Textes érotiques

9 (hetero)

Il fait froid dehors, je suis emmitouflée dans mes vêtements et je me dépêche de rejoindre ta maison. Le froid me glace le sang et tout ce que je veux pour l'instant c'est me retrouver nue dans tes bras et toi en moi. Je tremble de froid mais aussi d'excitation quand je sonne à ta porte. Tu m'ouvres et m'embrasses, me fais rentrer dans ton salon et me propose un café. Je vois bien que tu veux me réchauffer mais je t'avoue que ce n'est pas comme ça que je le voyais. Moi j'ai plus dans l'idée que tu me touches, que tu me caresses, que tes mains me découvrent, qu'elles ondulent sur mon corps, le parcourent dans l'optique de trouver les points les plus sensibles de ce corps que tu adores embrasser, lécher, torturer.

Tu m'invites à m'assoir sur le canapé, tu fais de même et moi je me rapproche un peu plus de toi, je fais frôler ma main à la tienne. Sans prévenir tu attrapes ma main et ton autre main se pose sur ma joue et ta bouche se pose sur la mienne. C'est un ballet de langue qui commence et seul l'avenir nous dira qui le gagnera. Tes mains bougent et se déplacent sur mes fesses, tu me portes et je finis à califourchon sur toi, nos langues jouent toujours entre elles mais maintenant ça ressemble bien plus à un combat qu'à une danse. Là c'est totalement clair, tu commences à me réchauffer et j'aime vraiment ça. Je finis pas te mordre la lèvre, pour l'instant c'est moi qui gagne le combat.

Lentement je retire mon haut et toi dans la précipitation tu retires le tien, au final je ne sais pas lequel de nous deux a le plus envie de l'autre. Mes lèvres frôlent les tiennes mais ne les touchent jamais réellement et je vois que ça te frustre, j'aime te frustrer à un point que tu n'imagines même pas. Je fais alors descendre mes lèvres vers ton cou que je sais ultrasensible. J'y dépose des centaines de baisers et je sens ton corps se tendre et ton sexe gonfler sous moi. Je passe ma langue sur le point le plus sensible de ton cou et je commence à aspirer ta peau, je la suce et la mord, à ce moment tu appartiens à moi et à personne d'autre. J'adore me sentir au dessus de toi, j'adore te sentir sous moi, j'adore avoir le pouvoir de t'exciter d'un regard, d'un baiser, de trois fois rien d'autre que des gestes habituels.

On est toujours dans le salon, je suis toujours assise sur toi et on est dans un état d'excitation pur qui nous fait tomber encore plus amoureux l'un de l'autre. Tes mains se déplacent sur mes cuisses et mes jambes s'enroulent autour de tes hanches, tu te lèves et m'emmènes dans ta chambre. À partir de ce moment tu sais que l'on va se perdre dans les méandres de la luxure. Ton visage se fait prédateur et j'aime ça, j'adore quand tes yeux reflètent l'envie et j'aime encore plus ça, quand ces yeux là parcours mon corps de la tête aux pieds. Ta main décroche mon soutien-gorge en une seconde et m'enlève mon pantalon en aussi peu de temps, d'ailleurs le tien aussi a disparu mais je n'ai pas la moindre idée de quand tu as pu l'enlever et en réalité je m'en contre fou. Tout ce que je retiens, c'est qu'il ne reste plus grand chose pour que l'on soit enfin peau contre peau.

Je me retrouve allongé dans ce lit que je connais maintenant par cœur, je suis offerte à toi une nouvelle fois, tu me rends accro tu ne peux même pas savoir combien. Les jambes écartées, je t'attends, à cet instant ta bouche se trouve sur la mienne et mes yeux sont fermés, je ne fais que ressentir. Je sens ta bouche descendre d'abord sur mes seins, elle les torture, elle les lèches, elle les mords... Puis elle descend sur mon ventre et encore plus bas. Tu m'enlèves le dernier morceau de tissus qu'il me reste avant la nudité absolue, tu l'enlèves avec les dents et cette action me fait mouiller tellement fort. Je sens alors deux de tes doigts rentrer en moi, je me cambre, j'adore la sensation de n'importe quelle partie de ton corps en moi. Je pense que le gémissement que je viens de pousser t'as rendu fou car tu arraches ton dernier morceau de tissu et tu rentres en moi mais cette fois ce n'est pas avec tes doigts.

Suite à cette intrusion je ressens toujours la même douleur et le même plaisir qui se propagent en moi et à nouveau je me cambre, mais cette fois beaucoup plus, j'aime ce que tu me fais, tu ne sais même pas à quel point. Pour la seconde fois de la journée tes mains se déplacent sur mes fesses et une nouvelle fois je me retrouve assise sur toi mais cette fois-ci j'ai ta queue en moi et c'est trop bon. Je commence à donner le rythme, à l'imposer, je vais parfois vite et parfois lentement, très lentement. Je te fais rentrer et sortir de moi tellement doucement que tu grognes de frustration. Puis mes mains se placent dans tes cheveux et je les tire, j'accélère le rythme, c'est tellement bon que j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Pour l'instant c'est moi qui ai le contrôle mais pas pour longtemps j'en ai bien l'impression.

Toi comme moi sommes pris dans la luxure la plus folle et la plus violente ce qui fait que très vite, je me retrouve à nouveau allongée sur le dos, toi rentrant et sortant de moi à une vitesse que je n'arrive même plus à suivre. Mes mains s'accrochent à toi, je te détruis le dos, je te le griffe, mes ongles martyrisent ta chair et ça ne semble même pas te blesser ou alors tu es tellement pris dans le plaisir que tu ne ressens pas la douleur. Tu vas encore plus vite et je ne pensais même pas que cela était possible de faire plus vite que tu avais déjà fait, j'entends des sons rauques sortir de ta gorge et moi je cri également plus fort. Tu me pilonnes pendant ce qui me paraît être des heures, quand soudain je te sens te tendre et jouir. Tu t'effondres sur moi et puis alors que je te pensais fatigué, tu attrapes mes cuisses et plonges ta langue en moi, je me cambre et cri. Tu continues les coups de langues et j'adore ça, tu le sens bien tellement je cris. J'ai un orgasme fulgurant qui me traverse et je hurle. Je crois qu'on a encore une fois bien dérangé les voisins mais quelle importance.