A tous les garçons que j'ai aimé: Tome 5: Maxime: Mon premier mensonge

Chapitre 1 : la vie suit son court

Cela faisait 3 mois que Quentin était sortis de ma vie, il n'avait jamais essayer de me recontacter et finalement je préférais cela. Après lui, je savais que je n'arriverais plus à faire confiance aux autres. Je savais qu'un simple geste, même amicale me ferait reculer. Je pensais qu'à cause de lui, j'avais développé une sorte de peur des gens, peur du monde. Mais finalement, je me suis rendu compte que cette peur existe en moi depuis toujours, et que je l'ai simplement enfoui. C'est étrange comme des choses peuvent ressortir de nous, comme ça, à cause d'une simple action.

Comme je disais, cela faisait 3 mois, que je n'avais plus personne dans ma vie. J'essayais de me reconstruire, de retrouver qui j'étais et de retrouver une certaine confiance en moi. Durant ces 3 mois, je n'ai fais que repousser les gens, j'ai choisis de fuir plutôt que d'affronter mes problèmes. J'ai préféré fuir plutôt que d'affronter ma peur. Il était temps que je choisisse de me battre.

Nous étions au mois de mai et un ami que je n'avais pas vu depuis 1 an, a organisé une soirée avec ses nouveaux amis et ses anciens amis. J'étais heureuse de me dire que j'allais enfin le revoir et qu'il ne m'avait pas oublié. Même si je savais que je ne connaîtrais que peu de personne à cette fête, cela me permettrais de revoir mon ami, alors j'ai décidé d'y aller.

Durant cette soirée, nous avions beaucoup bu dont mon ami d'ailleurs qui était dans un sale état. Heureusement, les autres avaient été très sociable et je m'entendais plutôt bien avec eux. Nous avions passé la soirée à boire, à danser et à faire des jeux qui entraînaient à boire d'avantages et à finir dans un état pitoyable.

À la fin de la soirée, vers 5heures du matin, avec ceux qui étaient encore en état de tenir une conversation, nous nous sommes installés dans le salon, pour faire une « after soirée ». J'étais installés ce soir là, sur un canapé avec de l'autre côté un garçon qui s'appelait Maxime. Devant moi, par terre sur un matelas, se tenait une amie à moi que je connaissais depuis maintenant plusieurs années et deux autres garçons que je venais de rencontrer.

Nous avions passés la fin de soirée à écouter de la musique, chanter et faire plus ample connaissance. Puis j'ai fini par m'endormir, je ne me rappelle même pas à quel moment j'ai fermé les yeux. Mais quand je les ai rouvert, les deux garçons en face de moi étaient en train de dessiner sur le visage d'un autre garçon qui était bien alcoolisé. Ils ont ensuite ouvert la valve de son matelas qui n'a pas mis beaucoup de temps à se dégonfler. Celui-ci s'est alors réveillé en sortant toutes sortes d'insultes de sa bouche. Il s'est ensuite levé pour aller au toilette ne comprenant pas pour quels raisons nous étions en train de rigoler.

Lorsque qu'il est arrivé dans les toilettes et que son visage s'est reflété dans le miroir, il a alors compris. Il s'est alors empressé de revenir en criant et de demander quel « connard » lui avait dessiner sur le visage. Évidemment, aucun d'eux n'ont répondu.

Peu à peu, toutes les personnes de la soirée ont fini par se réveillé. Nous sommes alors tous aller nous asseoir sur la terrasse afin de petit déjeuner. Pendant plusieurs heures, nous avons raconté tous ce qui s'était passé durant la soirée et je dois avouer que certains passages sont plutôt flou. Vers 12h, je suis rentré chez moi très fatigué par le peu de temps que j'avais dormi, j'ai donc décidé de faire une sieste. Quand je me suis réveillé, j'ai remarqué que j'avais dormi toute l'après-midi. J'étais allongé dans mon lit sur mon téléphone quand je reçu de drôles de notification.

En effet, sur le groupe de la soirée, je remarquais que les autres ne faisaient que de parler du fait que j'avais passé la soirée sur le même canapé que Maxime et que je lui avais prêté mon duvet. Je trouvais cette situation plutôt drôle puisque je voyais que les autres allaient vraiment très loin juste pour une histoire de duvet et de canapé. J'ai quand même pris la peine de me défendre sur le fait même si je n'avais strictement rien à me reprocher.

Au fond, je savais que tout cela ne serait que le début.