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━〖18h38〗━ ➢𝐶𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎
"Y/N !"Surprise, ayant à peine mis un pied dans le hall du cinéma, tu te tournais vers la joyeuse voix, mais tout aussi grave, de ton petit ami. Un sourire vint délicatement fleurir sur tes lèvres.
"Jeno !"
Tu accourais rapidement vers lui. Ton petit ami te sourit, mais ne put te toucher, ayant les mains déjà prises. Alors tu fis le premier pas. Délicatement, tu embrassais ses lèvres.
"Bonjour." murmura-tu.
"Bonjour, ma belle." te répondit ton petit ami. "Tu es prête pour notre rencard ?"
Tes joues devirent rapidement rouge, ton cœur s'engageait dans un rythme effréné, tandis qu'un violent coup de chaud te prit. Tu n'étais vraiment pas habituée à ça. Enfin, pas encore.
Vous ne sortiez ensemble que depuis quelques semaines, Jeno s'étant déclaré le premier. Et il fallait dire qu'il était nettement plus entreprenant que toi, ce qui n'était pas pour te déplaire.
"Oh, tu es toute rouge." constata le noiraud dans un rire. "C'est moi qui te rend comme ça ?" demanda-t-il par la suite assez surprit.
Tu hochais timidement la tête, en détournant le regard. Alors, n'étant pas libre de ses mouvements, Jeno se contentait de déposer ses lèvres sur les tiennes, puis de se décoller de toi la seconde suivante.
"La séance va commencer." t'informa-t-il. "On devrait y aller, princesse."
À nouveau ton regard croisait le sien. Tu acquiesçais simplement avant de saisir un de pot de popcorn que le noiraud tenait, afin de l'alléger. Ce dernier te sourit rapidement.
"Où est la salle ?" demanda-tu finalement.
"Suis-moi." t'intima-t-il.
Jeno te tendait son bras, et, la seconde suivante, tu y fut accrochée.
Le noiraud vous fit slalomer entre les gens présents dans le hall avant de vous faire grimper sur quelques marches d'escaliers. Un homme s'occupait de vérifier vos tiquets et par la suite de vous informer du numéro de votre salle.
"C'est par là, princesse." déclara Jeno alors que tu t'en allais dans la direction opposée, toujours accrochée à son bras.
"Ah ! Le popcorn !" t'exclama-tu dans un rire.
Jeno te lançait un rapide regard, amusé. Vous ne tardiez pas à arriver devant la fameuse salle. Et ton petit ami s'empressait d'ouvrir une des deux portes qui s'offraient à vous.
Vous traversiez un couloir de un ou deux mètres avant de faire face à deux autres portes que le noiraud s'empressait d'ouvrir à nouveau. Le noir complet de la salle vous fit froncer les yeux, ainsi que les sourcils.
"Tu crois qu'on devrait rester au fond ?" demanda-tu en te tournant vers lui.
"Hors de question." contesta-t-il fermement. "Si on va devant à droite, là-bas..." fit-il en te pointant du doigt deux sièges. On sera plus tranquille.
Tu ne répondis pas, et donc te contentais de le suivre. Vous passiez entre deux rangées de sièges, sur des escaliers et pouviez constater que la salle était déjà bien remplie.
"Et voilà." sourit Jeno une fois devant les sièges en question. "Vas-y en première, princesse. Je te suis."
Tu lui lançais un rapide regard, puis obéis. Tu pris place sur l'un des quatre siège, à côté de celui qui était collé au mur et évidement Jeno s'asseyait juste à côté de toi.
Tu ne pouvais pas t'empêcher de souffler de soulagement. Le chemin de chez toi au cinéma avait été fatiguant, et te retrouver ainsi, avec ton petit ami, dans ce cinéma, te donnait un sentiment de bonheur sans nom.
Tu déposais ton paquet de popcorn sur ton siège voisin, chose que Jeno avait déjà fait, en plus de sa boisson -que vous alliez sûrement partager dans quelques instants- puis tu tournais ton regard vers le grand drap blanc où allait être projeté le film.
Rapidement, tu sentis la main de Jeno se poser sur la tienne en même temps que les quelques lumières enclenchées, et restantes, de la pièce s'éteindrent. Tu ne pouvais que sourire face à cette synchronisation.
Quelques personnes se mirent à commenter ce changement d'ambiance, et finissaient par se taire lorsqu'une lumière jaillissait sur le draps blanc face à vous, ainsi que lorsqu'une musique se fit entendre.
Tu regardais rapidement ton petit ami.
Il avait l'air concentré sur les publicités qui passaient mais n'en oubliait pourtant pas vos mains. Pour preuve : au même moment il entrelaçait vos doigts, tandis qu'un léger sourire prenait place sur ses lèvres
Tu finissais par déposer ta tête sur son épaule, humant son odeur, boisée et assez masculine, puis te laissais bercer par sa respiration, juste avant que le film ne démarre.
Tu ne pouvais pas rêver mieux.
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