Seventeen Game

Chapitre 12

- Je me suis permis d'inviter tes potes, ainsi que les miens, et leur ai demandé de passer par ta chambre.

- Oh tu es diabolique frérot.

J'ouvre ma baie vitrée, et laisse entrer Ranim, Shawn et Baptistin, les potes de Raph, vite rejoints par Lu, Lucas Eden, et... Aaron? Comment il eu mon adresse lui?

- Comment t'as eu mon adresse toi?

- J'ai mes sources!

Il me fait un clin d'oeil. Je l'ignore et lève les yeux au ciel. Je leur explique le situation. On s'étale tous à nos postes. Je suis avachie sur mon lit, Lu sur son portable, mais allongée par terre, Lucas et appuyé contre la fenêtre, Eden, en tailleur contre un mur, Ranim, elle, était sur Shawn, qui était allongé sur le dos, au sol, contemplant le plafond, Raph est sur mon bureau, il fait MES devoirs, (Oui, on se fait les devoirs mutuellement, oui, il est doué, oui, je suis nulle, oui, on prend des trucs à nos niveaux), et Baptistin s'est casé dans l'espace entre mon armoire et le plafond, ne me demandez pas comment l en est arrivé là, je ne le sais pas plus que vous. Ce n'est plus qu'une question de temps. En effet quelques secondes plus tard, des pas se font entendre, puis on toque à la porte.

- Sarah? Il y a plus de PQ!

Aaron entrouvre la porte, et Hayden sursaute. Il crie de peur. Une dizaine de mômes cinglés dans une chambre, ça fait beaucoup à endurer. 

- Un problème?

Baptistin saute de l'armoire. Il atterrit pile devant lui.

- Hey Hayden ça va? Alors askip tu vas vivre dans la même maison que Sarah et Raph. Je te souhaite bonne chance. Vraiment. Cet gens sont des psychopathes!

Merci pour cette précision trèèèèès importante Baptistin.

- J'avais remarqué, merci. Mais je peux te poser une question? Si se sont de psychopathes, qu'est-ce que tu fous là?

- Tu as raison, on s'en va. Venez les gens.

Eden! Comment tu peux me faire ça? Raph? ME LAISSE PAS FREROOOOOOOOOOOOOOOOOOT ! Silence gênant. Je soupire puis tapote mon lit pour l'inciter à venir s'y assoir. 

- Alors... Je peux enter?

- C'est exceptionnel. 

Il me souris puis viens s'assoir sur mon lit. Enfin s'assoir... Il s'est JETÉ dessus et il est allongé sur le ventre, il prend TOUTE la PLACE! Il me dit:

- Il faut qu'on parle. 

- Oui.

- Tu penses quoi de la relation de nos parents?

- Je ne sais pas trop, je connais ton père depuis environ trente minute, alors...

- Ils ne se connaissent pas depuis trois moi. 

- QUOI?

- Non. Ils on commencé à ce voir il y a un an. 

- Abadakor.

- C'est du sérieux. Il va falloir que tu t'habitue à me voir le matin quand tu te lèves, et le soir quand tu vas te coucher, parce que je crois que la demande en mariage n'est pas loin. 

Je ne dis rien.

- Bon écoute Sarah... Il va falloir que vous m'acceptiez comme frère. Je n'en ai jamais eu, moi. Je suis fils unique. Ma mère est morte quand j'avais dix ans. Papa enchainait les coups d'un soir, mais depuis qu'il connait ta mère, il n'y a qu'elle qui rentre dans la maison, qu'elle avec qui il est complice, et je penses que mon père est fidèle, on peut avoir confiance en lui. Je l'aime, et j'adore ta mère, c'est presque comme si elle avait toujours été là. Comme si ma mère n'était jamais morte. Elle a comblé le vide. Elle a rebouché la place, le trou béant. Tu as vraiment de la chance de l'avoir... Je veux juste que ça se passe bien entre nous. Avant, j'étais à L.A... Je vais devoir changer de lycée, je ne connaîtrais personne. Personne à part toi. J'ai confiance en toi depuis que je t'ai vue, et je crois qu'on vas bien s'entendre. Tu... Tu le penses aussi?