Part 9

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{ Une femme pour une rose 🌹 }

| Part 9|

~• On vit avec un cœur trop plein dans un monde trop vide. Et sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout. 🖋~•

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Deux semaines étaient déjà passé et j'avais l'impression de vivre dans un monde complètement différent de celui que j'avais laissé. Des gens qui ont différents comportements, des cultures moins strictes et un language complètement incompréhensible, pour moi bien sûr. Mon mariage devait avoir lieu ce week-end, et on était mercredi. Ma mère m'avait promis de me fabriquer les trois tenues que devait porté une mariée somalienne et de me le passer à une voisine qui devait faire un arrêt en Turquie. Quand à la culture turc c'était à ma belle-mère de s'en occuper. Elle disait qu'une tenue me suffisait et je m'en moquais complètement de ça. Akram n'avait plus le temps pour tout ces choses et avait confié ses affaires là à sa famille. Il était plutôt occupé au boulot. Et moi, sois j'étais dans ma chambre sois j'étais en cuisine vu que Ursula jugeait ce que je préparais pas digne d'une femme qui eus la chance d'avoir son fils comme époux. Son fils était pour elle un exemple parfait pour l'humanité. Les misères qu'elle me faisait se mesuraient que durant l'absence de son fils, et après elle n'était pas la belle-mère parfaite et douce mais me cherchait moins. Une fois j'ai voulus en parler à Akram mais à quoi bon vu que monsieur m'a déjà avertit. Je prenais sur moi et faisait la sourde, ce qui avait tendance à plus l'énerver. J'appellais souvent ma mère pour prendre de ses nouvelles. J'étais jeune et loin de ma mère et ça c'est ce qui me faisait le plus mal. J'étais jalouse et triste quand la maman d'Akram l'embrassais. Dès qu'il rentrait du travail, il partait la voir, lui racontait en bref sa journée et elle le couvrait de bisous. Sous les airs de méchante et insensible fille, je restais très fragile et je manquais d'affection. Personne sauf tonton Omer se montrait affectueux avec moi.

Il était minuit et j'étais au téléphone avec mon frère. Il devait sûrement être au boulot. Il m'avait informé que dès mon départ, Yacine avait demandé ma main sans savoir que j'étais déjà parti avec un autre. Apparemment il l'avait très pris mal et s'était plus représenté. J'ignorai que j'avais tant d'importance pour lui. Je pensais qu'il faisait cela pour plaisanter et s'amuser.
La porte de ma chambre s'était ouverte sur un Akram qui pouvait à peine tenir son sac. Je me levai pour l'aider et il me regarda bizarrement. Je ne fis pas attention et pris son sac pour le déposer sur son sofa. Il s'écroula par terre. Je pris peur et tentai de le relever. Avec ma force de fragile, c'était presque impossible. Je touchais son front pour voir si il avait de la fièvre ou pas mais il n'avait rien. Une odeur qui m'intriguaient se dégageait de son corps, ignorante que j'étais je pensais que c'était l'odeur de la mort. Je m'étais grave inquiétée. Jusqu'à ce qu'il rit n'importe comment et me traite d'idiote.

-Pendant que tu fais ta coincé avec moi, j'en ai profité de trois ce soir. Rire Tu es moche et inutile. Je me demande pourquoi je t'ai épousé. Aucune attirance. Je suis bourré rire aux éclats.

Après sa dernière phrase, je l'ai directement lâché et j'ai reculé d'un pas. Je réalisais pas, je me suis automatiquement sentie sale. Il était pitoyable. Je voulais sortir pour prévenir quelqu'un quand il tira mon vêtement. Je me retournai tirant légèrement mon shid pour qu'il le lache.

-Dis le à personne s'il te plaît. Je t'en prie sinon on va me frappé rire oui maman ne le sais pas donc sinon baille sinon elle risque de me frapper et je te jure qu'on se mariera pas.

Une femme pour une rose 🌹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant