Cet écrit contient des contenus adultes, ne lisez pas si vous ne vous sentez pas de le faire.
***
Les rayons du soleil pénétraient dans la pièce claire. Gray sentait la chaleur se répandre sur sa peau nue. Ses yeux gris s'ouvraient peu à peu, éloignant les dernières nuées de sommeil. Il apprécia pendant quelques instants la douceur du matelas. Ses doigts baladeurs couraient sur les draps défaits, atteignant bientôt une source de chaleur agréable et douce.
La peau laiteuse de Juvia Lockser.
Gray pouvait sentir une barbe rapeuse sur ses joues qu'il avait oublié de raser ces derniers jours. Il pouvait déjà entendre la voix de Juvia le réprimander à cause de sa peau rugueuse. Souvent, elle le rasait elle-même lorsqu'il venait la voir. Elle l'installait sur une chaise en bois, se mettait sur ses genoux, et passait de longues minutes à laisser aller la lame sur sa peau devenue douce. Il aimait la laisser s'occuper de lui ainsi, il se sentait chouchouté et aimé au creux de ses bras. Il se sentait en sécurité avec elle.
C'était si doux, ces réveils à ses côtés. Mais c'était si douloureux, de savoir qu'il ne pouvait pas crier sur tous les toits qu'il l'aimait à la folie, ou qu'elle était l'amour de sa vie. Il ne pouvait même pas en parler à son cousin, Lyon, de cette affection qu'il ressentait pour la jeune femme. Et cela lui faisait du mal.
Ayant envie d'être câliné, le jeune homme se nicha contre sa belle et enfouit sa tête dans son cou, collant leurs corps nus. Il caressa ses hanches pulpeuses avec le dos de sa main, et embrassa tendrement son cou, puis son épaule et son bras avec lenteur, profitant de chaque parcelle de sa peau opaline.
Il l'entendit gémir dans son sommeil, et il se douta qu'elle commençait à s'éveiller sous ses caresses. Gray fit remonter sa main le long de son ventre, ses lèvres contre la douce peau de son cou, et il traça avec sa main le contour de ses seins, appréciant leur rondeur. Il la sentit frissonner sous son étreinte et ses douces attentions.
– Gray...
Son soupir transi le fit sourire. Il attrapa les draps qu'il glissa sur leurs corps enlacés, comme pour encore plus s'enfermer dans un abri amoureux isolé du monde. Juvia ouvrit deux yeux bleus cyans qui avaient ravi le coeur du jeune homme au premier regard, et elle déposa ses lèvres sur les siennes.
Tout cet amour qui se transmettait uniquement dans leurs regards l'étourdissait. Leurs lèvres s'unissaient et leurs langues dansaient dans une parfaite symbiose.
Pendant un court instant, ils se séparèrent et Gray couva sa bien-aimée de son regard tendre. Leurs fronts se posèrent l'un contre l'autre, et deux mondes s'unirent. Gray se lia à la jeune femme sans aucune douleur, mais plutôt avec un immense bien-être.
– Tu es tellement belle... susurra-t-il, le souffle court et les joues rouges.
Juvia sourit et elle l'enlaça, cajolant son cou de ses doigts fins, provoquant des frissons tout au long de l'échine du garçon. Gray posa sa main sur son sein pâle et elle soupira d'aise. Ils s'enlacèrent longtemps, avec beaucoup d'amour, d'affection et de respect.
Gray caressa la main de sa tendre partenaire et il enlaça ses doigts avec les siens, posant sa main à côté de ses cheveux bleus étalés sur l'oreiller d'une blancheur immaculée.
– Je vous aime tant, lui murmura-t-elle à l'oreille.
La demoiselle caressa les lèvres de son homme de ses doigts fins, et il lui sourit. Ils le sentaient tous deux, cet amour immense qu'ils se vouaient l'un à l'autre.
Comme le flot d'une rivière qui dévale une vallée, leurs coeurs avaient été raflés l'un par l'autre.
– Moi aussi, je t'aime.
***
Se prélassant dans le lit de son amante, Gray se sentait bien. Il aimait être libre de tout vêtement, dans l'intimité de la chambre de Juvia avec laquelle il se sentait en sécurité, loin de ses obligations dûes à son rang, et de la cour qui l'étouffait. Celle-ci était d'ailleurs devant lui, debout devant leur lit, enfilant un corset qui enserrait sa poitrine généreuse, faisant ressortir la douceur de sa peau, et sa couleur laiteuse.
Elle était charmante. Il la trouvait si attirante que ça lui fait presque mal. Il l'observa lacer l'avant son corset couleur chair avec délicatesse, tandis que le regard de Gray était sur elle. Il savait qu'elle aimait lorsqu'il l'observait ainsi. Ayant besoin d'aide, la demoiselle se tourna, dos à lui, lui exposant ses fesses nues. Gray se rapprocha d'elle, et il caressa ses épaules, posant ses lèvres sur son omoplate avec affection.
Sans qu'elle n'ait besoin de dire quoi que ce soit, le jeune homme laça l'arrière de son vêtement, prenant bien soin d'admirer la manière dont elle mettait ses cheveux bleus sur le côté pour lui premettre de travailler plus efficacement. Elle attrapa ensuite son jupon, et il l'aida à le mettre, s'interrogeant sur la complexité des vêtements que toutes les femmes portaient dans le royaume.
Gray tendit la main vers la coiffeuse de sa bien-aimée et il attrapa un collier fin qu'il lui avait offert quelques jours auparavant, au pendentif à l'effigie d'une goutte d'eau. Juvia le laissa attacher le bijoux autour de son cou, et il l'embrassa sur le front.
– Vous êtes si tendre aujourd'hui, mon prince.
Un petit sourire se leva sur le visage de Gray, et il caressa sa pomette de son pouce, admirant la beauté de son regard et la douceur de sa peau, la rougeur de ses joues. Il l'enlaça, posant ses deux mains sur ses hanches.
– Laisse-moi te chérir, lui souffla-t-il.
– Toujours, répondit-elle immédiatement.
Elle nicha sa tête dans son cou et elle apprécia son odeur masculine qu'elle allait malheureusement devoir quitter sous peu. C'était douloureux, de le voir partir à chaque fois, mais ils n'avaient pas le choix. Un prince prestigieux du plus grand pays du monde ne pouvait pas se permettre d'afficher son amour pour une fille de la ville basse.
Mais il ne pouvait s'empêcher de filer régulièrement du chateau pour retrouver celle qu'il aimait. Les deux amants se réfugiaient souvent chez la jeune femme, pour partager des moments charnels, afin de profiter l'un de l'autre au maximum. C'était si agréable de se reposer entre ses seins, dans les bras protecteurs de cette demoiselle qu'il chérissait tant.
Gray se sépara de sa bien-aimée à contre coeur au au bout d'un moment, appréciant une dernière fois ses lèvres pulpeuses en les caressant avec les siennes. Il enfila ses vêtements qu'il avait retiré à la hâte la veille, et il la laissa boutonner sa chemise, puisqu'il savait qu'elle aimait faire ça.
Il se sentait si beau dans ses yeux, et c'était si agréable.
– Quand est-ce que vous reviendrez ? demanda-t-elle d'une voix douce et basse, comme si elle ne voulait pas briser leur bulle de bien-être.
– Je ne sait pas, lui avoua-t-il avec regret. Mon oncle veut faire la guerre au royaume de Koze, je vais devoir l'accompagner.
Gray vit bien l'inquiétude imprégner ses pupilles bleues, et elle caressa ses cheveux noirs qu'elle aimait tant flatter lorsqu'ils s'enlaçaient, ses doigts dérivant peu à peu vers la cicatrice sombre au dessus de son oeil gauche.
Elle voulait graver à jamais la sensation douce de sa peau et de ses cheveux dans ses doigts, dans son corps et dans son âme. Elle l'avait dans la peau, mais ce n'était pas suffisant. Il était sa drogue, et elle était la sienne.
Il lui sourit.
– Ne t'inquiètes pas, lui murmura-t-il comme un secret. Je reviendrai toujours pour toi. Cette fois-ci ne fera pas exception.
Elle caressa ses épaules larges, le visage détendu.
– Et je vous attendrai toujours.
Et dans cette petite chaumière, modeste mais pleine d'amour, ils s'aimaient toujours plus. Même s'il devait toujours partir à cause de ses devoirs en tant que prince, il revenait toujours, et elle l'attendait à chaque fois. Au-delà de la fusion de leurs corps, c'était leurs coeurs qui s'entrelaçaient et ne se lâchaient plus.
C'était si beau, si plein de tendresse, la manière dont ils se regardaient.
Ces regards amoureux.
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L'eau fait fondre la glace.
RomanceUne collections d'histoires indépendantes écrits sur Gray et Juvia. Certains dans différents univers, mais concernant toujours le même amour.