Chapitre 4 :

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Cette voix c'était encore elle, toujours elle...

Alors tu es prête ?

Prête à quoi ? Et puis qui êtes-vous, que me voulait vous ?

À ton avis ?

Vous voulez que je la tue... c'est ça !

Moi oui je le veux, mais toi tu le voudras bientôt.

Non s'il vous plaiîîîît... Je me redresse, tourne la tête de droite à gauche puis fixe la porte. Je me lève et marche en direction des escaliers puis comme la nuit où j'ai failli tuer Edithe, prends un couteau dans le tiroir de gauche.

Mais cette fois-ci je ne remonte pas dans ma chambre, je me dirige vers ma porte d'entrée. Mais ce n'est pas comme si je le faisais normalement, je ne voyais pas ce qui m'entourait, mais je voyais la scène du dessus, je me voyais, moi.

Je me réveillais en sursaut. Mais dans ma chambre sur mon lit. Je m'étais endormi, et la voix m'avait fait tellement peur que j'en avais rêvée. J'aurais préféré rêver de Kim ! Je rougis aussitôt. Il fallait que je fasse mon sac pour demain et que je remplisse les papiers et mon carnet ou que j'aille me doucher plutôt que de penser à lui dans mon lit. Alors je me levais et pointais le nez dans le carton qui contenait mes fournitures et fit la grimace. Ma trousse n'était pas faite et il fallait que je couvre tous mes livres.

Je sortais à peine de la douche que j'entendis la voix de ma mère retentir dans les escaliers et appeler a table. Mes cheveux trempés dégoulinaient sur la serviette qui enveloppait mon corps. Je roulais donc une serviette autour et sautais dans un pyjama propre. Il fallait absolument que je range ma chambre, les derniers jours avec Edithe et Lou n'avaient pas a arrangé son ordre déjà négligé. Je regardais l'heure il n'était que 19 h30. Je descendis et demandai à ma mère qui était dans la cuisine :

– Pourquoi on mange déjà, il n'est que 19 h30 ?

– Parce que c'est prêt. Dit-elle, puis elle rajouta à mon grand déplaisir. Mets la table et sers tout le monde. Je mis donc la table. Ma mère s'installa elle fit remarquer que je n'avais pas servi mon père. Une fois tous à table ma mère se mit à parler mais tout comme le prof de math je ne l'écoutais pas. Mais soudain alors que j'étais ailleurs j'entendis mon prénom, c'était ma mère :

– Et toi Arwen, ta journée comment ça c'est passé ?

– Heuu... c'était normal, oui enfin c'était bien. Elle se tourna vers

mon père avec un regard découragé :

– T'inquiète ça passera avec l'âge.

Après le dîner je remontai dans ma chambre, il n'était pas encore 20 h. Je m'attelais à ranger ma chambre : je ramassais tous les habits et les mis sur mon lit et les triais puis les pliais et les rangeais. Je mis ensuite de l'ordre à mon bureau et ses tiroirs. A 20h36 précisément j'eus fini. Je m'allongeai sur mon lit et contemplai ma chambre, nickel, j'étais plutôt fière de moi j'avais fait ce que l'on appelle un ménage de printemps. En même temps j'étais plutôt organisée ça n'avait pas était très difficile. Surtout qu'au final ma chambre n'était pas très encombrée elle ne comportait qu'une armoire avec tout mon linge, un lit, un bureau avec des étagères pour mes cours, les tonnes de livres que je possédais et quelques bricoles à par ça c'était tout. Mais je l'avais tout de même décorée et je la trouvais assez accueillante et chaleureuse. Je me relevai pour me laver les dents, fermer mes volets et mettre mon réveil, puis j'allumais ma petite lampe et attrapais mon livre du moment, la métamorphose de Franz Kafka. Je commençais à lire une page puis mon père entra :

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