-Chapitre 6-

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«T/P, tu es bientôt arrivée. Dépêches-toi ... »

Ma pomme tomba au sol. Je regarde autour de moi. Personne. Je levai les yeux jusqu'au haut de la tour. La personne n'était plus là. Mes yeux se fermèrent, je pris une grande inspiration.

«Qui êtes-vous ...? Comment ... »

Je reposai ma tête contre l'arbre, et quelques instants pour reprendre mes esprits.
Quelques minutes plus tard, après une série de questions sans réponses, je me levai. Je reprends la pomme qui avait glissé un petit mètre plus longe, et croquai dedans.
Une fois finie, je repris Épona, qui buvait dans un petit étang. Je montai dessus, et repris le chemin, passant entre quelques collines, et un beau paysage.
Quand je m'approchai d'un petit pont en bois, deux choses bleues qui paraissaient visqueuses apparurent devant moi. Épona se stoppa, et recula. Une bouffée de courage grandit en moi, et une voix me dicta d'abattre ces monstres. Je pris l'épée qui traînait dans mon dos, et les pointa. Un des deux sauta vers moi. Je bondis vers le droite, le contournai rapidement, et le transperçai dans le dos. Je me retournai, vers le second, et juste avant qu'il m'attaque, je le coupai en deux. Des petites boules bleues se posèrent sur le sol, et j'entendis un battement d'ailes provenir du ciel. Je levai la tête, et vis un grand oiseau, partir en me tournant le dos.
Je regarde mon épée. Je m'étais étonnée, beaucoup même. Je ne me savais pas faire ça!
Je l'essuyai pour retirer la substance visqueuse qui était dessus, et la remise dans mon dos. Je pris en main une des petites gelées bleues, et la secouai, lançai en l'air, et jouai avec comme une enfant, jusqu'à ce qu'elle explose.

«C'est trop bizarre! Rigolai-je »

Je laissai la seconde sur le sol, et essuyai mes mains sur mon pantalon, puis je partis rechercher Épona qui s'était réfugiée derrière un sapin. Plus loin devant, s'élevait une grande tour en pierre. Elle était au beau milieu du vide, il n'y avait rien autour, juste trois petites îles qui d'ici étaient minuscules et reliées par des ponts. Des petites cabanes grimpaient en colimaçon autour du grand pillier central. En haut de cette tournée, il y avait un grand oiseau, géant; c'était une machine. Plus précisément ...

«Une Créature Divine ...»

La princesse m'en avait parler un jour. Il y en a quatres. Dans mes souvenirs, elle m'avait dit qu'il y avait une sorte d'éléphant, un chameau, un lézard et ici un oiseau.
Elle est simplement incroyable. Elles le sont toutes, d'après Zelda.
Je reprends mes esprits, et détachai à contre-coeur mon regard de la Créature.

Je m'approchai d'un fin pont en bois, qui était au dessus du vide. Je déglutis, et fis ralentir ma jument. Elle s'engage sur les fines planches de bois, en marchant lentement. Je m'agrippai à son cou, et fermai les yeux. Les branches craquaient sous notre passage. Je me serrai plus contre Épona, touts mes muscles crispés. Elle s'arrêta, me faisant comprendre qu'on était à nouveau sur la terre ferme. Je soupirai de soulagement, lorsqu'une énorme bourrasque de vent me fit mettre un pied au sol. Je regarde dans la direction d'où elle venait, mon bras devant mes yeux.

«Wouaw ...»

Un grand dragon, majestueux, volait bas dans le ciel, des boules de feu virevoltant autour de lui. Il était d'une couleur orangée, et avait de nombreux cornes rouges sur lui. Il en avait aussi deux grandes près de son museau. Je le suivis du regard, émerveillée par cette sublime créature, jusqu'à ce qu'elle sorte de ma vision, derrière une montagne. Je restai là, subjuguée de ce que je venais de voir.
Je posai mon sac à dos au sol et fouillai dedans, pour en sortir mon cahier et un crayon. Je fis un rapide croquis, avec des annotations. Je voulais en faire une œuvre magnifique.
Je souris, contente de moi, et le rangeai dans mon sac, le remettant sur mon dos. Je remontai sur Épona, et nous nous remirent en route.

[Revali x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant