Ne le dis à personne...

Chapitre 8 : De retour !

J'entends des bruits.
J'ouvre tout doucement mes yeux et vois ma mère à mon chevet. Elle lève les yeux vers moi. Elle est étonné quand elle me voit cligner des yeux et elle sourit. ELLE SOURIT ! Elle réchauffe mon petit cœur et je me met moi aussi à sourire. Ça faisait longtemps qu'on avait pas sourit depuis...

Dur retour à la réalité.

Je ne sourit plus.Elle m'enlace et se lève avant d'aller dans le couloir chercher mon père et mon frère.

-Graham, Maxime, elle s'est réveillée !

Ils tenaient un sandwich chacun, un jus d'orange pour Max, et un café pour mon père.

- Ma chérie ! Tu nous a fait peur ! Pourquoi as-tu fait ça ?

- Attend qu'elle se remette de ces émotions Graham.

Elle se tourne vers moi.

- Ma puce, nous avons eu tellement peur. Si ton frère n'avait pas été, tu ne serai...plus de ce monde.

L'infirmière et le médecin arrive.

Mon parents m'enlacent avant de e laisser. Quand c'est au tour de Maxime de me câliner, ma main viens s'écraser sur sa joue en un claquement sonore

Ils me regardent tous, abasourdi. Nul n'ose parler. Alors le médecin s'en charge :

- On va vous laisser.

L'infirmière acquiesce.

- Lou ! Dis ma mère.

- On ne te comprend plus là ! Pour nous aussi c'est dure, nous aussi on est triste, déboussolée, il va nous falloir beaucoup de temps pour l'accepter et nous ne l'accepteront peut-être jamais. Mais la vie avance ma chérie !

- Eh bien elle avancera sans moi ! Répondis-je avant que mon père ne prenne sa suite :

- Tu ne peux pas dire ça, pense à nous, pense à tes amis, pense à tous ceux que tu aimes, pense, pense...

- À Anna ! dis mon frère.

C'était le mot de trop.

-Tais toi, imbécile ! Tu ne sais pas ce que je ressens, tu n'a pas de frère jumeau, tu n'es qu'un incapable, incompétent qui à foiré ses études et qui à dû retourner vivre chez papa et maman ! Mais t'as que ça à foutre. Emmerdez les gens ! Pourquoi tu m'as suivi, Pourquoi ? Pourquoi ? Moi je sais pourquoi, parce que t'est un connard qui à rater sa vie et...

Je n'est pas le temps de prononcer mes derniers mots. Je reçu à mon tour, une baffe qui me revient de droit, je l'admet.

- À plus, sœur qui ne sait rien faire sans sa jumelle à telle point qu'elle veuille se suicider tellement elle n'a pas la courage d'affronter la vie en face. J'ai voulu t'aider. Je t'aime. Et toi, tu me lance des tas d'ordures à la figure.

Mon père me regarde déçu et part avec mon frère. Ma mère ne pu s'empêcher de me déposer un baiser sur le la joue.

J'ai surement un peu abuser...

Le réveil sonne. ça fait une semaine que j'ai essayer de mettre fin à mes jours, ça fait une semaine de j'essaye de m'en sortir et ça fait une semaine que j'ai de plus en plus de mal à avancer...

En plus, je m'en veut terriblement ! Toute les horreurs que j'ai dis a mon frère... Je ne peut plus me regarder dans une glace.  Je me lève, prend un album photo et m'assois. Je le regarde feuilletant les pages une par une.

-Il faut que je me reprenne en main, pour nous...

Toc toc toc

Ma mère fait apparaitre ça tête derrière la porte.

-Je peux entrer ?

J' hoche la tête.

-Ça va ?

- Il y a eu mieux...

-Tu veux parler ?

En entendant mon silence, elle décide de continuer.

-Tu sais, quand j'ai perdu mí tio, ça a été dur pour moi...

-C'était pas ton jumeau !

-Mais il était tout pour moi. Quand mes parents m'empêche de sortir, il me couvrait. Quand j'avais mes premiers chagrin d'amour, il était là pour moi, comme toujours...

-Comment... comment tu as fait ?

-Pour m'en sortir ?

-Oui !

-Sort, avance ! Je sais que c'est dur à dire mais...

Elle ferme les yeux et prend une inspiration. Une larme roule lentement sur sa joue.

-Tiens ! Dit-elle en me tendant une lettre.

-C'est quoi ?

-Une paella !

-Très drôle...

-Elle est arrivé ce matin !

J'attrape la lettre et l'ouvre, je me lève quand je vois l'écusson de l'école de Mannequinat. J'avais poser ma candidature peu avant mon départ aux États-Unis. Je regarde ma mère. Elle me souris. Je ne me sent pas capable de l'ouvrir... Si jamais cette enveloppe contient une mauvaise nouvelle je ne m'en remettrait peut être pas... Ma mère ayant du voir le stress se formant sur mon visage me dis :

-Je suis sure que tu es accepte chérie, tu as toute les qualités requise !

Je soufflai alors un grand coup et ouvris  l'enveloppe.

-Alors ?

Mon visage reste neutre malgré la réponse.

- Je suis désolé maman... Dis-je en essayant de contrôler ma voix, malgré les larmes qui menace de sortir.

-Oh ma chérie... Elle se lève pour me prendre dans ses bras. J'essuie une larme qui venait de glisser sur ma joue, et je termine ma phrase.

-... Désoler parce que je ne suis pas sure de pouvoir t'appeler tout les soir, pour te raconter mes journées fabuleuse !

Elle me prend dans ses bras et se met à pleurer.

-Lou je suis si fière de toi ! Que dis la lettre ?

-Elle dit que je suis admise et que les cours commence après les vacances d'été !

Vacances qui se termine dans trois jours !