands pilliers de pierre, avec deux choses, qui semblaient être eux aussi en pierre, qui volaient en projetant un rayon de lumière rouge sur le sol

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«Merde .... Des gardiens volants ...»

Sentant qu'Épona angoissait, je la rassurai. Je me rapprochai lentement vers le gros monstre. Il faisait le tour du premier pilier. Le deuxième gardien tournait autour de l'autre.

«Il faut que je passe juste derrière lui, et dès que l'autre arrive, je fais pareil. Allez, T/P, tu peux le faire! »

Je reportai mon attention sur le gardien. Quand il passa devant, je m'engageai derrière lui au trop. Il fit le tour, et continua son chemin. Le deuxième passa devant moi, plus rapidement que l'autre. Je me mis derrière son faisceau rouge, et attendis d'avoir une ouverture sur le chemin pour partir rapidement. Une fois sortie d'affaire, je remis Épona sur le chemin. Je tournai la tête, et vis une grande tour, de pierre, avec une lumière bleue. Mes yeux prirent des photos; quel beau dessin cela pourrait faire!
Je regarde un peu partout, en haut, comme en bas. Puis en regardant mieux en haut, je vis une personne. Pas un Hylien ... Je ne voyais pas vraiment ce que c'était. Ça doit être un voyageur. Je relevai la tête, et vis une belle montée, avec bon nombre de rocher, dont un énorme.
J'arrêtai Épona, le temps de manger quelque-chose. Il faut quand même pas que j'oublie que je suis partie en trombe ce matin. Je me posai contre le tronc d'un arbre, et fouillai dans mon sac pour en sortir une pomme.
Je m'apprêtai à croquer dedans, quand la même voix que la dernière fois résonna dans ma tête.

«T/P, tu es bientôt arrivée. Dépêches-toi ... »

[Revali x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant