Textes érotiques

8 (hetero)

Je rentre à la maison après une journée particulièrement épuisante et quand j'ouvre la porte, je vois le sol rempli de pétale de rose rouge et sur la table se trouve un ensemble que je qualifierai de très sexy. Dès que j'ai vu ce décor j'ai exactement su ce que tu voulais, aujourd'hui je vais devoir t'exciter, te mettre dans un état d'excitation supérieur à ce que tu n'as jamais ressenti. Je souris car je sais que tu as tout préparé avant de partir au travail et j'ai encore quelques minutes pour me préparer, pour être autant désirable que je le veux. J'enfile cette magnifique tenue qui fait de moi une créature de luxure comme tu les aimes.

Je suis enfin prête et je décide d'allumer de la musique, si tu veux que je te fasse voir les étoiles aujourd'hui, c'est ce que tu auras. Un strip-tease ça te dit mon amour ? Je mets une chaise au milieu de la pièce, de là tu pourras m'observer autant que tu le souhaites. Je vais te faire vivre un état d'excitation comme jamais et tu verras ta copine en créature provocante, c'est ça que tu souhaites de toute façon. J'entends la porte d'entrée grincer, le sol qui craque sous tes pas et moi je change de salle, je ne veux pas que tu me vois tout de suite. J'allume la musique, tu vois la chaise et tu t'y assois. Que le spectacle commence !!!

Je marche vers toi, mais tu ne me vois pas encore, mon bassin ondule, ma démarche se fait plus sexy, plus aguicheuse quand enfin j'arrive dans ton champ de vision. Mes mains se déplace sur mon corps vu que toi de là où tu es tu ne peux le toucher. Je suis toute habillée et tu n'as aucune idée de si je porte l'ensemble sur moi ou non. Quand mes mains remontent sur mes hanches et passe sous le t-shirt pour l'enlever, j'entends un son guttural sortir de ta gorge, tu l'as vu. Tu as vu ce soutien-gorge que tu avais déposé sur cette table pour moi et qui semble vraiment te plaire. La musique résonne toujours, alors mon bassin n'arrête jamais ses mouvements, il ondule et tes yeux le suivent, ils sont comme hypnotisés.

Après le T-shirt, c'est le pantalon qui le rejoint au sol, je n'ai plus que l'ensemble sur moi et tu tentes de te lever pour me toucher mais moi je m'y refuse. Tu as voulu que je t'excite, maintenant il va falloir que tu assumes mon amour. Tu n'as pas le droit de toucher, ce n'est que tes yeux qui peuvent avoir accès à mon corps pour le moment. Je m'assois sur tes genoux et j'ondule en sous-vêtements sur toi, je le vois bien que ça t'excite et j'aime tellement te provoquer. Je fais frôler mes lèvres aux tiennes, tu tentes bien d'approfondir le baiser mais je te le refuse, aujourd'hui c'est moi qui vais te dominer de A à Z et tu n'aurais pas ton mot à dire. Tu n'avais qu'à pas me demander de t'exciter.

Alors que je suis encore assise sur toi, tu bouges ton bassin, tu bandes tellement, c'est la preuve que tu me veux plus que jamais. Vu que je n'ai pas réagis la première fois à ton mouvement, tu recommences mais comme je l'ai dit avant, aujourd'hui, je domine. Je mets alors ma main autour de ton cou, je ne vais pas te faire du mal tu le sais, donc tu lâches un grognement de plaisir, je le sais très bien que tu aimes ma domination. J'enlève ton t-shirt et tu te retrouve torse nu, j'aime tellement ton corps c'est fou. Ma main part de tes lèvres et descend le long de ton torse, elle passe par tes abdos pour finir sur ton jeans et plus précisément sur ton entre-jambe qui semble prêt à exploser pour moi.  

Je te retire ton pantalon dans la précipitation car moi aussi j'ai envie de toi mais je me rappelle que je dois te faire languir et c'est presque aussi jouissif de te frustrer que de te sentir en moi. Je me lève de toi et je passe mes mains dans mon dos, je vais tellement lentement pour dégrafer mon soutien-gorge que ça te paraît durer des heures. Je fais passer ma main sur ma poitrine et tu lances un gémissement de frustration intense. Ma main continue à descendre jusqu'à atteindre le bas, elle glisse à l'intérieur et je me cambre, je te vois rager car tu n'as aucun droit de me toucher. Pour ton plus grand plaisir et pour le miens aussi je t'autorise à enlever le dernier rempart entre l'air et ta peau tandis que je fais la même chose de mon côté.  

Je m'assois à nouveau sur toi sauf que cette fois, toi comme moi nous cambrons, je viens de m'empaler sur toi sans aucune préparation et une fois ta surprise passée tu lâches un gémissement de plaisir pur qui se répercute tellement fort dans mes tripes. Je commence à faire des allers retours moi-même, je suis comme possédée par le plaisir de te sentir si gros, si fort en moi. Tes mains se posent sur mes hanches et tu te lèves, je suis toujours empalée sur toi et mes ongles parcours ton dos, ils te blessent, ils te torturent mais j'ai une excuse, tu me rends complètement dingue de toi, je suis folle de toi. 

Tu me colles à un mur et tu me pilonnes comme jamais mais je ne suis pas en reste, je m'accroche à toi, on sent le mur trembler sous notre poids mais quelle importance. J'ai une main qui griffe ton dos et l'autre qui encercle ton cou, je te retiens en otage, tu n'as pas intérêt à sortir de moi avant de nous avoir fait jouir toi et moi. Alors d'un coup tu vas plus vite, tu vas plus fort et tu me fais hurler. Je hurle de plaisir et toi tu grognes de plus en plus fort. Tu me fais l'amour tellement bien, tellement fort et j'aime tellement ça que toi et moi dans un même cri quasiment nous jouissons et on s'effondre sous le poids de la fatigue. Nous n'avons même pas le temps d'atteindre la chambre que nous nous endormons à même le sol.