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━〖14h06〗━ ➢𝐴𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
Il était partit ce matin, te laissant seule, après avoir prétexté un problème urgent à son travail. Il était sûrement trop confiant au point de te prendre pour une idiote.
Mais au final est-ce que tu n'étais pas réellement une idiote ?
Parce que, même en sachant qu'il te plantait un couteau dans le dos, tu restais avec lui.
Ou alors c'était parce que tu ne le pensais vraiment pas capable de ça...
Tu secouais la tête brusquement, tout en soupirant. Tu ne cessais de te faire des films, mais comment pouvais-tu réagir autrement avec autant de preuves ?
Son odeur, ces traces de rouge à lèvres, ces messages, ces cadeaux, ces absences tardives, et trop longue pour n'être qu'un simple aller-retour du travail. Tout était si évident, comme si tu le voyais de tes yeux.
Mais tu refusais d'y croire. Parce qu'il ne cessait de te répéter qu'il t'aimait, qu'il n'était rien sans toi, que tu étais la femme de sa vie, et puis il n'avait pas la tête du coupable.
C'était de maigres paroles contre les preuves que tu avais amassé en quelque mois. Tu te sentais idiote à lui trouver des excuses alors que c'était la triste réalité. Et tu n'y pouvais plus rien.
Tu te renfrognais au fond de ton canapé, en serrant ton plaid contre toi. Tu ne pouvais qu'attendre qu'il rentre et faire comme si de rien n'était. Lui aussi faisait pareil.
Pourtant il savait, il savait que tu connaissais la raison de ses absences. C'était comme si vous n'aviez pas la force de vous disputer, que cette situation vous convenait, alors que non.
La sonnette de ta porte d'entrée te sortait de tes pensées.
Tu baissais rapidement le son de la télévision et laissais ton plaid tomber à tes pieds, une fois debout. Fronçant tes sourcils tu sortais de l'espace 'canapé - télé' pour te diriger vers la sortie de ton appartement.
Face à la porte d'entrée tu ne pris même pas le temps de regarder par le judas de la porte. Tu sentais que ce n'était pas lui, parce qu'il avait ses clefs, et sinon il t'aurait appelée.
Tu ouvrais doucement la porte.
Un sourire triste se dessinait sur ton visage.
Une jeune femme te faisait face.
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──『379』──
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