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━〖23h17〗━ ➢𝑅𝑢𝑒
La pluie commençait à tomber sur Séoul, trempant la moindre ruelle, sans aucun répit, et les derniers habitants par la même occasion. Tout était si sombre, si oppressant, si... Si sinistre.
Toi, tu marchais tranquillement, une casquette sur la tête, une veste de sweat appartenant à ton petit ami sur tes épaules, dont la capuche était déposée sur ta casquette, avec un simple pantalon et des baskets, ainsi que ton portable dans ta poche arrière de jean.
Ton petit petit ami, lui, se trouvait devant toi. Regardant sans cesse autour de lui, comme si il avait peur d'être suivit -ce qu'il était réellement- habillé de vêtement si noir qu'on aurait pu ne même pas l'apercevoir.
Depuis peu, tu l'avais surprit à ranger des liasses de billets sous son lit, dans des livres, ou juste dans ses vêtements.
Évidement tu lui avais demandé d'où sortait tout cet argent mais monsieur s'entêtait à te dire que c'était ses parents qui lui en donnait.
Sauf que tu voyais mal ses parents accepter de lui donner plus de cinq cent euro, voire sept cent, en un mois. (on s'en balek de convertir ptn) Alors tu avais décidé de mener ta propre enquête.
Te revoilà donc, à surveiller ton petit ami, marchant en pleine pluie, dans la nuit, complètement trempée, alors que tu aurais pu être au chaud, dans ton lit, et retrouver les bras chaleureux de ton amant le lendemain même.
Tu voulais comprendre. Sûrement le brun était-il impliqué dans des affaires de drogues ou beaucoup trop sombre pour que tu puisses l'aider à s'en sortir mais tu pouvais au moins essayer...
Tu l'aimais, et ne voulais pas le perdre pour des histoires d'argent. Surtout qu'il n'en avait pas besoin, ses parents gagnants bien leur vie, peut-être même plus que tes parents.
Mais alors d'où sortait tout cet argent qu'il amassait au fils des mois, jours et semaines ? Tout cela ne pouvait décidément pas tomber du ciel !
Jaemin te stoppait dans ta réflexion en bifurquant dans une ruelle. Surprise, tu décidais d'accélérer le pas afin de ne pas le perdre de vue. Tu entrais dans la ruelle.
Elle était comme tu l'avais imaginé. Sombre, sale, malodorante, remplie de benne, et angoissante. Tu ne pouvais pas croire que celui qui te faisait rire chaque jours, celui que tu aimais, pouvait fréquenter ce genre de lieu...
Sauf que, visiblement, ton petit ami semblait s'être volatilisé. La ruelle était vide. Il n'y avait que toi. Et même lorsque tu avançais, de deux ou trois mètres, tu ne trouvais toujours pas la trace du brun.
"Qu'est-ce que tu fous ici ?"
Tu sursautais.
Tes yeux se fermaient brusquement, ton cœur accélérait ses battements et ta main se posait violemment sur ta poitrine. Il venait de te faire une peur bleue. Sûrement la pire de ta vie.
