15. Devoir de DCFM

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- 7ème année -

Un silence de plombs. Ylenka ne pouvait pas se concentrer ainsi. Elle mordillait sans trop y réfléchir le bout de son crayon. Son regard était scrutateur, son attention trop brûlante et le silence ne faisait guère plus que frémir au griffonnement de sa plume sur le parchemin. Ils étaient seuls dans cette rangée de la bibliothèque, elle était penchée sur le devoir de défense contre les forces du mal, James lui, ne disait rien et depuis une dizaine de minute, il l'observait.

« James, craqua finalement la cinquième année, qu'est-ce que tu fous là ? Tu n'as pas l'air de quelqu'un qui veut travailler.

-Romanov l'a demandé.

-Qu'est-ce que tu attends pour m'aider, alors ?

-J'ai pas envie, répondit-il négligemment en passant une main dans ses cheveux bruns qu'il ébouriffa avec son sourire en coin imbibé d'arrogance.

Ylenka soupira.

-Dégage dans ce cas-là. Je pourrais au moins me concentrer.

-Je te déconcentre Black ? Interrogea-t-il avec une lenteur taquine en se penchant légèrement vers elle.

-Possible, se défila-t-elle.

- Je me demandais si tu te rappelais de ce baiser en deuxième année... C'était ton premier non ?

Ylenka fronça légèrement les sourcils empêchant ses joues de rougir. Elle se redressa fièrement et lui lança un regard brûlant.

-Je n'ai jamais considérer ce pari stupide comme un vrai baiser.

-Vraiment ? Moi je m'en souviens parfaitement, c'était maladroit. Tu crois que l'on s'est amélioré depuis, demanda-t-il en faisant glisser un instant son regard sur ses lèvres.

Ylenka l'observa intensément cherchant à déchiffrer ses expressions fermées, elle le revoyait, la veille encore, enfonçant sa langue dans la gorge d'Evy Mcillian. La fierté de gryffondor ces deux-là, songea-t-elle avec amertume et sans réfléchir, elle se pencha vers lui. Un éclair de surprise passa sur l'attrapeur qui semblait croire qu'elle allait l'embrasser, mais Ylenka, moqueuse se contenta de frôler son oreille du bout des lèvres en murmurant mesquinement:

-Bien sûr, Louis m'a entraînée. »

Sans chercher à observer son expression, Ylenka planta là celui qui lui faisait office de coéquipier.

Y L E N K AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant