Pourquoi les apparences envers autrui sont aussi importantes pour l'être humain ? Ceci est un poison pour l'humanité apportant jugement, mal-être, solitude, voir même pousser à la paranoïa. Mais c'est hélas comme une vitalité pour chaque être-humain. Nous sommes tous, depuis la nuit des temps attirés par les comparaisons, par le jugement de ce qui nous entoure jusqu'à son propre jugement personnel.
Que se soit un jugement physique ou psychologique, nous en recevons tous les jours, apportant et poussant les hommes à vouloir toucher la perfection en fonction de l'œil de son juge. L'acceptation de soi-même parait d'une simplicité déconcertante mais, au contraire, c'est une chose, un aspect, un sentiment très rare et très peu ressenti. Malheureusement nous vivons dans un monde sans scrupule, nous poussant par les médias à une recherche de la perfection abstraite et de simple apparence. Et la beauté du cœur dans tout ça ?
Moi Olly, est, comme chaque personne sur notre planète, victime des jugements et des apparences des autres. Du haut de mes 1M70 pour 110 kilos, je suis la risée même de la mauvaise fille ne rentrant pas dans les codes de notre époque. A croire que je le fais exprès. Prénommée Boulette ou Mètre cube depuis l'époque du collège, je me suis adapté facilement à ce jugement. Le regard des autres n'a jamais été un frein pour moi, je suis plutôt le genre de personne à ne pas écouter. Mais comment s'accepter soi-même lorsqu'on ne se sent pas bien dans son propre corps et son esprit ?
Voilà deux ans, deux ans de ma vie que je me suis accepté, que j'ai pris de la confiance en moi, être plus forte. Deux ans que j'ai quitté ma routine habituelle pour un continent opposé. J'étais arrivée à un point de non-retour tellement que cette lamentation de mon corps me bouffait de l'intérieur. Arrivé au bout du rouleau, il me fallait du changement, une nouvelle vie à la recherche de mon bien-être personnel car comment aimer les autres sans s'aimer déjà soi-même ?
Après deux ans d'absence, je suis prête à revenir, enfin plus sincèrement, actuellement dans le taxi du retour, après si je suis prête, sa je n'en sais rien. Une boule d'anxiété s'est logée dans mon estomac à l'instant où j'ai posé mes pieds sur le parvis de l'aéroport. Prenant mon courage à deux mains, je respirai un grand coup et fis taire mes réflexions afin de profiter du voyage.
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Olympea
Teen FictionUne nouvelle vie malgré le passé sombre qui reste encré à ma peau. @Photographie by Anna Dittmann