Après la journée de shopping entre filles, je m'étais découverte un gout pour la mode. J'avais aimé essayer des tenues même si ça avait été très compliqué à cause de mon fauteuil ou encore donner mon avis aux filles quand elles hésitaient sur des vêtements.
Du coup, j'avais décidé d'y retourner aujourd'hui. Juste après ma séance avec Federico qui me faisait faire de la musculation tous les matins. Il avait aussi changé complètement mon régime alimentaire, ce qui était devenu un vrai sujet de friction entre lui et moi.
- Je suis fatiguée...
- La fille qui n'a pas de muscle n'a pas le droit de se plaindre, marmonna-t-il tout en lisant un dossier.
- Je ne suis pas une fille, je suis une alpha !
- Ah bah dans ce cas continue donc alpha...
Je le fusillai du regard, il jouait sur les mots tout le temps pour me forcer à lui obéir. Si je n'étais pas malade, je l'aurais frappé depuis longtemps.
- Très bien alpha mais focalise ta colère sur les poids, me frapper ne t'aidera en rien...
- Tu es sûr de ne pas être un alpha ? lui demandai-je.
Plus les jours passaient, plus je ne cessais de me dire qu'il était un alpha caché ou alors un menteur ou peut-être dans le déni. Il ne pouvait pas inspirer le respect aussi rapidement aux autres s'il était juste humain.
Et puis il devinait tout le temps ce que je pensais, c'était trop bizarre. La seule explication que je trouvai pour expliquer son comportement plus qu'étrange était qu'il était un Alpha. Mais comme à son habitude, il nia.
- Aussi prestigieux et honorifique que soit ce titre, je ne suis qu'un simple humain qui commence à avoir faim donc finis tes exercices que je puisse aller manger !
- Tu n'es pas obligé de rester, je peux me...
- Je tiens à la vie, je n'ai pas envie que Sept et Un me téléportent je ne sais où juste parce qu'ils ne pourront pas jouer avec leur elfe chéri...
- Ces enfants sont flippants, marmonnai-je en reprenant mes exercices.
- Je ne peux qu'être d'accord avec toi, soupira Federico, ils ressemblent trop à leurs parents !
Je souris. Pour une fois que nous étions d'accord. Je poursuivis mes exercices et pu enfin avoir la paix quarante cinq minutes plus tard. Je me douchai, prit mon déjeuner puis mon chauffeur m'accompagna hors d'impéria.
Etre libre. C'était un des aspects que j'aimais à Imperia, je pouvais faire ce que je voulais et personne ne m'obligeait à rien. On ne me regardait pas bizarrement, au contrairement, les gens étaient gentils avec moi à cause de mon handicap alors qu'à Royal, c'était une faiblesse, j'entendais les gens murmurer à mon passage.
Il y avait même eût un débat afin qu'on m'interdise d'entrer dans le Palais Royal, certains assuraient que je portais malheur et que je n'étais pas digne de confiance car ma soeur Rita avait trahit Royal.
Toutes ces choses m'avaient terriblement affecté mais j'étais resté forte, du moins j'avais fait semblant, jusqu'à la mort de mon père. En mon absence, après la trahison de Rita, mon père était devenu le souffre douleur de notre village, le bouc-émissaire.
Puisque Rita était partie, les gens décidèrent de passer leur nerfs sur mon père, lui en faisant voir de toutes les couleurs. Jusqu'à l'attaquer ouvertement.
C'était pendant l'anniversaire de la première années des princesses, le roi m'avait autorisé à rentrer chez mon père pour m'occuper de lui et m'y reposer, il m'avait même donné les moyens de faire en sorte que mon père ait une meilleure vie, quitte à le faire venir à la capitale.
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KEMET [T3]
Любовные романыLe monde a subi une métamorphose. Les Clans, tels des phénix renaissants, s'engagent dans une danse complexe du pouvoir. Tous aspirent à régner, mais l'Empire, jadis inébranlable, semble avoir disparu dans les ombres. Sans couronne, le trône demeure...