Chapitre 14 : Week-end d'automne

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Ça y est ! C'est le week-end depuis maintenant quelques seconde ! Vous pouvez me prendre pour une folle mais je suis trop contente que cette semaine soi enfin finie ! Je remonte dans ma chambre, et m'arrête au toilettes. En sortant je fait tomber mes clés de casier au sol. Que faisaient-elles avec moi au toilettes ? Bonne question ! Bref, elles glissent derrière moi, je me penche pour les ramasser. Mais lorsque que je me relève, ma tête heurte une surface dure. Me frottant la tête je recule pour voir dans quoi je me suis cogné. Je recule en voyant sa tête : Kylian ! Je pars avant qu'il m'attrape le poignet, il dit :

-Eh ! Pourquoi tu me fais la gueule ?

-À ton avis !

-Tu me fais la gueule pour ce que j'ai dit tout à l'heure ?

Je ne dis rien, il n'a pas l'air étonné lui. Je le regarde encore un peu. Je n'avais jamais remarquer ses yeux. Ses yeux... d'un bleu si profond, presque vert qui tire presque sur le turquoise. Il a de très beau cheveux brun. Mais je sort vite de mes pensée lorsqu'il reprend la parole    

-J'ai perdu ma mère il a six ans...

Cette phrase me laisse sans voix... Je lui pose une question :

-Et... ton père ?

Sont visage se ferme il détourne le regard.

-Je n'ai pas envie d'en parler...

Je respecte ça décision et hoche de la tête. Il a l'air mal. Je décide ( un peu trop vite à mon gout ) de lui dire mon secret.

-Ma sœur... est décédée, il y a 4 mois...

Les larmes, me monte aux joues je lutte pour ne pas éclater en sanglot. Je ne veut pas me ridiculiser, et encore moins devant lui. Je ravale ma peine et me retourne vers lui. Il a l'air étonner.

-Tu as une sœur ?

-Jumelle, et un frère !

Je souffle. Mes yeux me brulent.

-Et alors...

-Alors ? Je le vis très mal je...

Mes larmes coulent toutes seules à présent. Kylian n'a pas l'air de vouloir prendre la parole. Alors je continue. Il faut que je vide mon sac. Ça va me faire du bien. j'essuie les larmes de mes joues sans m'occuper des autres qui menace de couler.

-Elle me manque terriblement. J'ai perdu ma moitié, celle qui me comprenait , qui m'écoutait qui me consolait...

Ma vue se trouble. Je m'assois contre le mur, et sent Kylian qui s'installe à côté de moi. Il entoure mes épaules avec son bras et me tire contre lui. Je pose ma tête sur son torse et continue de parler.Mes larmes coulent sans s'arrêter.

-Elle est partit si brusquement... Je n'ai pas eu le temps de lui dire au revoir...

Je pose ma tête contre son épaule continue de pleurer. Les larmes me brûlent les yeux, mais je me sent de mieux en mieux. J'ai laisser ma tristesse sortir. Je vais mieux. Les larme se font de plus en plus rares et ma vu de plus en plus nette. Puis, voyant que je me calme il se lève et me prend la main.

-Viens !

Je me lève et le suis. Il m'entraîne dans un couloir que je ne connais pas.

-On va où ?

-Fais moi confiance...

On sort du campus et il m'emmène dans un parc juste à côté...
Il met sa main sur mes yeux et me tire contre lui. Je peut sentir sont odeur très particulière. Il me sort de mes pensées

-Tu n'as pas peur du vide au moins ?

-Bien sûr que si !

Il enlève sa main et je vois qu'on est sur un ponton rempli de fleurs...

-C'est trop mignon !

-C'est bien une réplique de nana ça !

Je le regarde d'un air sérieux...

-Je rigole ! C'est vrai que c'est beau... Mais j'emmène pas les filles ici juste parce que c'est mignon !

-Kilyan !

-Je rigole ! T'es la première...

Je rougis.

-Pour l'instant !

Je rigole.

-Je l'attendait venir...

-Et  c'est pas finie...

-Quoi ?

-Retourne toi !

Je l'écoute et me retourne tétanisée...

-Kilyan !

-Oui !

-C'est... c'est haut !

- Pas tellement, il doit y avoir juste cinq ou six mètre en dessous de nous.

En dessous de nous s'étale une pente couverte d'herbe vaseuse. Un vertige me prend.

-Je te dé...

Je tombe et l'entraîne dans ma chute. Je me cogne au boit mouillé du petit pont. Pendant un instant, mes yeux rencontre les siens . Il pose sa main sur ma joue, elle est chaude et ma joue est gelée... Je me redresse légèrement pour pouvoir admirer mon magnifique pantalon couvert de boue. Je me tourne vers Kylian qui se mort la lèvre se retenant de rire.

- Tu te crois drôle ?

Il se mare toujours...

Ne le dis à personne... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant