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Chapitre 16

POINT DE VUE DE MATTHEW

Hm, non, cela ne peut pas être ses parents, ils ne lui ressemblent pas du tout. Il faut que j'arrête de me faire des films.;-;
Bref, ils me soûlent un peu les deux vieux à prendre tout leur temps à l'accueil.

Moi : Excusez-moi monsieur, mais vous prenez un peu trop votre temps, des personnes patientes aussi.
William : Répète pour voir petit gamin? Je prendrais le temps qu'il faudra pour voir ma fille.
Moi : Et moi aussi j'aimerais voir quelqu'un, alors vous allez vite me laisser passer.
William : Tu veux mon poing dans ta gueule p'tit con? Tu sais à qui tu parles là!?
Sonia : Chéris, il n'y a pas que nous qui avons des problèmes ...
William : NE LE DÉFEND PAS SONIA.
Moi : Vous êtes complètement fou.
William : DÉGA-
Secrétaire : Uhm, excusez-moi, j'ai trouvé ce que vous recherchiez, mademoiselle Giovanni est en salle de réveil, elle est dans la chambre 202 a l'étage 1.

Q-QUOI? Giovanni? Comment ils connaissent Lucia eux? Quel pauvre con lui, j'suis sûr c'est un gros psychopathe.

William : Bien, il était temps.
Moi : Comment ça vous connaissez Lucia!?
Sonia : Tu...tu l'as connais?
Moi : Bien sûr que oui! Vous êtes qui vous?-.-'
William : Je suis son père connard. Donc je te retourne la question, qu'est-ce qu'un gros ksos dans ton genre vient faire ici pour voir ma fille?

Eh merde. Son père est donc un gros psychopathe. Matthew trouve une excuse putain une excuse.

Moi : Je suis son- ... son copain!:)
William : Q-QUOI!? COMMENT ÇA SON COPAIN? QUI T'AS AUTORISÉ À L'ÊTRE DÉJÀ !?
Moi : Ben... elle?;-;
Sonia : William... allons la voir.
William : Toi tu dégages de ma vue. Quelle pauvre conne celle-là, déjà elle se fait passer pour morte et maintenant elle sort avec une ordure?!

Je m'en vais attendre dans la salle d'attente. Je ne dis pas un seul mot de plus, ou sinon je risque de péter un cable. C'est quel genre de connard de père celui là !? En plus de ça il ose mal parler de sa propre fille!? Pathétique. Peut-être qu'elle serait revenu si ce n'était pas un pauvre con. J'ai pu remarquer la présence de nombreux hématome au visage et au cou de sa maman... son mari la frapperait?

DU CÔTÉ DES PARENTS

Sonia : S'il te plaît chéris, calme toi.
William : Ferme ta grande gueule putain, arrête de m'appeler chéris tu n'es personne. Sans toi rien de tout ça ne serait arrivé !
Sonia : Je suis désolée..
William : Arrête d'être désolé bordel de merde. Dès que l'on rentre à la maison, tu sais ce qu'il t'attend.
Sonia : O-oui. :'x

Depuis que notre chère fille est partie de la maison, tout a changé ... mon mari me bat sans arrêt. Je l'aime tellement que je n'ai même pas la force de me débattre .. il me monte sans cesse le cerveau en me disant que tout est de ma faute, je finis par y croire...
Lorsque nous avons reçus un appel d'un commissariat à 1h de chez nous, on y croyait pas nos yeux. William m'a ordonné de vite monter dans la voiture et nous voilà ici.
J'espère que ma fille n'a rien de grave ... elle m'a tellement manqué.
Le jeune homme de toute à l'heure, enfin son copain avait vraiment l'air inquiet pour elle aussi, je n'ai même pas eu le temps de me présenter..
Avec William on arrive devant la chambre de réveil de Lucia... je peux voir qu'il a du mal à l'ouvrir.
Après quelques secondes, nous entrons et nous pouvons enfin y voir notre fille, toujours inconsciente.